Les
Sables d’Akourion forment une grande étendue désertique du
Bassin Amonéen. Le territoire ressemble beaucoup aux
Vastes de Lykara et les deux ne formeraient qu’un désert unique s’ils n’étaient pas séparés par le
Massif Odanien.
Géographie
Les Sables d’Akourion se trouvent au sud du
Massif Odanien et s’étendent jusqu’aux rivages de la
Mer de Sului.
Sites importants
Climat
Le climat des Sables d’Akourion est aride. Les journées sont accablantes, avec un ciel blanc et haut. Les nuits peuvent devenir glaciales, les vents gémissants de la
Mer de Sului traversant le désert pour se heurter au
Massif Odanien. De très rares orages saisonniers apportent des crues éclairs, creusant des ravines profondes mais éphémères.
Description
Les Sables d’Akourion ont un relief irrégulier, fait de collines ensablées, de plaines caillouteuses, de dunes pétrifiées et de ravins desséchés. Le sol est par endroits rougeâtre, couvert de craquelures de sel et de poussière d’argile. Ailleurs, on peut voir de longues plages de roche noire brillant comme du verre au soleil.
Les Sables d’Akourion ne sont pas entièrement stériles, puisqu’on trouve au pied du massif de rares points d’eau abrités, avec des palmiers nains et des genévriers courbés par les vents. Sur le reste du territoire, on peut parfois trouver des buissons épineux et des herbes argentées.
Société
Isolés et désolés, les Sables d’Akourion n’accueillent aucune communauté. On y croise éventuellement quelques expéditions de chasseurs de reliques. Parfois, des bandes de brigands fuient le
Xarsan et se réfugient dans la périphérie ouest du désert, près de la
Forêt de Solmèda.
Rencontres
La vie animale est discrète dans les Sables d’Akourion. On y trouve quand même des gerboises pâles et quelques renards dans les zones rocheuses. Plus rarement, des gazelles de plaine traversent les vallons au nord. Dans les zones côtières, on trouve des
scorpions-araignées.
Rumeurs et intrigues
Les Sables d’Akourion sont considérés comme maudits dans de nombreuses histoires du
Xarsan. Beaucoup sont persuadés qu’il s’y trouve un royaume oublié englouti par la poussière pour avoir défié le souvenir des dieux. Certaines cartes anciennes décrivent des tours cyclopéennes, enfouies dans le centre du désert.
Histoire
Dès 2200 PC, avec les changements climatiques ayant lieu dans le
Bassin Amonéen, les quelques poches de population
hubrime et leurs esclaves qui ne migrèrent pas au nord se réfugièrent dans d’étroites vallées des
Oldamites. Mais un groupe important, mené par le clan
Nahr'Ukhal, décida de migrer plus au sud. Ils traversèrent le
Massif Odanien et s’enfoncèrent dans les Sables d’Akourion, alors moins hostiles qu’aujourd’hui.
Les Nahr’Ukhal finirent par atteindre une grande oasis vers le centre du désert. Année après année, ils apprivoisèrent leur environnement, construisant d’immenses structures pour satisfaire leur hubris. Les
Hubrims lançaient parfois des rafles dans le
Massif Odanien qui abritait toujours quelques communautés
humaines isolées.
Mais les Nahr’Ukhal, déjà minoritaires par rapport à leurs esclaves, s’affaiblirent progressivement, l’absence de sang neuf n’aidant pas. Génération après génération, ils s’enfonçaient de plus en plus dans la croyance qu’ils étaient les maîtres incontestés du désert, des êtres semi-divins. Comme certains de leurs aïeux touchaient un peu à la
magie, ils pratiquaient en dilettantes les arts sombres, les confortant dans leurs délires.
Au fil des décennies, les Sables d’Akourion devinrent de plus en plus arides et impropres à la vie. Aux alentours de 1500 PC, les esclaves affamés finirent par se retourner contre leurs maîtres dégénérés. Une poignée d’
Hubrims parvint à se réfugier dans le
Sanctuaire de Nahr'Ukhal, les autres étant impitoyablement massacrés.
Les anciens esclaves finirent par regagner le nord et s’installèrent sur les versants les plus accueillants du
Massif Odanien. Leurs lointains descendants continuent d’y habiter, près de la cité de
Tizloum, au
Xarsan.
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