La
Vallée de Rukhbad est une région montagneuse du
Bassin Amonéen.
Géographie
La Vallée de Rukhbad s’étire au centre du
Massif Odanien, marquant une sorte de coupure nord-sud-est dans la chaîne montagneuse. Elle se situe entre les
Sables d’Akourion et les
Vastes de Lykara.
Climat
La Vallée de Rukhbad est soumise à un climat semi-aride, typique des régions montagneuses d’altitude du sud du
Bassin Amonéen. Les étés y sont secs, chauds en journée, mais les nuits peuvent être très fraîches. Les hivers sont rigoureux et secs, avec des gelées fréquentes dès la fin de l’automne. Le vent y souffle presque en permanence, charriant la poussière blanche des versants dénudés.
Les précipitations y sont rares, de dehors de quelques orages violents en fin de printemps et de brefs épisodes pluvieux d’automne. L’eau se concentre dans de maigres ruisseaux alimentés par les neiges de fonte des quelques sommets les plus hauts.
Description
La Vallée de Rukhbad est une enclave étroite et allongée, étirée entre de hautes crêtes rocailleuses. La vallée est presque entièrement coupée du reste du monde et ne peut être atteinte qu’en empruntant de rares cols escarpés ou d’anciens sentiers de transhumance à flanc de montagne. Et même ces accès sont souvent encombrés de pierres instables.
Les montagnes du
Massif Odanien qui cernent la vallée sont abruptes, taillées dans une roche calcaire grise et jaune. Leurs versants abritent de rares forêts de pins noirs, de chênes verts et de genévriers, mais passé 2000 m ils sont dénudés.
La Vallée de Rukhbad abrite quant à elle un peu plus de végétation, notamment des
figuiers noirs. Autour on trouve souvent quelques plantes basses (comme du thym, des herbes rugueuses et quelques graminées de montagne).
Société
Très difficile d’accès, la Vallée de Rukhbad n’abrite aucun village permanent. Quelques groupes de montagnards du
Xarsan s’y risquent parfois en été pour collecter des
figues noires, accompagnés de leurs troupeaux de chèvres. Beaucoup en parlent comme d’un lieu « protégé par l’ombre du Vieux Soleil », expression dont l’explication s’est perdue au fil des générations.
En fouillant un peu, on peut retrouver les traces d’une occupation
humaine très ancienne, attestée par quelques peintures murales dans des grottes, des pierres taillées et autres dépôts d’ossements.
Rencontres
On peut croiser dans la vallée la même faune qui écume le
Massif Odanien : quelques troupeaux de bouquetins, des sangliers, en tout cas deux meutes de loups et des
cervidors du Karazûn (des cerfs trapus au pelage sombre et épais). La plus grande menace vient d’
andraks au pelage gris foncé qui occupent la zone sud.
Commentaires