Madiwa est une ville frontière du
Gawundi. Elle est entourée de grands élevages.
Géographie
Madiwa se trouve dans le nord du
Gawundi, à la frontière de l’
Ajkina, sur les rives sud du Fleuve Kamiour. La
Forêt du Long Soupir n’est qu’à quelques kilomètres à l’ouest.
Infrastructures et urbanisme
Les bâtiments de la ville sont taillés dans une pierre beige aux reflets d’ocre directement issue des
Melouria. En dehors de quelques façades colorées, de gravures de longues litanies religieuses et des toits pointus typiques de l’architecture gowadienne, les ornements sont discrets. Tout semble fait pour rappeler aux habitants la rigueur de la
Loi.
Comme dans le reste du
Gawundi, Madiwa abrite son lot de sanctuaires et oratoires. Chacun abrite des statues d’adeptes illustre, ainsi que des statuettes stylisées de
Gilam en pleurs, témoignant du dogme de la soumission et de la repentance qui guide la nation.
Le Repentir
Cette grande prison souterraine court sous une bonne partie de la ville. De vastes cellules communes et des chambres « d’expiation » en parsèment les couloirs. Beaucoup d’esclaves en fuite, rattrapés avant qu’ils n’atteignent l’
Ajkina, y terminent leurs jours dans la douleur.
Habitants
Madiwa abrite 12 000 âmes, en majorité des
Gowadiens et des
Tioumaris, ainsi que quelques
Kirasis.
Société
Les soldats, présents en plus grand nombre que dans le reste du pays, y sont également plus fanatisés. La majorité des prêches leur sont adressées.
Économie
Madiwa est entourée d’élevages de chèvres et de chameaux. La ville produit ainsi de grandes quantités de laine, très demandée à
Ajkina (lorsque les relations commerciales le permettent).
Gouvernement
Madiwa est contrôlée par le clergé, qui répond directement aux
Mères des Pleurs.
Armées et défenses
Madiwa est ceinte sur trois côtés par un haut rempart, le fleuve complétant le dispositif. Des élevages de dromadaires fournissent à la ville de redoutables montures de guerre.
Régulièrement, les lanciers montés de la ville doivent lutter contre des pillards et des maraudeurs de l’
Ajkina.
Commentaires