Ajalgga est la capitale en titre d’
Ajkina. Elle tient plus du vaste campement semi-permanent que de la ville à proprement dit.
Géographie
Ajalgga s’étend sur les rives sud du
Lac Batna, au pied du plateau de l’
Ajkina.
Infrastructures et urbanisme
Ajalgga est installée au pied d’une grande colline rocheuse sur les rives du lac. La colline est surnommée la
Table des Aïeux et revêt un caractère sacré, puisqu’elle abrite depuis des siècles les rassemblements annuels des
Nduraggas, les chefs de tribu de l’
Ajkina. Elle est surmontée d’un cercle de pierres levées.
Autour de la colline, Ajalgga s’étend en une myriade de huttes de bois, de peaux et d’herbes tressées, de tentes en lin rugueux, et de quelques constructions simples en pierre sèche (essentiellement des greniers et des entrepôts).
En plus des constructions semi-permanentes, Ajalgga dispose de plusieurs secteurs dégagés destinés aux tribus de passage. La ville est ainsi en perpétuel mouvement : certaines parties restent habitées tout au long de l’année, tandis que d’autres ne s’animent qu’au moment des grandes assemblées.
Le Cœur Gris
Le Cœur Gris est une grotte calcaire située sous la Table des Aïeux. Elle sert de crypte pour tous les Nduraggas qui souhaitent y être ensevelis. L’endroit est fermé et étroitement surveillé, la profusion de richesses accompagnant les dépouilles attisant bien des convoitises.
Le Marché des Sables
Principal point d’échange d’
Ajkina, le
Marché des Sables est un espace animé où les caravanes venues du
Gawundi ou du
Dieggech apportent leurs tissus et perles, troquant bruyamment (et souvent difficilement) avec les tribus locales du bétail, de l’ivoire et des plantes médicinales. Situé non loin du lac, des
navires des sables accostent parfois pour décharger leurs marchandises.
Les Quartiers Nomades
Répartis en plusieurs zones, les
Quartiers Nomades regroupent les espaces semi-aménagés destinés aux tribus de passage. Chacune y érige ses propres abris, délimitant temporairement son territoire avec des poteaux sculptés ou des peintures sur les roches environnantes.
Le camp externe
Situé en périphérie du village, le camp externe permet aux marchands du
Gawundi, aux émissaires de
Nebria et aux autres étrangers de s’installer temporairement. Un puits y a même été creusé (malgré la proximité du lac). Ceux qui y logent doivent respecter les coutumes
ajkinéennes sous peine d’être chassés, voire tués.
Habitants
Ajalgga abrite de manière plus ou moins permanente 4 000 personnes (essentiellement des
Ajals et quelques
Gowadiens). Lors des grands rassemblements, la population peut monter jusqu’à 10 000 personnes.
Société
Ajalgga est un lieu où l’on peut sentir à la fois l’effervescence du commerce et la tension permanente des conflits tribaux, à peine contenus par une trêve sacrée (renforcée lors des grands rassemblements). Les artisans y façonnent des outils, des armes et des bijoux en ivoire, tandis que les chasseurs vendent leurs prises et que les éleveurs conduisent leurs troupeaux dans la poussière brûlante.
Le soir, de nombreux grands foyers sont allumés un peu partout et réunissent d’importants groupes, pour discuter, célébrer et se détendre.
Gouvernement
Ajalgga est dirigée par une petite oligarchie de Nduraggas. En plus de gérer les leurs, ils ont la lourde tâche de s’assurer que chaque tribu de passage ne crée pas d’esclandre et reparte indemne de son séjour au village.
Armées et défenses
Ajalgga ne dispose d’aucun ouvrage défensif et se repose sur la présence des guerriers des tribus pour se protéger. Mais le réel danger vient surtout des potentiels débordements entre tribus rivales.
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