Murwa, la
Cité des Regrets, est la capitale du
Gawundi. A la fois le centre religieux et politique du pays, c’est une ville austère, écrasée par la présence des
Melouria.
Géographie
Murwa se situe dans l’est du
Gawundi, dans les contreforts des
Melouria.
Infrastructures et urbanisme
Murwa possède de vastes avenues de pierre dominée par les hautes ziggourats du clergé. La ville est construite en gradins sur les contreforts des
Melouria et s’étend le long de la rivière
Ubram, son unique source d’eau potable. Le cours d’eau a été détourné en un réseau de canaux et de bassins sacrés, répartis dans toute la ville. Il continue son cours dans le reste du pays, exclusivement dans des canaux destinés à l’agriculture.
Les bâtiments de la ville sont taillés dans une pierre beige aux reflets d’ocre directement issue des
Melouria. En dehors de quelques façades colorées, de gravures de longues litanies religieuses et des toits pointus typiques de l’architecture
gowadienne, les ornements sont discrets. Tout semble fait pour rappeler aux habitants la rigueur de la
Loi.
Murwa étant considérée comme une cité sainte, les sanctuaires et oratoires y sont omniprésents. Chacun abrite des statues d’adeptes illustre, ainsi que des statuettes stylisées de
Gilam en pleurs, témoignant du dogme de la soumission et de la repentance qui guide la nation.
Le Palais des Pleurs
Au sommet de la ville, dominant l’ensemble de Murwa, se dresse le
Palais des Pleurs, une ziggourat colossale abritant les dix
Mères des Pleurs et la
Haute-Mère. De vastes terrasses s’ouvrent sur les différents quartiers. En plus de servir pour les audiences officielles, le Palais des Pleurs est un lieu de culte, uniquement ouvert aux notables de la cité.
Le Quartier de la Prêtrise
Situé sur les hauteurs, autour du Palais des Pleurs, le
Quartier de la Prêtrise est exclusivement peuplé de prêtres, prêtresses et scribes. Les ornements religieux y sont largement plus présents que dans le reste de la ville et on y trouve la plus grande concentration d’oratoires.
Le Marché du Sel et de la Chair
Cœur économique de la ville, le
Marché du Sel et de la Chair est une immense esplanade située à mi-hauteur. Une petite partie est dévolue à la vente d’esclaves, le clergé venant quotidiennement marchander les nouveaux arrivages.
En périphérie de l’esplanade, le marché regroupe des ateliers de tisserands, d'orfèvres et de potiers. Le lin produit ici est réputé dans toute la région et exporté vers des marchés lointains.
Les Enceintes du Repentir
À l’est de la ville, une vaste cour sert aux punitions publiques et aux automutilations rituelles. Les exécutions y sont fréquentes et marquées par des chants de lamentation.
Habitants
Murwa abrite 52 000 âmes, en majorité des
Gowadiens et des
Tioumaris, ainsi que quelques
Kirasis.
Société
Murwa est un lieu de prière, de supplication et de soumission à la vision de la
Loi prêchée au
Gawundi. La vie quotidienne est rythmée par les processions religieuses et les prières. Mais sous cette façade de rigueur, des rumeurs courent sur des rites occultes menés dans les profondeurs du Palais des Pleurs, où les Mères des Pleurs auraient conclu des pactes sinistres avec des
druides verts pour maintenir leur domination sur le pays.
Depuis peu, un nombre croissant de disparitions ont commencé à être signalées, sans que le pouvoir en place ne semble s’en émouvoir.
Économie
La ville de
Gowane envoie à Murwa du minerai de cuivre brut pour être fondu en lingots. La cité dispose de plusieurs ateliers un peu plus au sud, afin que les panaches de fumée et la suie qui s’en échappent n’altèrent pas la beauté des lieux.
Gowane envoie également de l’écorce de camphrier. Traité par des artisans spécialisés, le précieux camphre ainsi obtenu est aussi bien utilisé lors des cérémonies religieuses que dans les quelques dispensaires de la cité.
Gouvernement
Les dix Mères des Pleurs et la Haute-Mère gouvernent la ville et le pays depuis le Palais des Pleurs. Doléances et suppliques peuvent être adressées aux prêtres de l’administration, qui rendent directement leurs jugements.
Lois et ordre
Murwa est une ville de contrôle et de discipline. La criminalité y est quasi nulle. Les gardes, vêtus de tuniques bleu et argent et portant le symbole de la larme, arpentent inlassablement les rues et punissent la moindre offense (supposée) au clergé. La délation est encouragée et la population vit dans une crainte permanente.
Armées et défenses
Murwa est ceinte sur trois côtés par un haut rempart, les contreforts des
Melouria complétant le dispositif.
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