L'heure du Lierre grimpant

Par delà le monde

  Cette aventure fait suite aux suivantes : 
  • Les points sur l'Abrokalypse 
  • Un retour en arrière 
  • Une vie de nain 
  • Protection rapprochée 
  • Erionth MAk'Cermïe 511

      L'ex-général continue de lire hâtivement. Ses recherches et sa tâche sont de la plus haute importance. Lorsqu'il avait constitué sa brigade anti-cataclysme on lui avait ri au nez. Maintenant tous avaient réalisés las dangers de ces terres. Cela avait commencé par le domaine Patience, dévastée par un phénomène incontrôlable puis l'échec retentissant en Nadarah puis les monstres des Marais de Venim. Abrasia est un endroit hostile et imprévisible en tant normal mais l'année 511 c'était révélée catastrophique... Les espions placés chez Anton Ferberia n'avaient pas eu le temps d'agir avant que celui ci ne tente de se transformer en démon !   Un serviteur passe lui amener une boisson fraîche et son regard se perd vers la Mer. A travers la fenêtre de son bureau, il avait une vue plongeante sur le reste du donjon noir puis sur les Docs et la Baie. Il soupire un moment et reprend la lecture des archives. Tentant de saisir sa chope de la main gauche il se ravisa. Parfois il oubliait qu'il avait perdu son bras.   Il se remémora alors les Cavaliers de Abrokälypse qu'il avait rencontré, il y avait de cela plusieurs mois et avec qui il avait partagé quelques aventures... Parmi toutes les menaces auxquelles il avait fait face, celle que le groupe traquait l’inquiétait le plus. Cela ressemblait trop aux légendes Abrasiennes d'une époque qu'il aurait préféré savoir bien derière lui... Après avoir quitté le groupe à Emésir, il c'était alors hâté de cheminer vers Erionth pour faire son rapport à l'Arc régente bien sur, mais surtout pour y consulter les écrit d'un homme : Alacanth Mnémoniast. Ces geôliers avaient conservé ses récits, source de savoir et de révélations.   L'Erudit lui raconta, à travers ses mémoires, une histoire ancienne pleine de héros et de légendes; il lui racontât l'histoire des Théocides.   Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'il cherchait dans les archives du donjon, mais aussi dans celles que Zarnaek lui avaient fournies. Il était près du but, près de relier toutes les pièces et quand il aurait découvert la vérité, il en informerait les cavaliers, les seuls en qui il avait confiance.   Alors que sous ces yeux défilaient les derniers rapports au cercle d'Ella Œilétoile, il comprit. Se levant précipitamment, il réunit ses affaires et congédia ses serviteurs qui s'exécutèrent, tous sauf un. Se tournant alors vers lui il remarqua la feuille de lierre tatouée sur sa joue.   Lorsque les cendres de l'explosion retombèrent sur le sol et que les équipes de secours pénétrairent dans la pièce, Yu avait disparu et Vicélion était loin, il avait accomplit sa mission.  

    Quelque part à une autre époque...

        Le garçon regarde le vieil homme les yeux plein d’excitation  
    "- C'est le grand méchant de l'histoire alors ???
  • Hahaha un des grands méchant et il fait une superbe entrée !
  • Raconte la suite !
  • Non mais sois patient non de non ! Et puis tu n'as pas mieux à faire que d'écouter un vieillard divaguer ? "
  • Le garçon n'avait pas grand chose d'autre à faire. Dans la chaleur de l'été, ses instructeurs étaient au frais et faisaient la sieste. Il avait pu échapper à leur vigilance et était venu rejoindre le vieillard. Parfois ses parents lui manquaient et il souffrait de ne pas avoir d'amis de son âge. Le village le plus proche était à quelques kilomètres et seul le vieil homme passait régulièrement dans les parages. Remarquant la résignation du garçon le conteur reprit son histoire  
    "Je disais donc, avant d’être interrompu que le lierre grimpant avait frappé. Mais les Les Cavaliers de Abrokälypse n'étaient pas seuls..."
      Le garçon se tut immédiatement et but les paroles du vieil homme...    

    Par delà les Plans

     

    Acte 1 : Ainsi va la vie

     

    Cité des Exilés

      La Cité des Exilés sombre dans le calme nocturne. La foule dense qui grouille durant la journée, s’apaise, les habitants rentrant chez eux. Néanmoins, l'une des collines de la ville reste agitée. Dans les profondeurs des caches des corbeaux, le Conseil neutre de 511 touche à sa fin. Le problème du lierre grimpant a été évoqué, les acteurs en ont pris note et une stratégie c'est, enfin, mise en place. À l'extérieur de la grande salle du conseil, attendent des héros. Régulièrement conviés, ils viennent apporter des précisions sur certains aspects de la menace, sur des pratiques de l’organisation. Le conseil doit maintenant prendre une décision...   Le groupe se trouve dans un long couloir faisant le tour d'une salle ronde. La lumière des torches crée une atmosphère oppressante dans les souterrains et il commence à faire froid, le mois de Mak'Cermië commençant. Tous attendent silencieusement, le silence n'étant interrompu que par les quelques notes que paellas joue sur son luth. Abner Dévénarym, parcours le couloir nerveux attendant des nouvelles. Samaïneyh, arrivée la veille, lit un livre. Pelador polie son épée et Sardacyan Tawârîkh attend patiemment. Un raclement de gorge et un crachat sur le sol révèle la présence d'Ank'or esquivant les regards insistants de Manolito. Le Gnome est assis sur le sol lisant son grimoire tandis que Gustavo jongle avec des couteaux.   Une des portes amenant sur le couloir s'ouvre et un nain pénètre dans l'antichambre, Berl'in Fer-d'Ours, dit "L'Egorgeur de Troll" .     Au bout d'un moment. La porte à double battants s'ouvre et de la salle sort Krusk, porte parole de l'assemblée en tant que co-organisateur.   « Mesdames, messieurs si vous voulez bien me suivre, le conseil a finit de délibérer. » Les héros pénètrent dans la grande salle ou de longues tables sont disposées en fer à cheval et se retrouvent donc entouré par des représentants de différentes factions.   On peut ainsi y retrouver :  
    • Krusk des Corbeaux hote de la réunion à la cité des exilés.
    • Fufinakir : représentant le refuge drakeide.
    • Tarken : membre de la Cellule centrale accompagné de représentants des différentes sections.
    • Fafnir représentant d'un monastère de la bordure.
      Müre, la Nomades des Steppes dirigeant la Horde d'Argent, prend alors la parole.  
    "Nous avons débattu et convenu d'un plan d'action contre le lierre grimpant. Même si atteindre un consensus semble impossible, j'ai été choisit à la majorité pour représenter ce conseil le temps de la crise. Arken Tabor, de par son implication depuis le début de l'histoire du lierre grimpant sera à la tête des forces d'aventuriers qui contreront le lierre grimpant. Jacopo Alidosi supervisera les troupes qui assisteront les aventuriers."
       
    "La situation est la suivante : L'adversaire doit effectuer un rituel le Jour de Forgeside dans les plaines de Fingun'Elm. Les plaines offrent peu de potentiel défensif mais le lierre grimpant peut compter sur de sombres légions. Des créatures monstrueuses, des horreurs démoniaques ont été aperçues par nos espions. Le plan est donc simple, réunir une force, attaquer de front pendant que les aventurier s'en vont éliminer le prophète et sa clique, le tout avant la complétion du rituel. Les impériaux adoptent une attitude étrange, ils ont fuit la région. Ils nous sera donc plus facile de réunir des troupes tout en les évitant. Arken vous répartira en groupes et vous coordonnera."
       
    "Que ceux qui sont volontaires pour faire partie des de cette mission périlleuse, rejoignent Arken au poste de commandement".
      Le vieux paladin se lève alors et part dans le couloir.  

    Le Choix des héros

      Presque tous les héros présent ont décidé de rejoindre l'aventure, tel ne fut pas le cas de Paellas Lidarion. Le barde préféra cette fois être spectateur de l'aventure plutôt qu'acteur. Esquivant, les regards des autres héros, il prit soin de se tenir hors de porté d'un Pelador qui reviendrait surement lui faire la leçon une fois l'aventure finie.   Dans le bureau d'Arken Tabor   "Tout d'abord, merci de vos préoccupations. La mission qui vous attend est dangereuse et repose sur notre capacité à contrer un rituel. Nous nous retrouverons devant les plaines le Jour de Forgeside. Vous serez divisés en deux équipes :   Equipe Abrokälypse : - Gustavo Federico Alidosi - Manolito - Sardacyan Tawârîkh - Berl'in Fer-d'Ours, dit "L'Egorgeur de Troll" - Samaïneyh   Le responsable du rituel sera Anakis Troublorage, il est donc essentiel que vous le protégiez.   Equipe Légendes - Korg - Pelador "Linthlen" Al'Amathkir - Valadimir Blanc-Bois, la Furieuse Lumière - Ank'or - Sankhit   Le responsable du rituel sera Abner Dévénarym, notre amis Tieffelin sera donc responsable de lui apprendre se qu'il sait avant le jour F.   Nous possédons deux artefacts suffisamment puissant, Le Nécroticon et du bois sacré de Nadarah ramené par Pelador "Linthlen" Al'Amathkir.   Les responsables de rituels sont essentiels pour la mission, les autres, vous devez les protéger. L'équipe Abrokälypse longera les Mille-Crocs tandis que les Légendes passeront par les terres de batailles. Attendez la troisième heure et le levé du soleil pour commencer votre infiltration."   Faisant face à un mutisme général, le vieil héro démis l'assemblée qui en profita pour faire connaissance.  

    Loin et à une autre époque

     
    " Et le nain dit alors, vous avez ma hache et l'elfe se lève et dit vous avez mon arc et l'humain un peu chelou commence à faire un discours comme quoi il est pas chaud mais qu'il va le faire quand même.
  • Maiiiiiiiiiiiiiis tu m'as déjà raconté cette histoire
  • Ha oui, nan mais celle là est vraiment classe
  • arrèèèète continue
  • bon, mettons nous en route, il se fait tard, je te raconte le reste sur la route"
  •  

    L'infiltration dans les plaines

        Le groupe se retrouve à la lisière des Mille-Crocs et surplombe la plaine, ceinturée de collines. Au centre, ce dresse la tour-mémoire, battie sous Siffard de la Lignée Forgeside. A coté de la tour, un temple se dresse. Le groupe aperçoit de l'activité et une petite armée à proximité. Alors que la neige commence à tomber sur les montagnes et que la température se fait franchement froide. Un rai de lumière part depuis une des collines environnantes, le lieu de l'état major, c'est le signal de l'assaut. L'infiltration peut commencer.   En venant depuis les Mille-Crocs, le groupe avance prudemment, cherchant à anticiper d'éventuelles patrouilles. Au loin se dessinent les contours des deux armées qui s'affrontent brutalement. Les bruits des fracas des armes contre les chitines, des sorts et les cris des blessés se répercutent en échos dans les plaines.   Cependant, le groupe parvint à rejoindre le mystérieux temple sans trop d'encombres. La façade de l'édifice est couverte de lierre et des quelques fenêtres sortent des lumières bleutées inquiétantes. Le linteau de la porte est couvert d'une inscription étrange que Manolito parvient à traduire : "Mort aux dieux et aux traitres".     Le groupe pénètre alors dans le temple et est immédiatement accueillit par un groupe d'étranges créatures. Les Tempogoules flottant dans les hall se précipitent sur les intrus, dégageant une présence terrifiante. Il faut bien plus pour intimider le fier Berl'in qui monte immédiatement à l'assaut assisté de Sardacyan. Conscients du fait que d'autres adversaires plus puissant les attendent, les héros décident stratégiquement de s'économiser et le Gnome du groupe se contente de couvrir ses compères au contact avec des traits de feu. Cependant, des renforts ennemis entrent en jeu. Démons et magiciens du lierre Grimpant affluent dans la salle menaçant de déborder la ligne de front. C'est sans compter sur Gustavo et ses terribles carreaux qui éliminent stratégiquement les ennemis les plus faibles tentant de s'infiltrer. Alors que les premières blessures commencent à apparaitre, Samaïneyh maintient le groupe dans un état stable. Le combat devient alors à sens unique et les suppos du Le lierre Grimpant tombent alors un après l'autre.   Le combat terminé, le silence se fait. Une mélopée peut néanmoins être entendue depuis la dernière pièce non explorée du donjon. Le groupe se prépare, conscient du combat démesuré qui l'attend surement...   Le prophète se tient au milieu d'un pentacle luminescent. Lorsque les aventuriers pénètrent dans la pièce, ils constatent que le toit est transparent, laissant entrevoir la Lune Amarandil et les étoiles. Le prophète regarde vers le ciel sa stature frêle semble avoir presque du mal à porter la lourde pierre runique que Sardacyan Tawârîkh reconnait sans peine.  
    "Vous êtes donc là, comme prévu... Un prophète est comme un bon menuisier, il fait des prophéties puis ajuste leurs interprétation plus tard pour montrer qu'elle colle avec les événements du passé... Je suis anxieux et j'ai hâte de retrouver mon maître alors s'il vous plait, ne perdons pas de temps, tranchez vous votre propre gorge, cela nous fera gagner du temps... Je sais que la proposition peut paraitre brusque mais, je suis le prophète et cela, va vous arriver..."
      Sardacyan Tawârîkh regarde ses compagnons, le prophète, Vicélion puis la Rûne de Tâl Malyôon. Il sert armes dans ses mains, le poids familier le rassure et s'élance vers ses ennemis.  
    "Qu'on en finisse..."
      Le combat qui s'en suit atteins des proportions épiques et tous ceux qui y survécurent en ressortirent profondément marqués. Le temps c'était figé, les premières secondes de l'affrontement s'écoulèrent comme des minutes.   Anakis Troublorage avait ouvert le Nécroticon qui flottait maintenant devant lui et luisait d'un éclat Bordeau menaçant. Sardacyan Tawârîkh c'était élancé dans la pièce les yeux fixés sur sa cible. Gustavo Federico Alidosi avait déjà fini de charger son arbalète et s'apprêtait à faire feu. Samaïneyh murmurait les dernières paroles de l'invocation de sa licorne magique. Berl'in avait sorti son marteau de guerre et poussait un cri de rage destiné à ses ancêtres, nul doutes qu'ils l'observaient. Des doigts de Manolito sortaient de multiples rayons qui s'entrecroisaient, se dirigeant vers le Le prophète.   Puis tout explosa.   A peine Sardacyan Tawârîkh posa t-il le pied sur le pentacle qu'il fut repoussé en direction de ses compagnons. Berlin parvint à asséner une première série d'attaques à son ennemi qui recula sous l'impact amis restant à l'intérieur du cercle magique. Les traits de Manolito se dissipèrent au contact de la silhouette frêle et là flèche de Gustavo vint blesser celui qui n'était déjà plus un Néruvien. Vicélion se dégagea de la mêlé et se mis au fond de la pièce prêt à aider son maître si ce dernier l'exigeait. La réponse du prophète fut immédiate et brutale. Aspirant l'énergie de la rune, il semblait se démultiplier tant il parvenait à attaquer rapidement. ses blessures se refermaient à vue d'œil et un sourire carnassier traversait son visage. Le voute de verre se brisa et se furent sept rochers enflammés qui sombrèrent sur nos aventuriers. Manolito murmura alors une rapide incantation, dessinant dans l'air des formes géométriques du bout des doigts et parvint alors à contrecarrer le sort. Mais, à peine les rocher disparus qu'une vague incessante de projectiles magiques et de traits enflammés déferla sur le groupe. La licorne de Samaïneyh lui permettait de maintenir le groupe en vie mais ses réserves d'énergies commençaient à faiblir. Le combat s'éternisait et si le prophète montrait des signes de faiblesse, que l'éclat de la Rûne de Tâl Malyôon commençait à devenir terne, nos héros, eux, étaient à bout. Anakis Troublorage tombât le premier, incapable de terminer le rituel, tué par un mot de mort. puis se furent les tours de Sardacyan, Berl'in et Manolito. Samaïneyh vendit chèrement sa peau mais finit pas sombrer. Enfin, Gustavo Federico Alidosi fut traversé par une onde de choc et tomba au sol. Conscient de son échec et reposant dans son propre sang, il vit alors la silhouette du prophète s'approcher.  
    "Que choisiras-tu ? Laisser tomber tes derniers héros et te condamner à fuir ? Ou te rendra-tu à moi, leurs permettant de survivre et de peut-être te sauver ?"
       

    Loin et à une autre époque

       
  • "Et bien te voilà rentré chez toi mon amis
  • C'est pas juste, tu t’arrêtes toujours au meilleur endroit
  • Hohohoho oui mais le reste n'est pas encore écrit et je suis attendu quelque part !
  • Tu reviendras me voir ? Je me sens bien seul ici."
  • Le vieil homme a un regards las, le poid de son âge se fait ressentir  
  • "Tu sais quoi ? Peut être bien que oui !
  • Puis tu as une histoire à finir
  • Ou à commencer... Prend soins de toi petit frère, notre avenir dépend de toi..."
  • Le garçon court dans la caverne rejoindre ses précepteurs manifestement fâchés. une vois caverneuse retentis depuis les fin fonds de la montagne.  
  • "Alors nous y sommes...
  • Oui, oui oui oui, c'est pénible de connaitre l'heure de sa mort... Mais tout n'est pas perdu, le futur reste trouble dans ma vision.
  • Il ne me reste plus qu'a vous souhaiter bonne chance."
  • Le tonnerre se met à gronder la silhouette du vieil homme se trouble.
    "- Pour qui te prends tu mortel pour souhaiter bonne chance à un dieu, je suis le temps, le futur comme le présent, l'espace du réel et des possibilités. Je suis la chance, père Raziel.
     

    Dans un temple, le jour de Forgeside

      Alors que Gustavo se vidait de son sang, le temps s’arrêta. La pièce devint noire et la chaleur étouffante. Le médaillon du voleur se mit à vrombir et un vieil homme encapuchonné, un seul œil occupant tous son visage apparut.
    "Lorsque je ne serais plus, utilise ton médaillon pour le poursuivre dans mon monde, il mettra du temps à absorber mon essence, entre vos mains, les tiennes et celles du nain, mes deux champions, je remets ma destinée".
      Ces paroles, que seul notre jeune Demi-elfe put entendre, résonnèrent profondément au fond de lui.   Le temps reprit son court et une vague d'énergie vint frapper le dieux qui s'immobilisa. Le prophète souris laissant apparaître ses rares dents.
    "Lorsqu'il y a près de 260 ans Silas Ravenhood m'a fait absorber ton essence, j'ai sus que ce moment viendrait. Il me fallait juste attendre, planifier, m'organiser et trouver le moment pour te piéger. Après tout, toi et moi sommes la même personne... Quelle erreur vous avez commis avec Ilmater... Xerces était un clown impatient... Viens, meurt pour moi...
      Dans un fracas retentissant, la pierre libéra toute son énergie. Le dieu poussa un hurlement retentissant à travers le temps, puis disparut. Laissant la pièce, vide. A l'exception de nos aventuriers...    

    Acte 2 : Cantique d'un autre monde

    Nos héros se réveillent soignés par des sbires de Arken Tabor. L'assaut est un succès, les membres du Le lierre Grimpant ont disparu après le rituel et leurs troupes se sont évaporées. Mais, l'affrontement ne c'est pas fait sans heurts. Filippo Alidosi, le nombreux soldat, tout un pan de la Main et de nombreux paladins d'Ilmater sont morts au combat. les Nains ont également subis de tragiques pertes...   Le groupe des légendes n'a pas eu une soirée des plus faciles non plus. Pris en embuscade par des légions démoniaques, il s'en fallut de peu que la confrontation tourne au vinaigre.   Rapidement les deux équipes et le commandement échangent sur la situation. Le prophète semble avoir gagné, ou plutôt n'a pas encore perdu. Car la vision de Gustavo Federico Alidosi fut partagée par Ank'or , laissant la possibilité aux deux équipes de tenter leur chance dans le Plan d'Ithilvion. L'heure se fait grave cependant, il ne reste plus que quelques heures avant la fin du jour de Forgeside et le triomphe des ennemis de l' Abrokälypse...   Rapidement les deux groupes se reforment. Anakis, trop faible pour continuer, doit malheureusement passer son tour. Il est trop tard pour parvenir à quoi que ce soit avec un rituel et la stratégie à employer est plus frontale : écraser leur ennemi en profitant de ses difficultés à faire sienne la magie d'Ithilvion !   Alors que Gustavo aperçoit le visage bordé de larmes de son père adoptif, il tourne le cadrant de son sablier, propulsant ses compagnons et lui même dans un monde inconnu...  

    En terre inconnue

      La vision de nos héros se brouille, leur corps se troublent et une sensation désagréable se fait ressentir dans leurs entrailles. Une ascension fulgurante, demandant un effort sur-néruviens pour ne pas perdre conscience prend alors place. L'accélération est terrible augmentant considérablement le poids ressenti du propre corps des aventuriers. Alors qu'ils semblent pouvoir percevoir tout Abrasia depuis le ciel, s'élevant comme des fantômes, la sensation disparait. Le ciel et les étoiles se confondent alors que les esprits éthérés foncent vers l'espace. D'un coup, tout s'arrête dans le noir absolu. L'espace prend forme, des contours se dessinent progressivement. Les Aventuriers reprennent leurs manifestations physiques, posées sur une île flottante. Autour d'eux dans un espace bleu-gris apparaissent îlots, formes géométriques, un œil immense, une tempête à l'horizon et enfin, un donjon. Si les différents lieux qui constituent ce monde flottent, nos héros eux sont bien soumis à la gravité.   L'herbe verte qui pousse sur la plateforme d'atterrissage du groupe semble avoir poussée naturellement, prenant racine dans l'âmat de roche suspension. Nos héros prennent un moment pour s'observer, parcourir du regarde ce monde incroyable et inconnu. Interrompant leur contemplation, un être étrange fait alors son apparition.   Haute créature de près de trois mètre mais fine comme jeune arbre, un bec lui déforme le visage paré d'un œil unique. Les haillons décharnés et noirs qui parent la créature dissimulent mal l'extrême maigreur de cette dernière. Ses longs bras se terminent par une main au doigts disproportionnellement longs et reliés par de fines membranes. Si l'être n'a pas un morphologie observable en Abrasia, c'est clairement qu'il s'exprime d'une voix sifflante.    
    "Nous redoutions que cela ce produise... Vous devez être confus... Je suis Malik'R'lag, Célestes au service d'Ithilvion et je vous remercie de vous porter à notre secours."
      La créature s'incline bassement dans un salut des plus respectueux.    
    "Le monde dans lequel vous venez de pénétrer n'est pas adapté aux sens des mortels ainsi il apparait à ces derniers de façon métaphorique et homérique. Je partage votre vision commune qui résulte des conceptions de votre groupe... Votre adversaire est trop puissant pour vous seuls, mais rien nous oblige à lui faire face dans ces conditions... Les sanctuaires que vous avez réactivé vous permettront d'inviter dans ce monde des entités à vous porter secours. Souvenez vous que les Primordiaux, les Princes Démons et les Dieux n'apportent leur aide qu'à ceux qui la mérite..."
      Le groupe interloqué posa de multiples questions au Céleste quant aux épreuves qui les attendaient mais ce dernier resta muet, affirmant qu'il s'agissait d'épreuves destinées à transformer le groupe pour lui permettre d'arriver plus fort mentalement et soudé face au prophète. Il apparu également que le temps s'écoulait différemment dans le monde des dieux, laissant l'opportunité aux héros d'explorer les cinq épreuves qui s'offraient à eux. Le gardien les informa que ce monde apparaissait aux différents visiteurs de manière instanciée et qu'il était donc peu probable que nos héros croisent le groupe des légendes.   Lorsque l'équipe proposa à Malik'R'lag de les assisté dans leurs pérégrinations mais celui ci leur expliqua qu'il était le serviteur du maître du plan et donc qu'il était susceptible de se retourner contre le groupe. Il adjoint d'ailleurs nos héros de se dépêcher car il sentait son allégeance changer et deviendrait, à tout moment, un danger.  

    Un saut de la foi

      D'apparence coincés sur un misérable bout de rocher, les Cavaliers de Abrokälypse commençaient à sentir le danger arriver. Si Malik'R'lag c'était montré très courtois, les premiers signes de sa volonté vacillante se faisaient sentir. Manolito et Sardacyan commençaient à chercher un éventuel passage tandis que Berl'in et Samaïneyh eux, gardaient un œil inquiet sur leurs hôte. Gustavo qui trouva la porte de la délivrance. Avançant prudemment une jambe vers le vide en direction du cube flottant dans l'espace il se rendit compte que sa volonté dépasser la force de la gravité. Nos héros se trouvaient dans un monde métaphoriques après tout. Enjoignant le groupe à le rejoindre, il se mit à flotter vers le labyrinthe. Bientôt se fut un ensemble très désorganisé qui se mit a léviter jusqu'à l'entrée massive de la structure.  

    Le labyrinthe des choix part 1

      Les épreuves qui attendaient nos héros les conforteraient à leurs certitudes, à leurs visions du monde, en somme, à eux même. La première d'une longue série d'épreuve qu'ils s'infligeaient à eux même dans l'espoir d'en ressortir plus fort, s'imposaient au groupe. Un labyrinthe, quoi de plus épique. Le groupe erra quelques instants dans les premiers mètres du couloir de l'entrée avant que Samaïneyh ne sorte de son sac, un carnet. Accessoire indispensable dans un donjon, leurs espoirs de réussite reposaient sur une carte. Décidant de toujours longer le même coté, ils prirent immédiatement à gauche pénétrant dans la partie sud ouest de l'ouvrage (simplifions, il n'y a pas de polarité dans ce monde). Malheureusement, leur stratégie les prit rapidement de court devant l'immensité de la tache et Manolito et Sardacyan durent venir en renfort à la druidesse. Des embranchements amenant de tous cotés menaçaient de constamment les dévier de leurs voie et de perdre le groupe.   Finissant par réconcilier leurs schémas, les aventuriers finirent par parvenir dans une petite salle ou les attendaient un groupe de créatures difformes. Semblables à celle qui protégeaient le Prophète, elles se ruèrent sur l'équipe Abrokälypse. Fer-d'Ours entama immédiatement une discussion constructive développâant le thème récurant du 'marteau dans les gencives'. Aidé du reste de la fine équipe, il mit a genoux ses adversaires, puis leurs cassa ces mêmes genoux, puis leurs crachat dessus avant de s'acharner quelques instants. Leurs ennemis mis à mort les aventuriers purent continuer leur périple.   Guidés par leurs instincts, la change ou simplement à force d'essayer au hasard, nos amis finirent par trouver la sortie Ouest du labyrinthe. Face à la sortie le vent se faisait fort. Les rafales puissantes provenaient d'un gigantesque tourbillon, le Maelstrom du passé. Nos aventuriers se trouvaient donc face à un choix. Finir de visiter le labyrinthe ou s'engager dans ce défit. Nos aventuriers furent aidés dans ce choix par les bruits provenant des couloirs. Si votre humble narrateurs avait passé ce détail sous silence c'est pour vous faire apprécier d'autant plus ce moment. En effet, reniflements, raclements et bruits de sabots avaient jusqu'alors ponctué la paisible découverte du labyrinthe. c'était probablement une horde de minotaures qui cherchait les compagnons. Prenant leurs courages à deux mains ils décidèrent de sauter dans le tourbillon du passé.  

    Le tourbillon du passé

      Le bruit fracassant et assourdissant du vent couplé à la rotation véloce du tourbillon plongeait nos héros dans un étourdissement total. Le contenu de leurs estomacs commençait à dangereusement vouloir retrouver sa liberté et certains (que nous ne mentionneront pas) avaient déjà la main à la bouche tentant d'empêcher l'inévitable.   Puis le silence.   Nos héros reposaient dans des plaines à collines. Etourdis et désorientés, ils se relevèrent tant bien que mal tentant d'appréhender leur environnement. Rapidement apparut un groupe de silhouettes courant dans leur direction. Trébuchants, les créatures était manifestement blessée. Soudain, surgirent derrières elles, de nombreux cavaliers qui chargèrent les fuyards. Un massacre s'en suivit d'on un individu sembla s'échapper, courant vers les l'équipe Abrokälypse. Alors qu'il parvint à proximité du groupe sur ses gardes, nos aventuriers reconnurent un jeune Elfe noirs. Lorsque ce dernier vit le groupe il tombât à genoux, le visage emplit de larmes. Deux des assaillants, des humains virent également se porter à la hauteur de nos héros.  
    D'autres troupes de la coalition ! Vous êtes loin du champ de bataille mes amis ! Ne vous en faites pas, nous nous chargeons de ce fuyard.
    Celui qui avait parlé descendit de son cheval et sortit son épée.   Gustavo s'interposa immédiatement, demandant aux hommes se qu'ils voulaient. Ceux ci lui répondirent que ce fuyard faisait partie d'un campement d'Elfe noirs qu'ils venaient de raider et qu'ils contaient le tuer sommairement. Sardacyan profitât que la conversation était engagée avec le soldat pour lui demander ou ils se trouvaient (espérant au passage avoir une idée du quand). Interloqué et surprit, le capitaine leur rappela qu'ils se trouvaient en périphérie de la bataille de Fingun'Elm et donnât l'ordre aux héros de le laisser exécuter sa tâche. Manolito décida de rester en retrait, les affaires de la guerre ne le concernait pas. Sardacyan refusa de s'opposer au soldat, que valait la vie d'un Drow après tout ? Samaïneyh protestât vigoureusement. Il n'était pas dans son habitude de laisser un innocent mourir sous ses yeux. Gustavo et Berl'in s'interposèrent également. Le premier par amour de la vie, s'identifiant dans ce pauvre jeune homme présent au mauvais endroit au mauvais moment. Le deuxième par honneur, nul ne devait tuer un ennemis à terre et sans défense, c'était déshonorable., c'est ancêtres ne l'approuverait jamais.   Le capitaine s'énerva, ordonna aux aventuriers de s'écarter, appelant ses cavaliers à venir les terrasser. Rien n'y fit, les récalcitrants essayèrent d'argumenter mais se résolurent finalement à se battre, à tout risquer pour sauver une drow...   Puis tout se figea. Les cavaliers chargeants, le soldat sortant son épée, les Les Cavaliers de Abrokälypse se préparant au combat. Un rictus terrible et effrayant déchirait le visage du capitaine, ses yeux luisaient d'une folie sombre et sa peau semblait avoir tournée au pourpre.   Une main se posa alors sur l'épaule de Gustavo  
    "Je me souviens de cette époque tragique. tant de sang versé, tant d'innocents tués, tant de familles endeuillées. Pourtant si je regarde ce jeune elfe, n'y vois je pas mon reflet dans une autre vie ? Dans quelques heures, je vais mourir. Non, Lant Forgeside va mourir... Vous avez choisit de sauver un innocent, vous vous êtres levés pour protéger la dignité des faibles là ou tant d'autres ont courbé l'échine. Vous êtes digne de mon aide..."
      Alors que le groupe retrouvait sa mobilité, Val'alor se dirigea vers Sardacyan.  
    "Tu me déçoit Sardacyan, vois tu ce a quoi tu as faillit céder ? N'en t'en veut pas trop cependant, tu auras ta chance de rédemption, d'autres choix difficiles à faire. Je ne vous envie pas mortel, car sur vous repose tant..."
      Soudain, ce fut le capitaine qui prit la parole et lorsqu'il le fit, ce fit avec une voix déformée semblant parvenir du tréfond des enfers.  
    Pauvres fous, vous auriez pu vous accorder les faveur d'Orcus, au lieu de quoi vous aurez l'aide de ce minable, ce raté. Croyez bien que si votre chemin croise celui de mes serviteurs ou le mien, je vous le ferait chèrement payer. Puissiez vous amèrement regretter votre erreur, chiens !
      La folie disparut alors du regard du capitaine qui se figea de nouveau et le Dieux Val'Alors reprit ignorant les paroles du Prince Démon.  
    Je vous porterais assistance le moment venu. Partez mortel, votre destin vous attend. Bonne chance.
      Le monde se troubla un instant. Le passé disparut pour laisser place à cet espace temps relatif que l'on nomme le présent. En face de nos héros se trouvait une porte de pierre bien familière.  

    Le labyrinthe des choix, le retour (Part 2)

      Il est avisé que dans ce monde Homérique, les directions, les points cardinaux et mêmes les positions dans l'espace n'ont aucun sens. La perception qui est faite de cet univers par nos héros est conditionné par des années de représentations épiques d'aventures, de prestations bardiques, de récits d'aventures. Par commodité nous pouvons cependant schématiser et, prenant le labyrinthe comme centre de notre repère dire que les cavaliers de l'Abrokälypse] arrivent alors par l'Ouest, leur première incursion dans le monde s'étant faite depuis le sud.   C'est donc par la porte Est que nos Aventuriers pénètrent de nouveau dans le Labyrinthe.   Précautionneux et attentifs aux moindres bruits, les héros font particulièrement attention à la potentielle présence de minotaures tout en essayant de ne pas se perdre dans le dédale. Obliquant vers le nord puis vers le sud plusieurs fois, nos héros se retrouvent de nouveau bien perdu. Réconciliant leurs cartes, ils parviennent néanmoins à se situer dans la partie Nord-Ouest de l'édifice et, reconstituant ensemble le chemin parcouru, ils parviennent à trouve un ensemble de salles isolées contenant un butin fort intéressant.   Un bâton magnifiquement ouvragé est planté dans le sol. Si autrefois l'objet fut un catalyseur de magie d'une puissance inouïe, il ne s'agit aujourd'hui plus que d'une relique des temps ancien, un mémoriel intemporel aux archimagies qui s'opposèrent aux Théocides. Parmi les nombreux noms inscrits dans la salle, ceux de Gavek et de Mordredh Melnius brillent d'un éclat tout particulier.   Les dieux vivent, les dieux meurent, mais les dieux n'oublient pas.   Malgré la déception de Manolito qui ne parvint pas, malgré tous ses efforts, à déloger le bâton, le groupe reprit sa route.   A quelques virages seulement de la pièce dédié à la mémoire des anciens héros, la sortie nord se révèle. Jugeant que leur épreuve dans le labyrinthe n'était pas encore achevée, l'équipe Abrokälypse décida d'ignorer cette opportunité d'exploration au profit de l'exploration. Alors que le groupe progressait dans la partie Nord-Est.   Se produisit alors un phénomène des plus étranges, des silhouette fantomatiques se mirent à errer dans les couloirs de l'édifice. D'abord effrayés par ces apparitions, les héros se rendirent rapidement compte que les spectres n'étaient en réalité que des âmes perdues, abandonnées par les gardiens d'Ithilvion.   La recherche du paradis dans un monde dépourvu de maître. La dernière épreuve risquait d'être difficile pour les croyants d'un dieu déchu...   Ignorants les nouveaux arrivants manifestement en peine, les aventuriers poursuivirent leur chemin. Ils découvrirent tout d'abor un groupe de créatures semblables à celles situées au Sud-Ouest qu'ils défirent rapidement puis parvinrent dans une chambre des plus étrange. Au milieux d'une pièce sombre, isolée dans un coin du labyrinthe se tenait un trône de fer. Sur ce trône est assit un cadavre en décomposition dont les yeux décrépits renvoient une sensation de douleur infinie. Une lance traverse le corps de part en part au niveau de la poitrine dépassant le dossier du siège imposant. De nombreuses lanières semble se mouvoir le long des jambes et des bras de la victimes comme des serpents resserrant toujours plus leurs étreintes. Stupéfaits par cette vision d'horreur, les aventuriers reste abasourdis dans l'entrée quelques instants. Un cliquettement se fait alors sentir et aiguilles, pointes rouillées et pic acérés jaillissent depuis le Thrones, transperçant le pauvre être en de multiples points. Une vague presque insoutenable de douleur mentale se répand alors dans la pièce.   L'équipe se retrouve assaillie par cette déflagration émotionnelle qui pénètre au plus profond de leurs âmes et tous doivent se recentrer sur eux même pour ne pas se faire déborder. Etre vivant c'est être empathique mais nul ne peut accepter une telle souffrance. Les héros terrifiés ressentent peur, cris et supplications émanant du corps, Gustavo Federico Alidosi vomit alors et Samaïneyh manque de s'évanouir.   Puis tout cela cesse. Les cliquetis se font de nouveau entendre et les instruments de torture retournent se loger dans le siège laissant un répit court à la victime. Manolito et Sardacyan entreprennent alors d'examiner la salle.   Sur ce trône déchut repose Sassaniel. Traitre et Théocide, il fut capturé par les serviteurs d'Ithilvion après l'assassinat d'Ilmater. Maintenu entre la vie et la mort par la puissante lance magique, il est condamné à une éternité de souffrances et de regrets.   Les dieux vivent, les dieux meurent, mais les dieux n'oublient pas.   Si Manolito suggèrent de retirer la lance du corps (un tel artefact pouvant être une arme de poids contre le prophète !), Sardacyan est catégorique; le traitre doit payer pour ses crimes...   Le groupe reprend alors sa route sous le regard froid de Berl'in Fer-d'Ours. Une telle mort ne serait jamais acceptée par ses ancêtres, il n'est pas convenable de jouer avec un ennemis vaincu, peut importe la rancune qu'on lui porte.   Choqués de la vision d'horreur auxquels ils ont fait face, les aventuriers reprennent la route.   Leurs déambulation les conduit finalement à la sortie Est. Un vent frais vient immédiatement accompagner la vision d'une ile flottante à quelques dizaines de mètres de l'ouverture. Commençant à se familiariser avec cet environnement, les Cavaliers de Abrokälypse prennent alors leur élan et se propulsent en direction de cette nouvelle épreuve.  

    L'îlot de l'Espace

      S'approchant de cette nouvelle terre, le groupe se rend alors compte que l'îlot est une miniature d'Abrasia. Des Steppes Gelées à la Bordure en passant par les Plaines de Qamah, Nadarah et les Mille-Crocs, la totalité du continent connu y est représentée. A l'Ouest de l'Ile, la Mer d'Argent se déverse dans le vide sans fond. A l'Est les Malédiction d'Ounkatoun s'étend infiniment.   Nos héros posent les pieds près de la cité des exilés et contemplent le monde qui les entoure. Une mélodie s'élève alors depuis la foret de Forêt de Nadarah raisonnant comme une invitation. Les camarades suivent alors cette mélopée et s'enfonce dans les arbres. Une silhouette d'une biche se dégage d'une clairière et une voix résonne bientôt aux oreilles des aventuriers.  
    " Vous voici enfin à ma portée jeunes héros, vous qui représentez un minuscule grain de sable s'opposant aux engrenages dévastateurs de nos ennemis... Comment pourrez vous réussir là ou nous avons échoué ? Nous étions divisés, désunis face à une ennemis préparé et fort... Il a fallut que Neru tombe pour que je me résolve à agir mais il était déjà trop tard... Nos adversaire m'ont abattu et considérablement réduite mais aujourd'hui je suis résolue à engager le peu de force qu'il me reste à vos cotés si vous m'invitez dans ce monde. Je suis Eleessha et la nature est mon domaine !"
      Les aventuriers font alors face à une image lumineuse, splendide mais aussi terrible. La véritable forme d'un Dieu ne peut être appréhendée par l'esprit Néruvien et la radiance émanant de l'image de la déesse aurait rendue fou le groupe si elle avait perdurée plus longtemps.   Mais soudain, le ciel s'assombrit, la terre se mit à trembler et un immense tarasque surgit du sol en rugissant. Dominant les appels d'Eleessha, une autre présence plus sinistre se fit sentir.  
    "Pourquoi, ho pourquoi faire confiance à une créature aussi faible ? L'âge des Dieux est passé depuis fort longtemps et il ne reste en Abrasia qu'une parcelle de leurs pouvoirs. Qu'ont ils fait face à la menace des Théocides ? Rien. Nous leurs avions proposer de les écraser mais incapables de mettre de coté de vielle rengaines ils se sont acharnés à nous combattre. Pour quel résultat ? Refusez sa faiblesse immonde et tournez vous vers ma force ! D'ailleurs si vous le le faites pas, ma tarasque vous piétinera comme de vulgaires insectes ! Je suis Astria la Négatrice et ensemble nous accomplirons ce que seuls les plus forts peuvent !
      La colère d'Eleessha explosa, submergeant une fois de plus les aventuriers, les renvoyant à leur condition de simples mortels jouant sur un échiquiers dont les règles les dépassent. Ils se sentirent soudain très seuls, investis d'une mission bien grande aux enjeux colossaux et aux répercussions dépassant leurs misérables existences. Alors que le prince Démon et la Déesse se querellaient, les Les Cavaliers de Abrokälypse devaient, une fois de plus, faire un choix.   Gustavo et Manolito prirent immédiatement partie de soutenir la Astria. Les Dieux avaient failli à leur tache, aujourd'hui, seule la puissance comptant, celle de faire face au lierre Grimpant et au Prophète. Nul ne savait ce que l'avenir leur réservait mais l'obstacle qui se présentait au groupe devait être dépassé, à chaque jour suffit sa peine... Après tout, pouvaient ils seulement vaincre une tarasque ? Certainement pas...   Sardacyan et Samaïneyh, eux, se mirent à défendre corps et âmes le parti d'Eleessha. Le premier car il était résolu a ne pas exploiter la force des princes démons et les paroles de Val'Alor résonnaient encore en lui. La druidesse, elle, était une fervente partisane de la nature. Le périple des Cavaliers de Abrokälypse en Nadarah l'avait profondément marquée et sa dévotion envers la nature était sans faille.   Berl'in indécis décida de demander à la déesse quelle aide pourrait-elle leur fournir contre le Le prophète et plus immédiatement, contre la tarasque.   Ce fut d'une voix pleine de colère que cette dernière lui répondit.  
    "Comment osez vous exiger quoi que ce soit de ma part pauvres mortels ? Je suis la déesse de la nature et mon courroux est sans limite. Lorsque tu te réfugie pour te protéger des intempéries, lorsque tu ramasse des fruits aux arbres pour te nourrir, lorsque tu chasses, c'est à moi que tu fais honneur ! Nous vous sommes supérieurs et vous nous obéirez !"
      Ce à quoi Astria la Négatrice répondit :  
    "Ne vous l'avais-je pas dit mortels ? Les Dieux ne vous considère que comme des jouets ! Leur faiblesse n'a d'égale que leur arrogance !
      Berl'in n'avait pas peur de la tarasque mais il lui restait beaucoup à accomplir, ses ancêtres devaient être vengés. Après moult délibération et revirement, il décida de se ranger dans le camp d'Astria, scellant le sort de son équipe.   La rage d'Eleessha éclatat alors :  
    "Soit, vous avez choisit, mais cette décision mènera à votre perte, plus jamais vous n'aurez de répit, les bêtes vous traqueront, les arbres ne vous laisseront plus bénéficier de leurs fruit. Quant à toi Samaïneyh je suis déçu, j'en attendait plus ! Jamais plus tu ne mettra les pieds en Nadarah, mon domaine !"
    La tarasque disparut alors, s'évaporant comme une illusion et l'assentiment d'Astria la Négatrice fut perceptible.   Les Aventurier ont fait un choix, pour le meilleur comme pour le pire. Une chose est sur, ils sont maintenant plus forts et plus décidés...  

    Le labyrinthe des choix, le retour du comeback (Part 3)

      Alors que les aventuriers quittent l'îlot de l'espace, ce dirigeant une fois de plus vers le labyrinthe, la situation pèse dans leur esprit. Samaïneyh a alors particulièrement du mal avec la décision du groupe et les paroles de la déesse sonnent durement à ses oreilles. Quel avenir possible pour une druidesse lorsqu'on est ainsi écarté de la nature ? Ces conséquences seront pour plus tard et le groupe se devait de rester unis, ils ont encore un ennemis à abattre...   Les couloirs sombres du labyrinthe et les lamentations des trépassés accueillent familièrement les Cavaliers de Abrokälypse. Avant de se diriger vers la sortie nord, les aventurier doivent faire face à l'épreuve et la décision du labyrinthe. S'ils ont remis cette confrontation à plus tard, cela ne peut plus attendre. Les minotaures qui errent dans l'édifice vont enfin devoir être vaincu.   Explorant les derniers couloirs inconnus, les aventuriers tombent alors sur une salle gorgée de trésors. Prélevant une part raisonnable et ne sachant s'ils l'emporteraient en dehors du paradis. Puis ils se mirent en route vers la partie centrale, et pourtant difficilement accessible, du dédale.   Leurs pérégrination les fait de nouveau atterrir dans une salle sombre mais celle ci est bien plus vaste que les autres et en son centre était érigé un autel. Deux immenses minotaures semblaient attendre patiemment leurs arrivée et leurs bondirent dessus. Le combat qui s'en suivit fut intense mais la domination des Cavaliers de Abrokälypse fut totale. Le groupe était déterminé et deux semi vaches, comme les appelait Berl'in, n'offrirent qu'une maigre résistance.   Cependant, une fois le combat terminé, une immense zone sombre envahit alors l'espace de la pièce, plongeant les aventuriers dans une chappe épaisse de noir. Ceux qui d'habitude pouvaient voir dans l'obscurité la plus totale se retrouvèrent néanmoins frappés de cécité. Cette absence de lumière pesante fut renforcée par l'absence de bruit qui comme une chappe de plomb s'abattit sur le groupe. Une voix aigue et stridente se mit alors à résonner.  
    "Talos le fougueux voulait se présenter à vous, mais ses piaillements me dérangeaient. Je sais que c'est mal polie mais je me suis permis de le faire taire, j'espère que vous n'y voyez là aucun inconvénient ? Parfait, je prends votre absence de réponse pour un assentiment."
      Isolés et incapable de répondre les aventuriers ne pouvaient se concentrer. La silhouette vint alors tenir un discours à chacun d'eux.  
    " Sardacyan le grand souhaiterait déplacer des montagnes mais il ne parvient plus qu'à gravir des collines. Tsss, l'âge est cruel avec le plus grand des héros. Crois tu que les Kouvîmäar accepteront un échec ? Ressaisit toi, sinon il ne restera bientôt plus personne à vénérer. J'ai toujours apprécié les Géants mais malheureusement je ne pourrais empêcher leur destruction prochaine si tu ne prends pas les choses en main. uel dommage..."
     
    "Manolito, mi amigo. J'entends encore les cris de rage de Charemn, sacré tour que tu lui a joué. J'entends aussi les pleurs du petit Bouïak et de la belle Chougya, que deviendrons t-il sans toi ? En réalité, ce qu'il te faut c'est de la puissance, celle de sauver les tiens et d'accomplir ton grand destin. Celle qui satisfera ta curiosité infinie."
     
    "Samaïneyh, belle parmi les belles, courageuse parmi les courageuses, l'heure est venue d'enfin faire un choix difficile ! Je sais que la confrontation avec Astria fut corsée, salée. HAHA. Vous avez accepté que l'un des nôtres vous aides, vous pouvez en accepter deux. Assez balabrer, il faut savoir se salir les mains pour protéger ce qui nous est chers."
     
    Berl'in Fer-d'Ours, "L'Egorgeur de Troll", un nom puissant pour un nain qui ne l'est pas moins ! Tes ancêtres te regardent, laissera tu leurs crimes impunis ? Il ne tient qu'à toi de changer cela ! Cela tombe bien, je suis là pour aider ! Après tout, j'ai toujours aimé les Nains, ils sont. Hummm. Délicieux."
     
    Gustavo Federico Alidosi, fier marchand, grand maître de la filouterie, pourvoyeur de contrebande et, à ce que l'on raconte, vendeur d'oignons. Tant de chemin parcouru, tant d'ennemis vaincus. Tu as tant à perdre, ta vie, ton honneur, ta famille. Prenons un moment pour penser à la belle Milla. Que lui arrivera t-il si tu échoue ? Il n'est pas bon que sa famille ai tant lutté contre le lierre Grimpant. Surement, elle sera une des premières victimes du prophète. Pas de panique, papa est là et il va tout arranger..."
      Gustavo, effrayé, parvint cependant à articuler quelques mots.  
    "Mais qui êtes vous, au juste ? "
    "Je suis l'ange déchu, le Dieu sombre, je suis la flamme dans les ténèbres, le souffle de la mort, celui qui s'opposa à Neru et vainquit Otthar en duel, les Dieux me craignent et les Princes Démons m'obéissent. Je suis celui dont on invoque le nom pour faire peur aux enfants, le dernier souffle de terreur, je suis Makith! Faites un choix maintenant, laissez moi vous aider ou restez seul face à vos ennemis car vous les craignez mais ils ne sont pour moi qu'infimes larves.
      Parmi tout les rencontres passées ou à venir, celle ci restera gravée à jamais dans l'esprit de ceux qui y survécurent. Nulle histoire ne rend justice à la terreur qui empli nos héros car dans aucune histoire les personnages principaux ne souillent leurs braies.   La noirceur ce dissipa brutalement et nos aventuriers se retrouvèrent de nouveaux entre eux dans cette salle sombre. Ils ne reparlèrent plus de cette rencontre car, ils le savaient honteusement, ils avaient accepté Makith à l'unanimité.  

    Le chemin des doutes

      Longue est la route pour ceux qui sont loin de chez eux. Plus longue est la route dans un espace métaphorique infini ou le temps et l'espace n'ont aucune rigueur.   La sortie nord du labyrinthe donnait sur le vide. de vaste espaces sinueux et alambiqués semblait se détacher devant les Cavaliers de Abrokälypse, représentant une infinité de chemins à suivre. Il restait deux épreuves avant l'affrontement final. Plus question de faire marche arrière. Le groupe s'élança d'un seul homme vers cette nouvelle étape qui se révèlerait, ils en étaient sur, tout aussi périlleuse.   Trouver son chemin dans un labyrinthe est difficile, mais lorsque le chemin dévie constamment de son cours, comme animé s'une volonté propre, que l'on semble revenir sans cesse au même point, l'épreuve devient mentalement éreintante. Nos aventuriers s'en retrouvant affectés, décidèrent de faire une pause. C'est alors que chacun se retrouva à évaluer son compagnon, soupçonnant traitrise et fourberie. Puis leurs regards convergèrent vers leurs propres personnes. Etaient ils dignes ? Méritants ?   Le poids de la solitude et des responsabilité pesait sur Gustavo. Il avait endossé le rôle de leader et de représentant des Cavaliers de Abrokälypse durant leurs multiples aventures. Jamais il n'en avait tant demander. Lui qui rêvait de voyages et de richesses il avait au moins eu le premier. Mais, aujourd'hui c'est surtout sa femme Milla qui lui manquait. Sa famille adoptive, les Alidosis, avaient toujours été bon avec lui. Si il était resté un simple Tuttofare dans les Les cités libres de l'Est, peut être n'en seraient ils pas là. Le danger qu'il faisait courir à ses proches, les regrets, ses multiples victimes venaient le hanter. Peut être que les Orcs avaient raison. Il n'était qu'une "vermine".   Plus jamais accès à la Forêt de Nadarah. Ces mots la hantaient, lui renvoyant l'horreur de ses choix. Samaïneyh en voulait à ses compagnons mais surtout à elle même. Sa mentalité droite n'avait cessé d'être confronté aux difficultés de la vie. elle comprenait pourquoi Korg était partie. Elle le ressentait aussi, l'appel de la liberté. Courir le monde loin des responsabilités, ne pas avoir à assumer son titre de Professeur de l'université de Vileverde, renoncer à sauver le monde. Peut être pouvait elle encore fuir ? Surement que le prophète la laisserait fuir si elle se présentait sans hostilité. Ses souvenirs et sa morosité l'entrainèrent vers des mémoires plus anciennes, plus difficiles. Elle se revoyait soigner tous ces blessés. Les morts, par centaines dans une guerre menée par des forces lointaines, pour des raisons obscures. Elle se souvint de son meilleur ami, de son amant. Eux, avaient eu la décence de mourir.   Fatigué. Douleur. Putain. Les Kouvîmäars c'étaient bien foutu de sa gueule. Toujours vivant, mais pour combien de temps ? Ces vielles cicatrices le démangeaient aujourd'hui plus que jamais. Ce sont celles de l'esprit qui le torturaient le plus. Le souvenir de l'anéantissement complet de sont régiment, la pendaison de son capitaine, Derek qui chiait dans ses brais suppliant les officiers de ne pas le renvoyer au front. Putain, que des bons souvenirs. Et puis la honte. Celle d'avoir tout abandonné, tourné le dos à son pays, c'être réfugié dans les montagnes. D'autres avaient continués mais lui avait choisit de renoncer, écœuré par une défaite trop rapide et trop brutale. Aujourd'hui, plus que jamais, il se sentait plein de regrets. Il aurait du y rester sur cette putain de plage, il aurait emporté quelques guignolos de plus avec lui, il en était arrivé à se dire qu'ils auraient pu tenir. Refaire le match dans ça tête une fois de plus. Amère est la défaite.   Il aurait du refuser. Il aurait construit le combatrobot 5 000 000 et il les aurait tous éclatés. Les Dieux, ont promis de la puissance, ils ont intérêt à lui en donner parce que là ça chauffe. Il aurait du rejoindre le prophète, là au moins il serait au chaud attendant la victoire. Marre de ces Dieux, la coupe est pleine. Depuis le début il était manipulé. Par Gaudron, par l'L'Aube Éternelle et maintenant par Arken Tabor. Le bon Manolito avait beau devenir de plus en plus fort, il n'était jamais tranquille. Son gant lui cassait les pieds et il avait cramé le bas de sa robe. Bref, une journée de merde. Tout ça pour gagner quoi ? Que dalle. Il méritait des processions de reconnaissance, des fidèles admirant sa puissance et un bon bain chaud. En plus, Chougya était coincé toute seule et son village Trouagemme devenait méconnaissable. Une honte ! Son estomac se noua en pensant à ceux qui l'attendaient à l'autre bout du monde. Les Mille-Crocs commençaient à lui manquer. Peut être même ne les révéraient ils jamais ! Le monde pour un verre d'Histériole !   Mais qu'avaient-ils tous à déprimer comme ça ? Sardacyan venait de refuser une tranche de jambon séché, ça ne lui ressemblait pas. Tant pis, ça en faisait plus pour lui, héhé. Surprise, il restait d'autres tranches au fond de son sac. Une de mangée dix de plus de retrouvées. Bien sur, ce monde puait la sorcellerie et les dieux pourrav' mais bon, il avait une vengeance à accomplir. Le glabre allait se prendre un bon coup de marteau des familles puis il pourrait faire corriger son tatouage, fois de Berl'in Fer-d'Ours, dit "L'Egorgeur de Troll", on sera rentré pour le diner. La perspective le fit sourire. De l'espace qui l'entourait surgirent de nombreuses silhouettes. Des nains, ça changeait des grands fragiles. A la tête de la procession se trouvait l'ancêtre. Le grand Barakor, lui même, lui jetait un regard dur. Puis il rugit.  
    "Bande de gougniafiers, vous aller vous laisser abattre par une raclure de bidet aussi facilement ? Non mais déjà que vous aviez pas bien l'air costaux mais maintenant vous ressemblez à des Elfes enrhumés. "
      Le groupe surprit par l'engueulade se regarda sous un jour nouveau. Les doutes semblaient s'être dissipés instantanément balayés par le Nain peu subtil. Lorsque ce dernier reprit ce fut d'une voix forte et imposante.  
    "Sort de là vermine, tu crois qu'on ne te vois pas caché dans la brume ?"
      Une silhouette terrifiant remplit alors l'espace opposé aux nains. Un immense brouhaha de forges retentissante envahie alors l'atmosphère.  
    "MANOLITO, sale putois, si tu veux une seconde chance il va falloir la demander gentiment ! Je suis un être plein de pardon et de miséricorde, laissez moi vous aider et agenouillez vous devant moi ! Ne suis-je pas d'une grande clémence ? Vous n'allez pas vous reposer sur ces vieux barbus en guenille !"
      L'intervention suscita de vigoureuses protestation du coté des ancêtres. Les Nains sont têtus et brulants, les nains morts sont exécrables et incontrôlables. Heureusement, le chaos fut vite réglé. Aucun des Cavaliers de Abrokälypse n'avait confiance en Charemn le Déchu et leur précédentes confrontation c'était mal terminée nul n'était enclin à retenter l'expérience. D'ailleurs, Berl'in aurait probablement aplatit de son martaux quiconque aurait hésité.   Le vote fut donc unanime et l'équipe, qui avait traversé une période de doute s'en retrouva considérablement renforcée.  

    La vision du futur

      L'aide des anciens fut la plus précieuse pour naviguer dans le chemin des doutes et bientôt les Cavaliers de Abrokälypse arrivèrent à leur ultime épreuve, la vision du futur.   Un œil unique et rayonnant représentait le dernier choix que nos héros auraient à faire. Ils s'arrêtèrent un instant conscient de l'immensité de ce qu'il restait à accomplir puis d'un commun accord, plongèrent vers leur destin.   Lorsqu'ils ouvrirent les yeux, nos héros se trouvaient dans une pièce sombre (pour changer), éclairée par des torches fixées au quatre coins. Une odeur de sang mêlée à celle de cadavres emplissait l'espace. Puis il remarquèrent où ils se trouvaient. Aux murs étaient enchainées plusieurs silhouettes de divers tailles, retenues seulement par les poignets. Les aventuriers firent le tour des corps rendus facilement identifiables pars les planches de bois accrochées autour de leurs coups et sur lesquelles on retrouvait le nom des victimes.   Le corps d'Ank'or pendait misérablement. Sur l'inscription en bois on pouvait lire : adorateur des anciens Dieux, Loyaliste, égorgé.   Le corps de Pelador reposait en position assise. Sur l'inscription en bois on pouvait lire : Collaborateur avec les ennemis de l'empire, Loyaliste, étranglé.   Le corps de Korg gisait sur le sol, sa tête reposant sur un présentoir. Sur l'inscription en bois on pouvait lire : Saleté d'Orc, esclave fuyant, décapité.   Le corps de Paellas était attaché à un arceau de fer, de sa bouche avait coulé du sang maintenant séché. Sur l'inscription en bois on pouvait lire : Engeance Elfes noir, colporteur de discours anti patriotique. Langue coupée jusqu'à l'asphyxie.   Le corps d'Abner Dévénarym trainait sur le sol. Sur l'inscription en bois on pouvait lire : Loyaliste. Ecartelé.   Abasourdis, nos héros ne pouvaient croire leurs yeux. Était-ce là le futur qui adviendrait si ils échouaient ou pire, s'ils réussissaient ?   Gustavo guida ses compagnons vers la sortie. Il devait savoir ce qu'il était arrivé à sa famille, ce qu'il était arrivé à Milla. Le groupe remontât les escaliers qui menaient à la sortie et, à la surprise générale, se retrouva dans une vaste courre animée. A peine eurent ils posé un pied dehors qu'un jeune homme bien accoutré les interpelât.  
    "Alors, qu'avez vous pensé de notre exposition ? J'espère que vous avez pu profité de l'expérience en toute intimité ! N'hésitez pas à la recommander à des proches, nous sommes ouverts tous les jours ! Vous avez de la chance, le donjon noir offre bien des spectacles et aujourd'hui est justement jour d'exécution !"
      Trop étonnés pour répondre, nos héros restèrent pétrifié. Le crieur ne leur prit pas ombrage et se mit à alpaguer une famille qui passait à proximité, les enjoignant à visiter l'expositions. Peu à peu, observant leur environnement, les héros se rendirent compte qu'ils se trouvaient dans l'immense cours du Le donjon noir à Erionth. L'immense endroit était agrémenté d'imposant pilonnes sur lesquels étaient accrochés des cages emplies de prisonniers faméliques. De nombreuses familles aisées étaient venues profiter du spectacles participant à des ateliers d'interrogation de prisonniers. Halfelin, Tieffelin et Orcs servaient de porteurs, de serviteurs. Des esclaves. D'autres prisonniers avaient eu moins de chances, de nombreuses potences avaient également été érigées desquelles pendaient autant de cadavres.   S'approchant d'un panneau détaillant le programme des festivités les Cavaliers de Abrokälypse découvrirent qu'Arken Tabor devait être exécuté enfin de journée. Tel ne fut par leur stupeur lorsqu'ils remarquèrent que le symbole de le symbole de l'Abrokälypse était devenu celui de l'opposition à l'Empire Boréal. En conséquence il était interdit de l'arborer. L'écriture semblait également avoir été changée et nombre des visiteurs s'exprimait dans la langue étrange des impériaux. Luth c'était fait proclamer Reine-gérérale et avait étendue son domaine par delà les Mille-Crocs et en Forêt de Nadarah. Son regard se tournait maintenant vers les peuplades Jinane, de nombreuses affiches de propagandes laissant entendre le début d'une campagne prochaine.   A peine le groupe renseignés sur la situation qu'un bruit d'explosion provoqua un mouvement de panique dans la foule. Les fuyards se dirigeaient vers les portes extérieures qui commençaient à se refermer. De celles du Le donjon noir sortit une multitude de soldats lourdement armés. Les quelques silhouettes qui tentèrent de libérer des prisonniers furent rapidement abattues depuis les remparts en en quelques minutes, le calme fut rétablit. Les Cavaliers de l'Abrokälypse qui se dirigeaient vers les portes ne parvinrent pas à les atteindre à temps et se retrouvèrent enfermés avec un petit groupe à l'intérieur.   C'est alors qu'une femme imposante descendit l'escalier menant au donjon noir. Héro adjoignit immédiatement tout le monde à s'agenouiller devant la reine-générale Luth. Alors que tous s'agenouillaient et que le temps semblait tout à coup s'écouler au ralentit, une voix calme et posée s'infiltrat dans les pensées de nos aventuriers.  
    "Oui, vous avez raison, il faut savoir ce rendre à l'évidence, savoir plier le genoux. Face à la domination et l'oppression, il faut parfois être conciliant. Là est le vrai courage. Plier pour mieux se relever. Vos corps sont si lourds et vos taches si difficiles. Pourquoi ne pas se soumettre pour une fois? Se mettre le monde a dos n'est pas votre chemin."
      Manolito avait déjà un genou à terre et attendait que ses amis, ployant sous un poids invisible en fassent de même. Mais l'un d'entre eux tenait fermement debout. Maintenant, seules deux silhouettes se faisaient face. Sardacyan Tawârîkh regardait son ennemis de toujours dans les yeux. Il sortit son épée devant celle qui s'appelait autrefois l'arc-régente.   Jamais plus.   La silhouette féminine se déforma et laissa place à un immense dragon noir aux yeux rouges. Pris de frénésie, le vieux guerrier se hâta au contact de la bête. S'attendant à une mort seule et vaine, il fut surprit lorsqu'à sa droite il vit Berl'in Fer-d'Ours le dépasser, les yeux exorbités poussant un hurlement de rage. Sardacyan évita de justesse les mâchoires de la créature et, murumarant quelques paroles incompréhensibles, doubla de taille. Le dragon n'était pas un adversaire à sous estimer et il repoussa d'un coup de queue le Nain. Sardacyan mit rapidement ses deux épées entre la patte du dragon et lui même mais les griffes de la créatures s'enfoncèrent tout de même dans son épaule. Le guerrier se dégagea anticipant la morsure qui suivrait mais alors que les dents ascerées de la bête s'apprêtaient à le broyer, un carreau vint transpercer son œil. Gustavo se tenait debout le genoux tremblants mais les mains fermes. Sardacyan esquivant le coup de queue qui venait vers lui et de concert avec le barbare enragé, frappa le flan de la bête. Sa blessure à l'épaule se referma et un rayon lumineux vint frapper la bête. Le sol se mit à trembler et un élémental surgit pour ceinturer l'animal. Samaïneyh murmurait invocations et incantations à une vitesse jamais égalée. Ses yeux jaunes emplis de détermination allaient de ses camarades à la créature, envisageant le champ de bataille tactiquement. Jamais elle ne laisserait ses camarades tomber de son vivant. Sardacyan repoussa de nouveau les griffes de la bête tentant de fixer son attention au profit de Berl'in situé sur son flan. Mais le dragon de dégagea d'un coup d'ailes, reculant de plusieurs mètres. Gravement blessé, de nombreux carreaux perforaient son crâne. Tentant une dernière attaque mémorable la bêtes ouvrit sa gueule d'où surgirent des flammes. Mais ces dernières furent repoussées par une boule de feu gigantesque. Manolito le doigt tendu luttait mentalement contre la créature. L'effort faisait abondamment couler la sueur sur son visage qui se déformât d'un rictus.  
    "Il ne faut pas jouer avec le feu" dit le gant espiègle.
      Le flammes recouvrirent le dragon qui hurla une dernière fois, sa silhouette carbonisée par le sort. Mais, surgit du brasier Luth sous sa forme humaine. Equipée d'une armure spartiate et armée d'une lance et d'un bouclier, elle se lança à l'assaut des Cavaliers de l'Abrokälypse. La forme virevoltante la rendait difficile à atteindre et Berl'in fut projeté d'un coup de bouclier. Clairement, elle n'avait rien perdue de sa force de dragon. Le spectacle était magnifique. Dangereux mais magnifique. Parait une attaque de Sardacyan elle fit virevolter sa lance qui perforât d'un coup, d'un seul els invocations de la druidesse. Un Salto arrière et elle évitait le trait de feu de Manolito, d'un coup de bouclier, elle déviait le tir de Gustavo. Le combat fut âpre et dur mais les Cavaliers de l'Abrokälypse finirent par triompher. D'un revers de la lame, Sardacyan désarma son adversaire et lui enfonça sa lame dans le corps.   Le silence retomba sur la cour. Le temps ce figea et les flèches des arbalétrier menaçant les aventuriers restèrent figés dans leurs instruments. Trois silhouettent apparurent alors, les Kouvîmäar.  
    "Nous sommes tellement fiers de toi Sardacyan. Quel chemin tu as parcouru ! Tu nous a tant aidé, il est mainteant temps pour nous de te rendre la pareille, de vous rendre la pareille Cavaliers. Ekhaptiros(person:72b572fe-cc00-49b6-bf03-d6efc79ff939) ne peut maintenant plus rien contre nous. Bonne chance @[Cavaliers, l'heure est venue de triompher.
      Se sont des Cavaliers de l'Abrokälypse fatigués mais satisfaits qui disparurent du futur et remirent pied, dans le présent.  

    Acte 3 : Apothéose de l'Abrokälypse

      Toute bonne aventure se finit par un donjon. Celui qui faisait face aux aventuriers prenait des formes multiples. Pour Sardacyan Tawârîkh, il s'agissait du donjon noir plus ténébreux et imposant que jamais. Pour Samaïneyh, il s'agissait d'une version sombre de l'université de Vileverde, là ou elle avait fait face à des critiques acerbes et des professeurs abusifs. Pour Manolito, le donjon était une abomination qui lui rappelait le sanctuaire de l'L'Aube Éternelle, il en frémit. Pour Gustavo Federico Alidosi, c'est un terrible camp Orc, rappelant son enfance, qui le dominait. Pour Berl'in Fer-d'Ours, dit "L'Egorgeur de Troll" il s'agissait d'une forteresse Duergar dont les récits avait terrifié son enfance.   Comme seul Néruvien, les Cavaliers de l'Abrokälypse passèrent les portes du terrible édifice.   L'intérieur ressemblait terriblement à celui de la chapelle ou ils avaient affrontés le prophète pour la première fois. Les murs décrépits étaient partiellement recouverts de lierre et une odeur de renfermée se dégageait du bâtiment. Un embranchement s'offrait aux héros qui choisirent de partir sur la droite. A peine eurent ils fait quelques pas qu'un piège se déploya sous leurs pieds blessant Gustavo et Manolito, ça commençait bien..   Après cette légère mésaventure, il fut décidé qu'inspecter les couloirs pour éventuellement voir si ils seraient piégés pouvait s'avérer une idée décente.   Le groupe procéda alors minutieusement inspectant chaque recoin du couloir lors de leur progression et parvint sans encombre dans une grande pièce sans autre accès. Tombèrent alors sur eux une multitude de créatures plus infames les unes que les autres. Difficile de croire qu'ils combattaient aux cotés de certain des Princes Démons tant la ménagerie qui se présenta à eux semblait sortie du tréfond des enfers. Néanmoins, les aventuriers finirent par s'imposer largement. Un massacre en règle qui mériterait sa place dans les chroniques de L’Inquisition sacrée du levant.   Fouillant la pièce, les aventuriers firent une découverte inattendue. Dans un coffre poussiéreux, un balais volant attendait son heure de gloire. Si la gloire n'était pas toujours la rançon des Cavaliers de l'Abrokälypse, ils avaient utilité pour un tel objet. Une stratégie de désamorçage de pièges ambitieuses fut alors mise en place. Gustavo avancerait le balais entre les jambes et si un piège se déclenchait, il resterait suspendu en lévitation. La stratégie se révéla rudement efficace à l'exception des pièges magiques qui martyrisèrent notre cher Roublard. Parvenu à proximité d'une pièce étrange le groupe entendit alors un être psalmodier. Tous se figèrent reconnaissant alors la voix du prophète. Les aventuriers se postèrent alors à l'angle pour échafauder une stratégie des plus Abrokälyptique.   Le prophète continuerait ses invocation effanées. Contrôler Ithilvion c'est pas chose si facile. Mais il était près du but, très près. Dans quelques heures il serait enfin un Dieu et enfin il rejoindrait son maître Silas Ravenhood où qu'il soit, il l'avait attendu si longtemps. Le prophète puisa de nouveau de l'énergie dans la Rûne de Tâl Malyôon dont l'éclat commençait à faiblir drastiquement. Bientôt elle serait vide et lui même aurait finit sa transformation. Vicélion attendait patiemment dans un coin de la pièce tapotant son index contre son coude au rythme d'une chanson populaire de Brastyon. il avait été un serviteur des plus compétent et dévoué et serait récompensé en conséquence. Après tout, même les dieux ont besoin de serviteurs.   Soudain, une silhouette apparut dans l'encadrement du couloir. Le prophète le reconnut immédiatement, il s'agissait d'un de ces misérables Cavaliers de l'Abrokälypse, Sardacyan Tawârîkh. Ces vermines avaient la peau dure, soit, il leurs ferait une petite démonstration de sa nouvelle puissance.  
    "Ainsi vous êtes venus. Profiter de mon état actuel pour vous rendre invisible, quelle stratégie minable. je suppose que vous voulez savoir pourquoi j'..."
      Mais le prophète ne put terminer sa phrase. Une silhouette pénétra à une vitesse ahurissante dans la pièce zigzagant entre les piliers. Un Gnome sur un balais ? Le Dieu en devenir n'eut pas le temps de finir sa pensée que le gnome lâchait un large paquet sur le sol et murmurait quelques paroles imprégnées de magie. Une bombe. La détonation souffla la pièce blessant gravement Vicélion. débarquèrent alors un nain enragé, un humain sanguinaire et un élémental de terre. Clairement il allait falloir calmer ces jeunes imbéciles. prophète tandis alors un doigt vers le ciel et alors que les trois assaillants s'approchaient dangereusement, une pluie de météores brulants traversa le plafond pour s'abattre sur eux. Il recula alors puis puisa de nouveau dans la rune se préparant à prononcer les mots qui causent la mort. Soudain, la salle se fit noire et la silhouette de Makith s'abattit sur lui. Une griffe se planta dans son bras et une autre tenta de le transpercer de part en part. Effectuant un rapide signe des mains il prononça un sort de bannissement, renvoyant l'abomination dans son plan. La plaisanterie avait assez durée, il devait pas laisser aux aventuriers le temps de se remettre et finir le travail une fois pour toute. A peine eut il formulée cette pensée qu'une lame lui trancha la gorge. Une créature difforme mis femme mis serpent aux mains d'acier venait de lui sectionner la trachée, Astria . Quelques centimètres de plus et il serait mort. Une goutte de sueur perla sur son front et il puisa de nouveau dans la rune. Les talents du prophète lui furent bien utile pour éviter la pluie de coup que la prince démon déchainât sur lui. Leur combat se déroulait à une vitesse imperceptible, les Cavaliers de l'Abrokälypse avaient à peine eu le temps de commencer à ce relever. Son intuition lui signala trois silhouettes sur ces arrières, les Kouvîmäars, ces saletés. Il concentra son énergie sur con cou blessé et régénéra la coupure. Esquivant un marteau, il attrapa la lance géante de Sorô'Urüz déchainant une force électrique qui le pulvérisa. Mais être capable d'anticiper ses adversaires est une chose. Pouvoir réagir en est une autre. Bannir Makith c'était révélé une dépense d'énergie nécessaire mais considérable, il commençait à sentir la rune faiblir dangereusement. prononçait les six mots qui arrêtent tout être il vida entièrement le réceptacle à énergie, pétrifiant Astria. Tendant une main vers Mê'gu et son marteau il prononça les vingt trois mots de mort, pulvérisant son adversaire. Plus que un. Seul et en d'autres circonstances il aurait probablement perdu ce combat mais dans son monde et aider de la Rûne de Tâl Malyôon il était plus fort. "Retourner ta propre magie contre toi, désolé l'ami mais c'est la fin pour toi". Un rayon jaillit de sa main et transperça le dernier Kouvîmäar qui s'évapora dans un bruissement d'éclairs. Alors qu'il se tournait vers Astria, cette dernière se libéra du maléfice qui l'emprisonnait et formulait un sort de bannissement sur elle même, retourna dans son plan. Bon, il avait maintenant le temps de s'occuper des vermines venues l'affronter. Ils leurs faudrait quelques secondes de plus pour finir de se relever. Baisser sa garde se révéla de nouveau une grossière erreur qui prit, cette fois, la forme d'un carreaux lui traversant le cou. Comment avaient ils pu réagir aussi vite ? De Gustavo émanait deux auras, celles de Val'Alor et celle des anciens. Ca compliquait les choses, il était bientôt à sec. Il jeta un regard à Vicélion inconscient sur le sol, aucune aide ne viendrait de ce côté. Il fallait toujours tout faire sois même. Il évita un trait de feu provenant du Gnome puis arrachât le carreau figé dans son cou. Prononçant quelques mots de guérison qui refermèrent la plaie, il en prit un autre dans le bras. Ca commence à faire beaucoup là, non ? Il évita les lames de Sardacyan Tawârîkh pour mieux ce manger un coup de marteau de Berl'in qui l'envoya au sol. Esquivant un rayon ardant il se releva tant bien que de mal pour prononcer les mots-qui-tuent-les-ennemis pulvérisant l'élémental de pierre. S'attardant sur les Cavaliers de l'Abrokälypse il prononça un sort de bannissement de groupe. Mais alors que l'effet commençait à se faire sentir, le sort se dissipât. Manolito venait de contrecarrer son sort une première fois. Puis une deuxième. Puis une troisième. Tremblant de rage et salement blessé, le prophète mit alors les mains au sol et libéra tout ce qui lui restait d'énergie. Berl'in et Sardacyan furent propulser d'une quinzaine de mètres en arrière et tombèrent inconscients. Manolito se transforma alors en gorille, près à bondir sur son ennemis, mais ce dernier était trop déterminé et fort. Puisant au fond de lui même il libéra de nouveau une pluie de projectiles mettant hors combat ses adversaires.   Le prophète crachat alors du sang. Sa respiration était saccadée et sa vision trouble. Il était arrivé au bout de ses retranchements, ils avaient bien faillit réussir... Il se redressa alors, l'heure était venue de devenir un Dieu. Mais face à lui se tenait un Gustavo sanguinolant, le bras tendu une arbalète à la main. les yeux du prophète s'écarquillèrent. Il tenta d'ouvrir la bouche, de prononcer une parole, de lever les mains. Un carreau transperça son œil droit dans son crâne.   La silhouette du prophète s'écroula mollement sur le sol. L'instant d'après un vieillard l'air affable tout vêtu de noir apparu à ses cotés.  
    "Tiens, je pensais que ça serait plutôt le Nain qui y arriverait ! Comme quoi les prédiction ! HAHAHA. Ne t'en fais pas, j'ai stabilisé tes amis. Un travail magnifique mon petit Gustavo, magnifique. Ne t'en fais pas pour la suite je m'occupe de tout. Quoi, tu t'attendais à des remerciements ? A une horde de trompettistes ambulants ? Bah, je vous laisse gérer ça entre vous ! Et bien, je pense qu'il ne nous reste plus qu'à nous dire au revoir !"
      Un voile sombre entoure alors les Cavaliers de l'Abrokälypse. Une sensation familière emplis Gustavo qui se sent transporter vers un autre monde. Alors que le ciel d'Abrasia et ses étoiles apparaissent, une dernière parole surgit dans l'esprit de nos héros.  
    "Ah, au fait, j'oubliais. Bonne année 512."
    Sous Intrigues

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