Berl'in Fer-d'Ours, dit "L'Egorgeur de Troll"

Berl’in Fer-d’Ours dit “l’Egorgeur de Troll” est un pur produit de Mek. Issue d’une famille de combattant, qui peut se vanter d’arborer le puissant et célèbre Barakor dans les branches de son arbre généalogique.   Dès son jeune âge, il se comportait comme une brute lorsqu’il s’agissait de régler les problèmes, pour le plaisir à peine dissimulé de son père, soldat de métier.   Ses mauvais comportements furent domptés par l'entraînement militaire nain, dans lequel il trouva une source d’épanouissement. Bien qu’il ait appris la nécessité de la discipline et de la tactique, il retrouvait son caractère impétueux lorsqu’il fallait faire parler les armes, ou simplement lorsqu’on le provoquait un peu trop. Trépignant d’impatience, même en 2eme ligne, il finissait souvent par charger seul pour rejoindre les 1er lignes dans la bataille.   Il ne tarda donc pas à y être affecté. C’est dans le régiment de Berserker, les Mêgim'ruks Sanglant, qu’il trouva sa seconde famille et son maître d’arme dit “Le Rige”. Ce dernier vit en lui autre chose que de la colère brute. Plutôt une énergie débordante, qui ne demandait qu’à faire tournoyer les haches dans le corps de ses ennemis. Le Rige avait trouvé quelqu’un comme lui, capable de combattre avec des Berserkers, mais en restant relativement calme et capable d’analyse parmi les enragés. Il lui apprit à canaliser son énergie plutôt que sa colère afin de conserver ses pensées clair pour réagir aux mouvements de l’ennemis. Il lui montra comment contrôler son corps pour attaquer rapidement, plutôt que tout donner dans de lente attaques colériques. Il lui enseigna l’art de manier les haches naines, notamment celles à deux mains.   Berl’in progressa avec l’expérience. Comme Le Rige, il savait raisonner sur le champs de bataille tout en restant efficace avec sa hache. Il était devenu lieutenant et second du Rige. Au regard de ses performances, sa légitimité à ce poste ne prêtait pas à discussion dans le groupe. On dit alors que depuis le ciel, Zâdda Ne'lithril l’avait repéré et avait décidé que le temps de sa gloire était venu. Ce jour là, le régiment des Mêgim'ruks Sanglant affrontait, comme souvent, un détachement de Gobelins qui tentaient à nouveau de conquérir des galeries naines. Cette fois ci, l’issu du combat était incertaine. Les Gobelins avaient dans leurs rangs, on ne sait comment, un troll particulièrement puissant. Des runes magiques brillaient sur le corps de ce dernier, et ses yeux luisaient d’une rage folle. De son marteau de guerre, il décimait les nains du régiment. Pour la première fois de sa vie, Berl’in vit Le Rige sonner la retraite de ses troupes. Alors qu’ils se repliaient, Berl’in se retourna et constata que leur commandant était restait en arrière pour protéger leur fuite. Le Rige fauchait les Gobelins à la pelle avec sa hache, au milieu d’une marre de sang ennemie. Berl’in assista impuissant à la suite. Le troll fonça sur son maître qui parvint à esquiver la charge du monstre. Mais les entailles de ses rapides coups de haches se refermaient aussitôt sur le corps du troll. Le Rige brandit alors sa hache dans une posture que Berl’in ne connaissait pas. L’ arme se mit à vibrer d’une lueur magique qui laissait présager un coup dévastateur et une victoire inespérée. C’est alors qu’une lame transperça le corps du vieux nain. Un gobelin avait profité de sa concentration pour l’attaquer furtivement par derrière. Tandis que le sang coulait de la bouche du Rige, il semblait perdre le contrôle de son attaque. Sa hache se mit à vibrer puis explosa en mille morceaux. Le Rige tomba à genoux, épuisé et transpercé par une lame empoisonnée. Berl’in chargea en direction de son maître, trop tard. Le troll venait d’élever son marteau dans les airs et, les runes de ses bras rayonnant intensément, il l’abattit sur le nains blessé. La puissance du choc fit trembler la galerie où ils se trouvaient. Troll, nains, Gobelins. Tous descendirent violemment d’un étage dans un fracas assourdissant de roches.. Alors que tous souffraient de la chute, le troll se relevait en écartant les décombres. Ayant perdu son marteau, il attrapait les nains un à un pour séparer à main nu, leurs têtes de leurs corps. Berl’in puisa dans ses dernières forces pour se relever et attirer l’attention du monstre sur lui, afin de sauver les derniers survivants. Alors que le troll semblait décidé à lui saisir la tête, Berl’in, ayant perdu son arme dans la chute, jouait d’esquive. Tandis que le troll, énervé par cette attitude, concentrait son attention sur lui, les blessés tentaient de fuir. A force de surveiller l’évacuation du coin de l’oeil, Berl’in ne vit pas venir le puissant poing du troll. Projeté dans les décombres, le souffle coupé, il voyait sa dernière heure arriver. Pour l’honneur, il essaya de se relever une dernière fois afin de mourir debout. En prenant appuie sur le sol, il sentit dans la paume main droite une sensation de...fureur. Elle provenait d’un objet dans le sol, dont il venait de toucher le manche. Alors que le troll approchait, il saisit ce dernier. Le troll attrapa la tête de Berl’in dans sa main et commença lentement à l’écraser. Berl’in sentit alors son bras droit bouger, il l’aurait juré, tout seul. Une hache luisait maintenant à la lumière des torches. Un filet de sang coulait de son tranchant affutée. Il venait de trancher la gorge du troll, qui tomba en arrière pour mourir dans une courte agonie gargouillante.   Ainsi, les Mêgim'ruks Sanglant sortirent à nouveau victorieux de leur combat, et la légende de “l’Egorgeur de Troll” était née. La hache qu’il avait trouvé n’était autre que Màzruk, la deuxième hache perdue de e Zâdda Ne'lithril. Beaucoup voyait alors en Berl’in, un élu du nain légendaire. Fort de son exploit et de cette aura, Berl’in il fut nommé au commandement du régiment des Mêgim'ruks Sanglant avec lequel il accomplit de nombreuses autres missions avec succès. Afin de combattre comme son maître lui avait enseigné, il avait transformé la célèbre hache en hache à deux main, en faisant rallonger le manche par le meilleur forgeron de Mek. Fidèle soldat de la cité, sa loyauté ne faiblit jamais.   Avec son régiment, il fit partie des nains restés enfermés dehors, lors de la période de 35 ans de sûreté déclenchée par l’attaque de Tchek'Oulma.   Avec son régiment, il campe maintenant dans les montagnes, attendant que Behem rouvre ses portes. Afin de survivre, il accepte et mène avec son régiment des missions commandité par quiconque paye bien. Quelles soient dans un but nobles ou pour servir de noirs desseins. Mais son coeur et son âmes restent fidèles aux nains des montagnes.
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