Kouvîmäar
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Traduction runique d'une inscription murale d'un temple abandonné aux pieds du Toit du monde aux Mille-Crocs (traducteur : mage Idrib Kalvéssien).
" Les hommes devinrent avides de territoires et prirent le notreLes elfes nous montrèrent le mépris et nous poussèrent dans les montagnesLes nains jalousèrent notre placeNous allions disparaître, percés par la flèche, empalés par l'épée et décapités par la hache.Nous étions acculés aux pieds des montagnes centrales d'AbrasiaTâl Malyôon eut de la tristesse pour notre peuple et se changea en foudreMê'gu fut accablée par tant de haine et son cœur devint glaceSorô'Urüz explosa de rage et de flammes quand les premiers enfants tombèrentTous trois disparurent et les armées ennemies étaient sur nousNotre peuple allait disparaître et notre race s'éteindreDans l'indifférence d'Abrasia et de ses dieuxC'est alors que les éclairs frappèrent les hommesLe blizzard changea les elfes en blocs de glaceLa terre s'ouvrit sous les pas des nainsNos ennemis connurent la peur et la mort et s'en allèrentJamais cette bataille ne fut inscrite dans leurs livres d'histoireMais elle fut gravée dans nos cœursEnfin, nous étions protégés. Enfin, nous pûmes connaitre la paix.Tâl Malyôon, Mê'gu et Sorô'Urüz devinrent " Kouvîmäar " (traduction probable : les éthérés)Jamais ils ne nous abandonnèrent.Tâl Malyôon était notre guide, il devint notre source de vieMê'gu était notre nourricière, elle devint notre puissanceSorô'Urüz était notre bâtisseur, il devint notre avenirIls abandonnèrent leur conscience pour devenir ceux qui ne nous quitteront jamaisAbrasia ne s'est pas occupée de nous, nous ne nous occuperont pas d'elleKouvîmäar ne s'occupe que de notre peuple " Marrenhâar, le mot est unique. Dévor'yôn, le geste est précis. Säârg' rîm, la faiblesse n'existe pas. Tuhulm Füst, la colère est précieuse. Koüvimäar, la violence est libre.
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