Le Nécroticon
Alors que Thülaë expérimentait les limites de son art, la nécromancie, elle parvint à la conclusion que cette pratique pouvait apporter beaucoup à la vie. La nécromancie pouvait être une réponse à l'imperfection de la vie qu'est la mort. Mais Thülaë se rendit compte également que bien peu serait humble devant ces possibilités ou la manipulerait sans respect.
C'est ainsi que l'écriture du Nécroticon fut commencée. Durant plusieurs décennies, la disciple d'Ormandus Magelstaq retranscrit tout son savoir sur l'art de la nécromancie. Pages après pages, elle s'évertua à faire comprendre l'essence de cette maîtrise. Mais alors qu'elle l'avait achevé, elle se rendit compte qu'elle ne pouvait le transmettre à personne... Une arme. Voilà ce qu'elle avait créée. De nombreuses années, le Nécroticon resta dans la cabane de Thülaë, inutile. Lorsque vint le jour où Thülaë en eu assez de vivre, de lassitude, elle alla trouver un repos sans ennui dans le Tertre des âmes. Elle ne laissa aucune indication sur l'emplacement de sa sépulture, mais assurément, elle emporta le Nécroticon avec elle. Il eut été plus sûr de le brûler, mais personne ne veut disparaître. La mort n'effraie pas les nécromants, ils l'acceptent comme étant omniprésente. Mais même eux espère laisser un souvenir, une trace de leur passage. Thülaë n'y fit pas exception...
Le contenu du Nécroticon est hautement ésotérique et son savoir ne doit en aucun cas être pris à la légère. Voici son sommaire :
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