Anmark
L’Anmark est un sous-continent de l’Aroia qui devint particulièrement influent sous le dominion des Anarrois. Cette population humaine s’est définie durant la majeure partie de son Histoire par l’héritage d’une mythologie commune, la Duivenzà, ainsi que d’un système de justice commun, fondé sur les édits du Conseil de Justice. Au-delà de ces origines antiques, qui remontent aux premiers siècles, l’Anmark est considéré par les régions voisines comme particulièrement expansionniste et mercantile.
Durant l’Âge d’or, l’Anmark envoit des missions aux quatre coins du monde, diplomatiques pour les unes et militaires pour la plupart. Certaines de ces conquêtes furent couronnée de succès mais l’échec de la colonisation du grand nord et l’exil de la plupart des dhants mirent un terme à cette époque. L’Anmark se recroquevilla, tomba dans des guerres intestines et son prestige s’effondra.
Durant l’Âge d’or, l’Anmark envoit des missions aux quatre coins du monde, diplomatiques pour les unes et militaires pour la plupart. Certaines de ces conquêtes furent couronnée de succès mais l’échec de la colonisation du grand nord et l’exil de la plupart des dhants mirent un terme à cette époque. L’Anmark se recroquevilla, tomba dans des guerres intestines et son prestige s’effondra.
Géographie
L’Anmark, situé au sud de l’Aroia, est traditionnellement bordée au sud par l’océan de brumes, à l’ouest par l’Essava, à l’est par le golfe d’Abterode et au nord par le Nkemil. Cependant, comme il s’agit d’une région culturelle, ses frontières sont imprécises et mouvantes. Elles dépendent essentiellement du consensus des élites intellectuelles des pays qui se réclament de la région, ainsi que de la prédominance de l’anarrois, une famille de langues qui domine l’Anmark.
Bien que plusieurs fleuves et chaînes de montagne aient déjà servi à de limite entre le nord et l’Anmark, ces frontières géographiques ont été démenties par l’Histoire et les mouvements de population à de nombreuses reprises.
Climat
L’Anmark se situe sous le « tropique du Capricone ». Il bénéficie d’un climat méditerranéen le long de ses côtes et continental à l’intérieur de ses terres, bien que l’extrême nord soit aride. En outre, le sud de l’Anmark, placé sous un climat méditerranéen jusqu’en 1511CR, subit la rigueur d’un climat polaire suite à la destruction du Venwar par les Seigneurs originels.Fleuves, rivières et montagnes
L’Elcingen, qui va se déverser dans l’Essava est le plus grand fleuve de la région et réunit le long de ses rives plusieurs des villes les plus peuplées de l’Anmark, notamment la cité du Guerandil et Belfont.Demographie
Population
Durant les Temps Sombres, la population de l’Anmark est relativement limitée contrairement à d’autres provinces d’Eirdchelen. Cette population s’effondre à seulement 4 millions d’habitants durant la bataille de Silacruz. Durant la Reconstruction, la population se reconstitue progressivement mais il n’y a pas de véritable boom démographique avant le VIIIème siècle, au début de l’âge d’or. L’Anmark connaît deux grandes vagues d’immigration en provenance du continent de l'Éverade : la première au IIème siècle, comme résultat de la fin des Temps Sombres, et la seconde au IXème siècle, l’Âge d’or commençant plus tôt en Anmark que dans d’autres régions.Langues
L’anarrois est très majoritairement parlé dans l’Anmark. Il en existe cependant plusieurs variantes locales. De plus, le Referain dispose de sa propre langue. Les principales variantes de l'Anarrois sont :- L'Hausserois, dans les régions centrales et méridionales
- Le Sandoréen, dans la région septentrionale
- Le Guelenbourgeois, dans la région orientale
- Le Sardacin, dans la région occidentale
Histoire
Préhistoire
Bien qu’il ne fut pas un des berceaux de l’humanité en raison de son hiver rude, l’Anmark fut l’une des premières zones à attirer des homo sapiens en raison de son climat clément durant la majorité de l’année. L’agriculture et le tissage furent longtemps les industries les plus importantes de la région. Quelques villes humaines ont émergent au XXIIIe siècle avant CR.Temps sombres
La région étant pauvre en ril, elle attira peu les guendens durant les premiers temps de leur civilisation. L’Anmark, dont la technologie se limitait alors à des outils de bois et de pierre, tomba cependant rapidement face aux invasions guendens. La région fut conquise à 90% au XXIe siècle avant CR et les dernières poches de résistances furent exterminées en l’an -1993 suite à l’exil du peuple du Referain vers l’abîme du vent, situé à la frontière entre le Nkemil et l’Anmark. Appelée « région 1 » par les républiques guendens, l’Anmark fut considérée pendant plus d’un millénaire comme une simple province. La difficulté d’accès de ses réserves de ril amenèrent à la délaisser, entraînant la déportation d’une partie de sa population vers des régions plus riches. Ce traitement contribua à la montée de la révolte parmi les mineurs et les forgerons. Lorsque les révoltes éclatèrent au Ve siècle avant C.R., l’Anmark participa, particulièrement dans les régions du sud.Reconstruction
Grâce à la moindre présence des guendens, l’Anmark est moins traumatisée par les combats de la fin des Temps sombres ainsi que par la destruction de l’Ochlocratie des conseils d’Eirdchelen. Parmi les grandes nations de l’âge de la Reconstruction, on peut citer, dans l’ordre de fondation :- IIème siècle : La Ligue des nations libres du Sandor, qui englobe le nord-est de la région, est constituée de villes semi-indépendantes.
- IVème siècle : la République du Guelenbur, située sur la côte ouest, qui accueillit un grand nombre de migrants fuyants les terres dévastées de l'Éverade
- IVème siècle : Les Terres des Sardacin, à l’est, peuplées de tribus nomades qui s’unissent occasionnellement
- IVème siècle : Le royaume de Venwar, au sud, isolé et lourdement fortifié
- Vème siècle : la Cité-État de Belfont, farouchement indépendante vis-à-vis du Sandor, qui occupe une position centrale
- VIème siècle : Fondation de l'empire Altodien
- La ligue du Sandor est protégée par un Seigneur Originel.
- Les Terres des Sardacin sont en partie protégées par leur organisation informelle.
Ere mythique
L’âge d’or de l’Anmark commence durant la deuxième moitié du VIIème siècle du Calendrier du Renouveau. C’est la conséquence des contacts avec le Referain, du travail des dhants et de progrès en matière d’agriculture et de pêche qui permettent une importante croissance de la population (de 12 à 75 millions en 5 siècles). En 1147, la dhante K’val fonde l’Auguste Magocratie Iordalienne et entre bientôt en conflit avec le Guelenbur, le Sandor et plusieurs petits royaumes du nord de l’Anmark. Son expansion n’est interrompue que lorsque la Beragenhaft est formée en 1221 par les dhant-e-s à la demande de plusieurs États. Cette assemblée négocie avec la Thaumaturge K’val pour éviter un conflit ouvert. L’accord obtenu décrète une coopération de la Beragenhaft avec l’Auguste Magocratie en échange d’une limitation de ses conquêtes. Entre le XIIème et le XIIIème siècle, profitant des conflits avec l’Auguste Magocratie, les régions est du Guelenbur déclarent progressivement leur indépendance. En 1266, ces villes fondent les Comtés des verts pâturages, placés sous l’autorité de six Comtes Protecteurs. A partir du XIVème siècle débutent de grandes expéditions vers le nord et vers l’ouest qui rapportent de considérables richesses aux pays colonisateurs au détriment des pays colonisés. Les colons humains tombent néanmoins, sans s’en rendre compte, sur les vohars, une espèce polymorphe qui s’introduit parmi eux pour revenir en Aroia. En 1439CR, Belfont entre en guerre contre le Sandor avec l’aide financière du Venwar. Elle l’emporte en commettant de nombreux crimes de guerre. En 1511CR, profitant de l’apogée de l’Âge d’or et de considérables progrès militaires, le Venwar déclare son indépendance vis-à-vis du Conseil de Justice. En une seule nuit, la région entière est plongée dans un froid mortel, ensevelie sous des dizaines de mètres de neige. La majorité de la population périt, prise au piège et les rares survivant-e-s fuient vers les pays voisins, notamment vers le Guelenbur et les Terres des Sardacin.Déclin
L’Anmark est la première région de l’Aroia touchée par le Déclin. Dès 1703, l’esprit de Zrachnerard se manifeste dans les songes des esprits faibles et des fous. L’espérance de vie chute dramatiquement, de 89 ans en 1690 à 46 ans en 1725. Ce choc démographique entraîne de profonds bouleversements politiques et économiques : des régimes sont renversés, des empires commerciaux s’effondrent, une part considérable du savoir accumulé est perdu dans les siècles qui suivent. Des guerres se déclenchent dans le seul but de récupérer des livres ou de capturer des savant-e-s. En 1793, après une décennie de dictature sous Alford Adrid Claus et un génocide massif contre les vohars, la ligue du Sandor est abolie. En 2100CR, des mouvements de rébellion contre le Conseil de Justice apparaissent un peu partout dans l’Anmark. Une part importante de la population de Belfont y participe. Ces rébellions sont interrompus en 2116CR par les assauts des Kraans. Ces derniers ont réussi à briser les barrières mises en place par les dhants. Ils agissent depuis l’ombre pour affaiblir l’humanité et sont surnommés « Démons des brumes ». Leurs créations harcèlent et déciment l’humanité. En quarante ans, le quart des humains et des vohars périssent dans le conflit. En 2148CR, le gouvernement aristocratique de Belfont est renversé au profit d’une régime anarchiste.Epoque contemporaine
TO DOMaps
-
Anmark
Région de l'Anmark, à l'ouest de l'Aroia
Type
Subcontinent
Sous-localisation
Lieux Inclus
Organisations Incluses
Contested By
Especes habitantes
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