Guerandil
Connu pour son bellicisme, le Guerandil entretient des relations difficiles avec la Cité-État de Belfont et considère les terres des Sardacin comme sa chasse-gardée. Sa foi et son système politique le rapprochent cependant de l'Archenroz.
Structure
Dirigeants
- Le Haut Roi : Dirigeant absolu du Guerandil, il est à la fois le chef des armées, des affaires extérieures et de la religion. Il délègue les affaires intérieures mais a théoriquement tout pouvoir.
- Le Prince Héritier : Personnage de premier plan, il dirige l'Ordre Ecarlate et doit représenter l'élite de la chevalerie du Guerandil. Lorsque le prince héritier est encore trop jeune, le Seigneur Chambellan occupe ses fonctions.
- Le Seigneur Chambellan : Responsable du palais, de la garde royale et des affaires personnelles du Haut Roi, c'est par son biais que l'on obtient audience et grâces. Il a aussi la charge des affaires intérieures de la Cité d'Argent, ce qui lui confère des pouvoirs considérables.
- Le Grand Argentier : Souvent membre de la famille royale, le Grand Argentier veille à la récolte des impôts sur les territoires extérieurs à la Cité et fixe les budgets nationaux ainsi que pour la constitution de l'armée royale. Il assiste également le Grand Chambellan dans l'établissement du budget de la Cité.
- Les Ducs : Nobles préposés aux terres extérieures à la capitale. Ils disposent d'une relative autonomie et sont tous de lointains parents du roi.
Hauts personnages
- Les Émissaires Généraux : Chefs de divisions de l'armée, ils sont considérés comme les simples représentants de la volonté royale.
- Le Maître Capitaine : Capitaine de la garde de la cité d'argent, sous les ordres du Grand Chambellan
- Les Marquis : Nobles nommés par le haut roi sur proposition des ducs et préposés à la défense des marches du royaume. Ils sont parfois élevés au rang de Duc par mariage.
- Les Evêques : Au nombre de quatre, un par direction cardinale, ils se partagent les diocèses à la fois sur des parties de la Cité d'Argent et sur les provinces. Ils obéissent directement au Haut Roi.
- Chevaliers : Fils des nobles envoyés à la capitale pour servir le royaume.
Ressources
- Le Château de Terre-Ciel : La plus grande forteresse de l'Anmark, pratiquement imprenable
- La cité d'Argent elle même : Comptant plus de 50.000 habitants
- Les mines des Dons de Meridach : Propriété privée du Haut Roi, qui s'étend jusque sous la Cité d'Argent, son point d'entrée se trouve dans le fort d'Olostorn
- Les troupes royales : Fortes de 6.000 professionnels et 1.000 chevaux (chiffre très imposant pour l'époque contemporaine), équipés notamment de fusils
- Six duchés : Chacun doté d'au moins une forteresse majeure et de plusieurs petites villes fortifées
Histoire
Histoire légendaire
Le récit mythique de la fondation de la Cité d'Argent tient, encore aujourd'hui, une place incomparable dans le coeur de l'aristocrate Guérandiléen. Quelles qu'aient été les preuves apportées depuis bientôt deux siècles sur le caractère fortement romancé de ces événements, la simple mention d'un doute suffit encore à allumer la colère d'un gentilhomme dont l'arbre généalogique remonte (inévitablement) aux plus proches serviteurs de Mandredór. Je me dois cependant de présenter ici quatre preuves indéniables apportées au public par la recherche archéologique et l'étude comparée des documents historiques :
- Mandredór Gio Yaravia était, comme l'attestent les archives familiales, le fils unique d'un notable mineur de l'administration sandoréenne.
- Mandredór fut déshérité, renié et exilé suite au meurtre accidentel, pour des raisons encore floues, du baron Andonio Juans Bornan. Les compte-rendus pénaux de l'époque avancent la thèse de la rivalité politique ou amoureuse.
- Les Héritiers de la Terre-Ciel étaient une compagnie de mercenaire comme le continent en comptait des dizaines à l'époque et elle travailla pour toutes sortes de commanditaires, y compris des généraux d'Alford Adrid Claus.
- Les reliques présentées comme la preuve du meurtre et de la résurrection de Mandredór sont datées du XXe siècle, peu avant la Longue Guerre.
Longue Guerre
En 1909 commence la première guerre ouverte du Guerandil contre sa rivale, Belfont, suite à un différend sur le contrôle de la rivière Viert. Cette guerre verra notamment le Premier Sid-Tal au Guerandil et l'accession au trône de Maxim III Guerandil ainsi que la fondation en 1919 de l'Ordre Ecarlate avec pour objectif la protection du Luthianisme et du code d'honneur du Guerandil.Epoque contemporaine
L'époque contemporaine du Guerandil est marquée par l'époque d'instabilité des Dix-Huit Hauts-Rois, qui durent lutter contre des troubles internes pour préserver la monarchie. Frélam II Guerandil mit fin à cette période avec l'aide de son épouse Janne Guerandil, instaurant une période inédite de stabilité pour la famille régnante. Ce fut également une période expansionniste durant la guerre contre la Terres des Sardacin. Suite au Renouveau du Sid-Tal, le prince Exalendar Guerandil se nomma lui-même Protecteur de la Religion et instaura un régime totalitaire qui allait s'étendre à la quasi-totalité du continent.Agriculture et Industrie
Pour l'honneur et notre terre
Maps
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Cité d'argent
Carte de la capitale du royaume du Guerandil au XXIIIème siècle -
Guerandil
Carte détaillée du Guerandil, avec ses frontières, ses villes et ses routes
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