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Cité-État de Belfont

Belfont, ou la Cité-État de Belfont en forme longue, est l’un des États les plus stables et les plus anciens de toute l’Histoire de l’humanité. Farouchement indépendante vis-à-vis du Sandor, elle devient ensuite la rivale du Guerandil.
  Belfont a la réputation d’être une ville d’intrigues, de complots et de trahisons. Cette réputation vient de la lutte acharnée que les Belfontois ont livrée contre leurs ennemis au fil des siècles. Belfont est en réalité une terre de contrastes, divisée entre ses forces militaires conséquentes, chargées de veiller sur les fortifications, et ses corporations marchandes et culturelles qui font vivre l’économie de la cité.

Structure

Rôles importants

 
  • Grand-Duc : représentant de l'Etat, élu par les patriciens, son pouvoir est très limité. Il dirige des services secrets chargés de maintenir l'indépendance du pouvoir vis-à-vis des religions.
  • Chancelier : Désigné par le Grand Duc parmi les Patriciens, chef du gouvernement et de l'assemblée. Son mandat dure jusqu'à une éventuelle motion de censure pour incapacité.
  • Patriciens : Noblesse héréditaire, puis aristocratie sur concours. Elle forme l'assemblée législative. Accessible aux femmes à partir de 1156.
  • Les Dignes Cavaliers : Les Dignes forment une aristocratie militaire chargée de la protection des frontières ainsi que de la supervision des terres de campagne. Un simple soldat peut être élevé à la fonction de Digne pour services rendus à la cité.
  • Les hérauts des dieux : Ces agents désignés par les différents temples représentent leur église auprès du gouvernement. La religion est le seul secteur qui échappe au contrôle du gouvernement et au système méritocratique.
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    Système

      Les lois sont votées par l'assemblée des Patriciens et des Matriciens, qui sont toujours au nombre de 100, sous la direction du Chancelier. Les Dignes Cavaliers disposent d'un émissaire qui, bien qu'il ne participe pas directement aux débats, adresse à l'assemblée des discours et des propositions.

    Ressources

    Bâtiments

     
    • Chancellerie : Siège du pouvoir
    • Grande bibliothèque de Belfont : La plus grande bibliothèque de l'Anmark, fondée avec l'aide de la dhante Waltharmar
    • Collège des trois arts : Université de médecine, de chimie et de philosophie
    • La Congrégation de maître Herwin : Multinationale spécialisée dans l'acier et dans divers métaux utilitaires
    • Les Fonderies ducales : Fonderies de métaux ferreux et d'art, propriétés privées du grand-duc
    • Elcigensheim mineur et majeur : Forts douaniers fluviaux situés de part et d'autre de l'Elcingen
    • Grand temple du Père-des-Erudits : L'un des trois principaux lieux de culte d'Eignos. Dispose d'un fort contrôle sur la bibliothèque
     

    Moyens de transport

    • Gare des quatre horizons : Gare ferroviaire reliée notamment à Hosterzam, Lérodès et Senféra, située hors de Belfont
    • Port aux crabes : Principal port commercial de la Cité de Belfont.

    Troupes

     
    • Digne cavalerie : Unité d'élite, garde rapprochée et émissaires des Dignes Cavaliers
    • Corps judiciaires : Unité militaire formée de criminels et d'inaptes sociaux

    Histoire

    Reconstruction

      Belfont est fondé en 468 par l’alliance de plusieurs clans de cette région, encore relativement sauvage, qui décide de se réunir sur les îles de l’Elcingen. Deux de ces clans viennent de villages du Sandor au nord-est, fuyant leurs dirigeants.   La petite ville de Belfont met plusieurs siècles avant d’atteindre le rang d’Etat influant de l’Anmark. Elle se démarque par son régime aristocratique où le grand-duc est élu par les patriciens. Ce grand-duc désigne ensuite un chancelier qui dispose de larges pouvoirs en matière de diplomatie et d’économie. Les patriciens forment durant les premiers siècles une noblesse héréditaire.  

    Âge d'or

      A partir du IXème siècle, les Patriciens dans de grands instituts qui élèvent des enfants sélectionnés à la naissance, quel que soit leur milieu. La plupart d’entre eux échouent aux tests et les rares élus qui réussissent ces difficiles épreuves deviennent des patriciens.   Au fil du temps, ce système se renforce et s'étend à d'autres sphères : économiques, intellectuelles, militaires. Seule la religion luthianiste, dont les préceptes font des prêtres des élus des dieux, échappe à ce système méritocratique. A partir de 1187, le système de concours et de classement par la performance est étendue à toute la population belfontoise. La majorité s'y oppose dans un premier temps car il implique de séparer les familles. Néanmoins, l'espoir de voir son enfant s'élever dans la société finit par vaincre les réticences des familles modestes.   Belfont n’ayant pas d’accès direct à la mer, sa participation à la colonisation du XIIIème siècle est très limitée. Elle s’oriente donc vers des activités de soutien logistique et de commerce, devenant une plaque tournante des trésors ramenés d’outre-mer.  
    En 1439, les négociations avec le Sandor au sujet de la colonisation et du commerce international qui en sont ramenées entraîne un violent conflit, la guerre de minuit. Elle fut ainsi nommée car les troupes de la cité-état état de Belfont menèrent l’assaut sans crier gare au beau milieu de la nuit. Le conflit finit à l’avantage de Belfont, qui obtient de larges compensations, notamment le droit de prélever de lourdes taxes sur les produits sandoriens.   Le chancelier de Belfont, Sigistó Renatz, meurt misérablement de maladie en 1444. Cet événement jette le trouble dans la société élitiste de Belfont. La cité-état n’a jamais été aussi riche et puissante et elle doit pourtant faire face à de nombreuses révoltes internes. Celles-ci s’épuisent au bout de plusieurs décennies, maîtrisées par de fausses promesses de démocratisation.   L’annonce de l’élection de Renatz au poste de Seigneur de la terre signe la fin de ces révoltes et renforce considérablement le culte des Seigneurs dans la ville.
     

    Le Déclin

         
    La Longue Guerre, déclenchée en 1909 par l'arrestation controversée d'un navire guerandiléen, a marqué une période tumultueuse pour Belfont, qui a vu son contrôle historique sur la rivière Viert et son influence commerciale régionale contestés. Face à la pression militaire et diplomatique du Guerandil, Belfont a dû lutter pour préserver son autonomie économique et politique, tout en cherchant des alliances et des routes commerciales alternatives.   Le conflit s'est soldé en 2015 par un affaiblissement géostratégique de Belfont, contrainte d'accepter une régulation internationale de la Viert, marquant ainsi un tournant décisif dans son histoire.
      En 2100, une partie de la population de Belfont participe aux « révoltes scélérates » contre le Conseil de Justice . Elle se heurte aux patriciens, aux matriciennes et à leurs soldats ainsi qu’aux fidèles des Seigneurs originels. La rébellion est maîtrisée avant même l’arrivée des armées des Seigneur-esse-s de la terre. Ironiquement, c’est cette prompte répression qui sauve la population belfontoise d’une vengeance cruelle de la part du Conseil de justice. La cité conserve ainsi son statut et demeure suffisamment puissante pour faire face aux assauts des kraans qui débutent en 2116.   Le régime de Cité-Etat est aboli en 2148 et cède la place à la Cité Affranchie de Belfont.

    Démantèlement

    La Cité-Etat de Belfont fut remplacée par la Cité affranchie de Belfont suite à Lutte des Egaux et à l'emprisonnement du Grand-duc et du Chancelier.   Lorsque les vohars prennent part à la lutte contre les kraans, des milliers de vohars décident de s’allier aux ancien-ne-s rebelles. Contre la promesse de l'abolition des lois contre les polymorphes, les vohars renversent l’ancien régime. Le conflit, relativement peu sanglant pour une révolution, débute dès 2145 et dure jusqu’en 2148.

    Démographie et Population

    Evolution de la population

     
  • 2.000 (468CR)
  • 35.000 (IXème siècle)
  • 1,5 millions (XIIIème siècle)
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    Sociologie

      La population de Belfont est fortement concentrée dans la ville du même nom dès le VIIIème siècle. La population de la cité et de ses faubourgs culmine à 900.000 habitants au XIIIème siècle, ce qui en fait alors la plus grande ville de l'Anmark. Les îles sur l'Elcingen fournissent des quartiers pour les différentes classes supérieures : élite politique, élite religieuse, élite intellectuelle et élite commerciale. Les faubourgs réunissent les classes inférieures de serviteurs puis d'employés. Durant l'Ere mythique, les terres de campagnes produisent à un rythme effréné pour nourrir toute la population. Suite au Déclin, Belfont est forcée d'importer pour sa subsistance.

    Relations Extérieures

    Belfont est un Etat farouchement indépendant qui a eu des relations tumultueuse avec la plupart de ses voisins. A l'image de son credo, la diplomatie belfontoise est généreuse avec ses alliés et sévère avec ses ennemis.   Les relations sont particulièrement tendues avec le Guerandil , héritier de la Ligue du Sandor, qui a toujours méprisé le manque de piété et de noblesse de Belfont.
    DISBANDED/DISSOLVED

    L’or aux fidèles, le fer aux traîtres

    Maps

    • Chancellerie de Belfont

    468CR - 2148

    Type
    Geopolitical, City-state
    Capitale
    Noms Alternatifs
    La Cité des brigands, La grande aïeule
    Gentilé
    Belfontois
    Titre du Dirigeant
    Système Gouvernemental
    Meritocracy
    Structure de Pouvoir
    Autonomous area
    Système Économique
    Market economy
    Monnaie
    La font (Simple, Triple ou Décuple)
    Corps Législatif
    Assemblée des 100 Patriciens et Matriciennes
    Corps Juridique
    Les Tribuns
    Localisation
    Langues Officielles
    Territoires Contrôlés

    Commentaires

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