Zarigga était une grande ville du
Setggech. Désormais abandonnée, c’est une vaste ruine remplie de silence, d’ombres et de terreur. Seuls les inconscients s’y rendent, car elle est réputée pour être maudite.
Géographie
Zarigga se trouve à la frontière ouest du
Setggech, au sud des
Collines du Fer Béni, sur les berges du Fleuve Tieggour. Au sud-est, à quelques dizaines de kilomètres en amont sur l’autre rive, se dresse la cité de
Ban Miragg.
Description
A flanc de colline, les ruines de Zarigga s’étalent sur plusieurs centaines de mètres. Les installations portuaires ont été englouties par les eaux du fleuve et de nombreux bâtiments bas en brique de terre des faubourgs se sont effondrés. Quelques palais et maisons de notable, en pierre de taille, se dressent encore sur les hauteurs de la colline, mais leurs toits sont pour la plupart effondrés. Seule l’enceinte qui entourent ces bâtisses, d’une hauteur de 6 m en moyenne, semble intacte.
Les rues de la ville sont jonchées de squelettes abandonnés aux éléments, comme si les habitants avaient été fauchés dans leur fuite. Leurs possessions sont encore pour la plupart sur place, mais il semblerait que les objets précieux aient (en grande partie) disparu. Il règne partout un silence oppressant.
Rumeurs et intrigues
Selon de nombreuses rumeurs, la malédiction qui se serait abattue sur Zarigga serait directement liée à ce que le dernier Setgi au pouvoir aurait rapporté de ruines antiques des
Collines du Fer Béni.
Histoire
En 283 CC, le Setgi
Fedder Maggeri revint seul d’une expédition dans les
Collines du Fer Béni avec un chariot bâché et lourdement chargé, au mystérieux contenu. Dès son retour, il s’enferma dans son palais pour ne plus en sortir.
Plusieurs semaines se passèrent sans que le Setgi ne refasse d’apparition publique. Puis une nuit, une sourde clameur s’éleva des hauteurs de la colline de la ville, comme si des milliers de voix hurlaient en même temps. Ce cri fut entendu à plusieurs kilomètres de distance par des caravanes marchandes en approche, qui tournèrent immédiatement les talons.
Les caravaniers qui rapportèrent ces événements moururent tous quelques jours plus tard, en proie à des crises de terreur. Ceci ne fit qu’amplifier les rumeurs d’une malédiction mortelle s’étant abattue sur Zarigga.
Lorsque des soldats de l’
Amaran du
Setggech tentèrent d’explorer la cité, ils se heurtèrent à des portes closes et à un silence de mort. Bien qu'incapables d’explorer la ville, ils succombèrent un à un d’un mal mystérieux dès la nuit tombée.
Dès lors, il fut interdit par édit royal de se rendre dans la région de Zarigga.
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