Aggapa, la capitale de la
Melourie, est le plus grand et le plus ancien centre urbain du pays.
Géographie
Aggapa se situe au centre de la
Melourie, au sud de la
Corne Dorée, là où les deux bras du
Fleuve Alia se séparent.
Infrastructures et urbanisme
Aggapa, comme les autres cités de
Melourie, est globalement austère et monotone. On y trouve quelques lieux agréments, dont un grand parc et deux esplanades pavées. Massive et étendue, Aggapa est bâtie sur des fondations de pierre avec des étages en bois. Les bâtiments semblent s’élever comme des blocs empilés les uns sur les autres.
L’organisation de la cité est rigide et fonctionnelle. Aggapa est divisée en quartiers administratifs, résidentiels et commerciaux. Les avenues principales sont larges, tracées avec précision, mais dépourvues de réels embellissements. Les quelques places publiques sont souvent occupées par des marchés monotones où se vendent céréales, laine et quelques produits courants.
Fumoirs
Les fumoirs, véritables cœurs battants de la cité, sont les seuls bâtiments à se distinguer. Leurs façades jaunes et leurs mâts ornés de drapeaux contrastent avec l’austérité ambiante. Dans ces lieux, l’atmosphère est feutrée, baignée de volutes de fumée dorée.
Habitants
Aggapa accueille près de 50 000 âmes, principalement des
Tioumaris.
Société
La population d’Aggapa est laborieuse et silencieuse, dominée par les activités liées au commerce et à la transformation du
pavot jaune. Les rues sont souvent embrumées par les vapeurs opiacées des fumoirs, donnant à la ville une ambiance alanguie.
La nuit, Aggapa est plongée dans l’ombre, et seuls les fumoirs restent animés. Les quartiers aisés, protégés par des murs de bois et de pierre, se replient sur eux-mêmes.
Si l’esclavage n’est pas courant en Mélourie, les vastes champs de pavot en périphérie, dans la
Corne Dorée, abritent des travailleurs miséreux, souvent endettés ou condamnés à servir pour payer leurs fautes.
Economie
Aggapa est le principal centre de transformation et d’exportation du
pavot jaune. Ses entrepôts regorgent de ballots de cette précieuse denrée, prêts à être envoyés dans le reste du pays et sur les marchés étrangers. Les marchands locaux, sous la surveillance constante des
Almouriens, ne peuvent en faire commerce qu’avec l’aval des autorités.
Gouvernement
Au centre d’Aggapa se dresse le
Palais des Almouriens, un vaste édifice rectangulaire, simple mais imposant, où siège le conseil des Almouriens, les cinq gérontes à la tête du pays. Les murs extérieurs sont couverts de fresques historiques. L’intérieur, sobre, est marqué par d’immenses salles d’audience.
Le palais est gardé par une troupe d’élite, recrutée parmi les vétérans des autres cités, bien mieux équipée que la milice locale.
Les
Maggis, gouverneurs des autres cités, s’y rendent régulièrement pour faire allégeance aux Almouriens.
Armées et défenses
Aggapa est ceinturée par une muraille épaisse en pierre taillée, ponctuée de bastions, mais peu entretenue. Abritée au centre du pays et protégée par le
Fleuve Alia, la ville n’accueille que peu de troupes.
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