Melourie

La Mélourie, parfois surnommée le Pays des Dix Cités Fleuries, est le plus vaste état de Temelia.

Géographie

La Mélourie occupe le centre du Temel Diourm. Elle est bordée à l'ouest par la Vallée du Chekbagg, au sud par le Lac Atelia, à l'est par les Plaines du Lion d'Or et au nord par la Mer Tarate.

Toponyme

La Mélourie tire son nom de la chaîne montagneuse des Melouria.

Caractéristiques principales

Corne Dorée. Abrite les principales cultures de pavot jaune

Fleuve Alia

Sites importants

Abi Smegga

Abi Tarek

Aggapa. La capitale

Amarek

Ban Dourma

Ban Kadour

Baregga

Damouna

Gamourek

Timioura

Habitants

La Mélourie est majoritairement peuplée de Tioumaris et d'une importante population kirasi, surtout à l'est.

Société

La Mélourie est organisée autour de ses dix cités et ne possède aucune autre ville en dehors de celles-ci. Les seules autres agglomérations sont des villages agricoles, rattachés à l'autorité des centres urbains. En terme de classes sociales, le pays possède une petite noblesse enrichie et une imposante base populaire laborieuse. Les nobles vivent dans de grands domaines en périphérie, entourés de leurs champs, et ne se rendent dans les cités que pour leurs affaires. De fait, les cités de Mélourie (à l'exception de la capitale, Aggapa) manquent souvent d’attrait et ne disposent pratiquement pas de lieux d’agrément, malgré le surnom du pays. La paix sociale est savamment maintenue grâce à l’usage récréatif du pavot jaune. Des fumoirs existent un peu partout dans le pays, mais sont strictement contrôlés par le pouvoir en place. Toute infraction est punie avec la plus extrême sévérité.

Esclavage

L’esclavage, sans être interdit, n’est pas répandu, et seuls les nobles y recourent de manière limitée (généralement dans les champs de pavot jaune).

Architecture

La Mélourie exploite de nombreuses forêts pour le bois d’œuvre. Le style architectural dominant est austère et rébarbatif. Il combine pour les bâtiments d’habitation une base en pierre carrée ou rectangulaire, légèrement inclinée vers le centre, surmontée d’un ou deux étages en bois, parfois en torchis. Les toits de planche sont plats, le peu de précipitations ne justifiant pas des toits en pentes et de systèmes de collecte d’eau. Les fameux fumoirs à pavot jaune ressortent quelque peu dans le paysage. Ils sont généralement surmontés de mats à drapeaux et leurs façades peintes d’un jaune presque doré.

Économie

La Mélourie est connue pour ses cultures de pavot jaune, avec lequel est produit un puissant opiacé. Utilisée à des fins médicales, spirituelles ou « récréatives », cette substance fait la fortune des nobles du pays et s’arrache notamment sur les marchés l'Empire de Curodia, sur le continent d'Odania. La Mélourie commerce avec la cité-Etat de Nacigga. Elle achète d'importantes quantités de laines aux villages de la Vallée du Chekbagg.

Gouvernement

La Mélourie est une gérontocratie. Le pays est dirigé depuis la capitale, Aggapa, par un conseil tout puissant de cinq gérontes, les Almouriens. Ils règnent comme des monarques tout puissants, ne déléguant que quelques tâches aux Maggis, les administrateurs des dix cités du pays.

Symbole

La Mélourie a bien entendu choisi le pavot jaune comme emblème.

Armées et défenses

La Mélourie s’appuie sur de grands régiments d’infanterie, soutenus par des archers. Chaque cité entretient plusieurs régiments en plus de ses gardes et se tient prête à répondre aux demandes de mobilisation de la capitale. Les soldats de Mélourie ne sont pas les plus vaillants et les mieux entraînés, comptant principalement sur leur nombre pour l’emporter.

Histoire

En 250 CC, la Mélourie entama une série de raids contre les villages voisins de la cité-Etat de Tasaggir, bien déterminée à s'emparer de cette dernière, à terme. En 251 CC, une grande bataille navale opposa la flotte d’Abi Tarek à la cité-Etat de Tasaggir. En mauvaise posture, celle-ci fut appuyée au dernier moment par une escadre de la cité-Etat Miggour, leur offrant ainsi la victoire et scellant dans le sang leur alliance. En 400 CC, les activités séditieuses de plusieurs sectes de druides jaunes adeptes de Nishuu furent révélées, déstabilisant profondément le pays. Les sectaires voyaient dans le pavot jaune l’expression même de leur Reine-démone et cherchaient à accroitre davantage la dépendance de la population pour cette substance. Vers la fin de l'année, la cité frontalière d’Amarek profita du chaos pour faire sécession et entama des négociations pour rejoindre la Ligue Atelienne. En 401 CC, profitant de la période d'instabilité qui n'en finissait pas en Mélourie, la Ligue Atelienne s’apprêtait à donner son accord à Amarek de rejoindre l’alliance.