Setggech

Le Setggech, le Pays du Fleuve Rouge, est une petite monarchie belliqueuse de Temelia.

Géographie

Le Setggech s’étend dans l’est du Temel Diourm, dans la longue vallée du Tieggour, enclavée entre les Collines du Fer Béni et les collines bordant la Vallée du Cèdre.

Toponyme

Le Setggech doit son surnom aux dépôts de fer qui teintent à de nombreux endroits le Fleuve Tieggour qui traverse le pays.

Caractéristiques géographiques

Bande de Medouili

Collines du Fer Béni

Fleuve Tieggour

Vallée du Cèdre

Sites importants

Berggek

Nasseg. La capitale

Souligga

Zarigga. Une cité en ruine

Climat

Le Setggech bénéficie d'un climat méditerranéen.

Description

Le Setggech est une longue vallée fertile, émaillée de quelques bosquets de cèdres et de pins. Des villages agricoles le long du Fleuve Tieggour suffisent à peine à nourrir les quelques cités lourdement fortifiées du pays. Celles-ci sont reliées entre elles par des routes de terre bien entretenues, souvent foulées par des armées en déplacement.

Habitants

Le Setggech est peuplé de Tioumaris et d’une minorité de Kirasis (principalement dans les villes).

Société

La société du Setggech est dominée par une caste de guerriers, les Setgis. Soldats de métiers, ceux-ci sont à la tête des villages du pays et rendent uniquement des comptes à leur Amaran. Ils ont le droit de vie ou de mort sur les paysans, dont le sort est à peine plus enviable que celui des esclaves. Les paysans triment aussi bien dans les champs que dans les mines. Dans les cités, les marchands et les artisans sont mieux lotis que les paysans, généralement protégés des pires excès des Setgis par leur savoir-faire.

Esclavage

Le Setggech ne fait pas activement le commerce d’esclaves, mais les prisonniers de guerre sont incorporés à la masse laborieuse des mineurs.

Économie

Le Setggech exploite de nombreuses mines dans les Collines du Fer Béni et extrait également le fer de dépôts dans le Fleuve Tieggour. Celui-ci est tellement pollué à de nombreux endroits qu’il ne peut servir à la pêche. Le Setggech produit des armes, pour son propre usage et pour l'exportation. Le Setggech est obligé d’importer de grandes quantités de nourriture, achetée à prix d’or à Algerra (lorsque la paix le permet). Les armées du Setggech pillent et razzient les nations voisines dès qu’elles le peuvent. Le royaume loue également des mercenaires au-delà de ses frontières, notamment à la Ligue Atelienne, loin au sud.

Gouvernement

Le Setggech est dirigé par un Amaran tout puissant, qui s’appuie uniquement sur ses généraux et la caste des Setgis. Il applique le droit de primogéniture. L’Amaran désigne personnellement parmi les Setgis les dirigeants des cités du pays.

Symbole

Le Setggech s’est choisi un symbole martial évocateur : deux sabres noirs autour d’un soleil tout aussi noir, sur un champ écarlate.

Armées et défenses

Les armées du Setggech sont constituées des Setgis, soldats professionnels à l’équipement d’excellente facture. Celui-ci se compose en général d'une armure de mailles sombres, d'un plastron lamellaire et d'un casque conique entouré d'une bande de tissu (souvent écarlate), complété d'un camail de maille. Les Setgis manient le sabre du Setggech avec un petit bouclier rond en métal. Chaque Setgi entretient, arme et entraine à ses frais quelques guerriers. Autrement, les Setgis pratiquent dans leurs villages des levées et peuvent ainsi constituer des régiments d’infanterie bon marchés mais peu fiables. Les cités disposent de gardes bien entrainés et équipés. Ils sont toutefois rarement envoyés à la guerre.

Relations extérieures

Tout au long de son histoire, le Setggech s’est lancé dans des guerres aussi brutales que rapides avec ses voisins. Le pays entretient des relations calamiteuses avec Sahramar, son ennemi mortel au sud, et Tunigga, à l’est. Le Setggech alterne de courtes périodes de paix et des raids éclairs contre son voisin du nord, Algerra, et les relations sont fluctuantes. Seule Kalagga entretient une relation de clientélisme avec le Setggech, celui-ci autorisant la cité-état à exploiter une partie des Collines du Fer Béni en échange d’importantes quantité d’or.

Histoire

Aux environs de 50 CC, un seigneur de guerre autoproclamé nommé Seligg commença à annexer un à un les villages de la vallée. A la tête de son armée de brigands, il parvint à assoir son autorité sur un large territoire, plaçant à la tête de chaque village un de ses fidèles. En 57 CC, Seligg ordonna la construction d’une forteresse, Nasseg, et déclara la naissance de son propre royaume. En 60 CC, profitant d’une sécheresse et de la baisse des eaux du Fleuve Tieggour, Seligg lança ses troupes vers le sud et commença à razzier les villages de Sahramar, s’emparant de nourriture, d’ivoire et de prisonniers. Il se replia avant que Sahramar ne réplique, mais ouvrit une longue et sanglante histoire avec son voisin. En 80 CC, sentant le poids des années sur ses épaules, Seligg se lança dans une dernière guerre contre le Sahramar. Il fut tué lors du premier assaut, empalé par un éléphant. Son fils ainé, Seligg II, prit le pouvoir. En 283 CC, la ville de Zarigga fut frappé par un mal mystérieux. Toute sa population périt en l’espace d’une nuit.