Monnaies, valeurs, prix et richesses Tradition / Ritual in Abrasia | World Anvil

Monnaies, valeurs, prix et richesses

Written by Silviooooooo

Il y a une seule chose que tous les néruviens partagent... Non, ce n'est pas la quête du bonheur mon ami, c'est l'amour de l'or !
— Alazar d'Ikram, marchand fafani

En Abrasia, les monnaies métalliques sont le fondement des échanges commerciaux. Une pièce d'or pourra voyager des milliers de kilomètres le long de l'Enma, d'Emésir à Valaverde et même parfois jusqu'à Miraaj, au gré des achats et des ventes. Tous les peuples utilisent l'or et le reconnaissent comme l’unité monétaire d'échange.

Monnaies et échanges

Les marchands (ceux qui ne font pas faillite en tout cas) sont très regardants sur la qualité des pièces qu'ils reçoivent, ils vont les mesurer, les soupeser et les mordre doucement. Si l'or, qui est un métal mou, a été mélangé à d'autres métaux, alors la pièce sera plus dure.

Il existe d'autres métaux précieux utilisés pour faire des pièces, parmi lesquels l'argent (dont une pièce vaut un dixième de son équivalent en or) et le cuivre (qui vaut également un centième de pièce d'or).

Une autre monnaie circule en Abrasia depuis peu de temps, l'écu impérial. Il existe sous deux formes: le pic et la plaquette. Le métal traditionnellement utilisé est un alliage d'or et d'argent, que l'on appelle aussi parfois or blanc. Un pic a un diamètre d'un centimètre et une hauteur d'environ douze, tandis que la plaquette a une largeur de six centimètres, une longueur de douze et une épaisseur de quatre millimètres. A noter que ces objets n'ont de valeur qu'en Abrasia et ne sont pas utilisés en terres Boréales.

Si quelqu'un venait à fondre un de ces objets, le prix du métal obtenu serait inférieur au montant qu'ils représentent. En effet, l'Empire Boréal garantit leur valeur d'échange à, respectivement, cent et mille pièces d'or. Ces écus sont en général magnifiquement gravés, décorés et ils portent les armes de l'Empire ainsi qu'un portrait de l'Arc-Régente Luth. Toute falsification est considérée comme un crime capital et entraine une enquête prioritaire suivi d'un châtiment public cruel et exemplaire.

Enfin, un dernier type de valeur d'échange existe en Abrasia, bien que moins répandu. Il s'agit des lettres de change. Souvent émises par de riches familles, elles sont une reconnaissance de dette de l'émetteur envers le porteur de celle-ci. Elles peuvent être parfois utilisées comme monnaie, mais cela se pratique plutôt dans les cités libres de l'Est où les grandes familles commerçantes sont connues et réputées fiables.

Une pièce d'or mesure à peu près vinqt-cinq millimètres et pèse environ quatre grammes. Chacune est battue par un seigneur et porte son effigie ou son blason. Falsifier une de ces pièces (en réduisant ses dimensions par exemple) est presque toujours puni de mort selon les lois locales, car altérer la monnaie d'un seigneur, c'est diminuer la valeur de son trésor, et donc sa puissance.


Taux de change ayant cours dans la plus grande partie d'Abrasia :


1 plaquette impériale =
1 pic impérial =
1 pièce d'or =
1 pièce d'or =


1000 pièces d'or
100 pièces d'or
10 pièces d'argent
100 pièces de cuivre

Valeur de l'argent et richesse de la population

La monnaie est un support universel d’échange, sa valeur peut être mesurée par ce que l’on peut en obtenir à un endroit donné. Si le cours d’un bien diffère en fonction de sa rareté en un lieu, il est aussi dépendant de la richesse de l’acheteur. Ainsi un poulet, ressource abondante en de nombreux endroits d’Abrasia, n’aura pas la même valeur servie dans une auberge de route et dans le plus luxueux établissement d’une capitale.

Cette disparité de prix provient à la fois du service fourni , de la difficulté d’approvisionnement, mais également d’une volonté de marquer une distinction sociale. À l’inverse, certains produits s’adressent à des catégories différentes de revenus en faisant des signes de classe, le « signal prix » s’en retrouve dès lors affecté.

Un pain revient à l’équivalent de quelques sous de bronze en fabrication et en grains et sera vendu avec une faible marge tandis qu’un parfum coutant quelques pièces d’argent en matériaux et nécessitant quelques heures de travail s’offrira plusieurs pièces d’or. L’écart de cours entre ces deux objets à la revente dépend donc modérément du coup des matériaux et largement de sa transformation, de son exclusivité, de sa rareté et de sa valeur de marqueur de classe.

Pour conprendre les prix associés au différent produits, il faut ainsi observer le niveau de "richesse" de la population abrasienne.

De ces montants peuvent être déduits la valeur moyenne de la plupart des biens courant échangés en Abrasia. Le continent étant une terre d'échange, les produits de première nécéssité tendent à avoir des prix uniformes.

Les annimaux font parti des biens que l'on retrouve en tous lieux. Qu'ils servent à l'elevage et à la traite, à la garde, à la circulation ou à la guerre, il sont prisés par tous et constament échangés. De même, certain bien courants ont une telle omniprésence qu'ils servent d'étalon prix lors d'échange.

On leur attibut les prix moyens suivant :

Richesse des nations

Il est extrêmement difficile de calculer précisément les revenus de chaque seigneurs ou propriétaire d'Abrasia. Cependant, il est possible d'estimer les recettes d'une région d'un pays en prenant quelques hypothèses. Pour mesurer les rentrées d'une nation, on regarde alors la part redistribuée au suzerain ou à l'état en fonction du régime politique.

Les impots et taxes aux habitants

Les taxes et impôts prélevés aux néruviens peuvent prendre de nombreuses formes; impôts sur le revenu, sur la production, sur le sel, droits de passage, taxes religieuses, etc. Ces redevances sont payées en nature ou en monnaie, mais pour simplifier les estimations nous agrègerons le tout en valeur or. Le calcul se fait sur une année afin d'éviter tout phénomène de saisonnalité.

En parallèle, nous prendrons l'exemple du pays d'Arhmen pour illustrer le modèle. L’État a mis en place un système de taxation moyenne prélevant environ 30% du salaire de ses habitants. On peut alors utiliser la table de répartition des revenus dans la population pour effectuer les estimations suivantes :

Les multiplicateurs

Bien d'autres facteurs que le nombre d'habitants entrent en compte pour déterminer les revenus d'un pays. La force de son industrie, la présence de routes commerciales, le niveau technologique, le développement de l'artisanat, la densité de population, etc. Au contraire, certains facteurs viennent réduire la capacité d'un état a générer de la richesse tels que les famines, les révoltes, l'absence de taxation du clergé, etc.

On peut shématiquement se représenter ces effets par des multiplicateurs suivants que l'on applique aux impôts par habitants :

Suzerain, état, vassaux et Empire

Le calcul du revenu se faisant au niveau des duchés / des régions, une partie de ce montant est redistribué aux collectivités locales / aux vassaux (comtes, barons et villes). Une autre proportion est versée au suzerain (roi, prince ou état central), sous forme de taxes et, pour les territoires concernés, à l'Empire Boréal. En moyenne et dans la plupart des cas, on obtient le contrat suivant :

Exemple concret d'Arhmen

Arhmen est composé de quatre régions différentes administrées par des ducs: Adnorah, Kulayn, la Tranchée, Blanchegarde. Ces quatre territoires ont leurs propres spécificitées détaillées dans le tableau à venir. Du fait des différents contracts féodaux, les ducs se doivent de reverser 40% de leurs revenus aux comtes, maires et barons qui organisent la collecte des fonds mais également 20% de leurs recettes à la reine Edwyle Cyri'Andil. Cette dernière est également la duchesse d'Adnorah et en récupère donc toute la richesse. L'Empire Boréal impose une taxe de 25% des revenus post redistributions des ducs et 10% du trésors royal. On obtient donc les revenus annuels moyens suivants :


Cover image: by Silvio Abbaz with ArtBreeder

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