Rovagug in Les terres de feu | World Anvil

Rovagug

Emprisonné depuis L'âge de la dérive, le dieu Rovagug cherche seulement à détruire la Création et les autres dieux. Réputé emprisonné dans un état de torpeur quelque part profondément sous les Terres de Feu, ses mouvements sans fin sont prit par beaucoup comme la cause de l'activité volcanique et des tremblements de terre.  

Histoire

  Selon"les Testaments du Chantdevent", à une époque si lointaine que même les étoiles ne s'en rappellent pas, et avant que l'entité connue sous le nom de Zon-Kuthon émerge du Grand Au-delà, Pharasma fit ses premiers pas hors du Sceau par peur d'une chose mordant et rongeant l'intérieur, une noirceur indicible et tenace. Elle donna ensuite naissance aux premières divinités, mais l'une d'entre elle alla au-delà de cette noirceur, attirée, désorientée et fut ainsi transformé et absorbé par celle ci. Nul ne se rappelle si cette chose devint Rovagug, ou était Rovagug en premier lieu, et le Grand Destructeur s'enfouit ainsi dans le fond des abysses naissantes.   Alors que la vie mortelle commençait, Rovagug trouva une sortie hors du plus profond des Abysses et s'immisça dans le Plan Matériel. Il consuma sept mondes sans noms ou histoires, et leur goût était fade, ainsi ne se battit-il que faiblement lorsque les autres Dieux vinrent le renvoyer aux Abysses.   Mais après qu'Asmodeus aie tué Ihys, Rovagug s'échappa à nouveau vers le Plan Matériel et se nourri du monde où le meurtre eu lieu. Alors que ses habitants agonisaient, le Briseur de Mondes se délecta de leur goût, et commença à détruire d'innombrables mondes. Durant cette période, il sema le chaos au travers de l'Axis, le plan de la loi, refuge d'Abadar et fu la plus grande calamité à avoir jamais frappé la Cité Éternelle, dévastant de nombreux quartiers qui ne s'en sont aujourd'hui pas encore relevés.   Alors, Rovagug détourna son attention d'Axis et chercha à détruire un autre monde, les Terres de Feu. Il dut faire face à l'opposition par une étrange alliance de dieux menés par Sarenrae, bien décidée à vaincre Rovagug : Abadar, Asmodeus, Calistria, Desna, Dou-Bral, Gozreh, Pharasma, et Torag, ainsi qu'un grand nombre d'autres dieux de parties plus éloignées du monde. Nombre d'entre eux moururent dans la bataille, mais leurs noms furent oubliés ; ceux ayant opté pour le côté de la Bête Hirsute ne seront probablement jamais rappelés. Incapables de le détruire, ou peut-être ne le voulant pas, les Dieux trompèrent la Bête Hirsute : Calistria attira Rovagug sur le continent tandis que Torag forgea la structure de l'Arche Morte que Pharasma imbu de puissants enchantements prévenant toute évasion. Enfin, la déesse Sarenrae ouvrit un trou dans le Plan Matériel, dans les Plaines Venteuses de l'Osirion, et fit tomber le dieu dans l'Arche, où Dou-Bral l'empala avec les Tours Stellaires l'empêchant d'entendre toute prière. L'Archidiable Asmodeus l'enferma avec une clé conçue par Abadar et que seul le Prince des Ténèbres peut utiliser. Puis, Sarenrae répara la faille, ne laissant qu'une légère cicatrice, et ordonna à ses adorateurs de l'éviter, marquant ainsi la fin de L'âge de la dérive.   Après que Dou-Bral voyagea hors du Grand Au-Delà et revint en tant que Zon-Kuthon, les Tours commencèrent à se dégrader, permettant à Rovagug d'accorder sa magie divine à nouveau. Au même moment, les fidèles de Sarenrae mésinterprétèrent ses ordres et construisirent la cité de Gormuz sur la cicatrice. Comme elle le craignait, l'influence de la Bête les corrompit, et ils n'entendirent plus ses avertissements.   C'était une captivité imparfaite, et finalement la prison de Rovagug s'ouvrit, créant la Fosse de Gormuz, détruisant la cité et relâchant la première @ Engeance de Rovagug dans un monde ne s'y attendant pas et déjà misérable. Il s'agit de la première d'une douzaine d'autres créatures identiques relâchées durant les 5.000 années qui suivirent.

Doctrine

Rovagug veut littéralement tout détruire. C’est l’antithèse de la création, une force primale de destruction pensante qui veut briser, brûler et consumer tout ce qui existe. Il ne peut être ni raisonné, ni soudoyé, et on ne peut négocier avec lui. Si jamais quelqu’un le libérait, il n’aurait d’autre récompense qu’une mort rapide et n’aurait pas à assister à l’éradication du monde. Il se moque de savoir si les mortels l’aiment, le haïssent ou le craignent, mais les mots qu’ils murmurent lui apprennent qu’on ne l’a pas oublié et il les remercie en leur donnant la puissance qui pourrait le libérer, ou du moins qui pourrait être un léger écho de l’holocauste qu’il déclencherait. Il ne promet pas de place d’honneur à ses côtés, ni d’immunité à sa destruction, mais simplement la joie intense d’en faire partie pendant un temps. De toutes les religions, il n’y en a guère qui soient plus méprisées par les peuples civilisés que celle de Rovagug, et seuls les fous « civilisés », autodestructeurs et obsédés par l’apocalypse le prient. Ses adorateurs sont de sauvages monstres ou des nihilistes. Ils glorifient la destruction pour elle-même et laissent la construction et la création comme passe temps pour ceux trop faibles pour détruire. Certains adorateurs agissent ainsi par miséricorde, d'autre par désir personnel, et d'autres encore par simple rage enflammée contre l'univers. Tous sont dédiés à la mission destructrice de Rovagug. Rovagug accueille tous ceux qui promettent de détruire en son nom, et son «clergé» est un mélange désorganisé de prêtres, d’adeptes, de monstres sans classe, de quelques thaumaturges et même de quelques non-lanceurs de sorts. Ils possèdent rarement des objets qui ne peuvent pas être utilisés pour détruire des choses, ou même des objets qu’ils ne peuvent utiliser du tout : une lyre de bâtisseur ou un parchemin de déguisement est plus utile pour alimenter un feu que si elle reste dans un coin. Les prêtres possèdent rarement des compétences utiles et laissent même des choses comme la forge, l’agriculture et la charpenterie à des esclaves qu’ils peuvent exploiter ou des ennemis qu’ils peuvent piller. Ils préféreraient voir une chose détruite plutôt qu’entre les mains d’un païen et les prêtres en sous-nombre ou suicidaires sont connus pour avoir brisé les armes et l’armure d’un ennemi en signe final de défi. La journée typique d’un prêtre se déroule de la façon suivante. Il part chasser au nom de son seigneur fou, détruisant la vie et les créations à chaque fois qu’il en a l’occasion et n’épargnant que ce qu’il peut utiliser pour provoquer de plus grandes destructions. S’ils font partie d’une tribu, les prêtres essaient de pousser leurs fidèles à une frénésie destructrice et sont toujours à la recherche d’étrangers à tuer sur leur territoire. Un adorateur typique de Rovagug croit qu’il y aura de la gloire et de l’honneur dans la destruction, que construire des choses n’est bon que pour ceux qui sont trop faibles pour détruire et que les bains de sang et les fractures relâchent les Chaînes de Rovagug. Certains acceptent cette philosophie parce que sans elle, leur vie serait misérable et sans but, d’autres le font parce qu’ils se haïssent et qu’ils considèrent qu’ils ne doivent pas être les seuls à souffrir. Au-delà de ces croyances basiques, on trouve de tout. Bien sûr, celui qui prie un dieu qui veut tout détruire est indubitablement un fou.

Temples

Ses temples sont bannis de toutes les villes d’importance, ce qui pousse ses fidèles à ériger des sanctuaires secrets qui ne sont guère plus que des bouches garnies de crocs ou des mains griffues entourées d’une ligne en spirale. Les très rares temples sont construits dans des cavernes ou des donjons et ont en général un monstre "apprivoisé" à vénérer que les prêtres nourrissent à la main. Le point le plus important de ces temples est un grand puits, qui représente la tanière de Rovagug et qui contient un grand feu, des ordures, de la vermine et des offrandes déjà sacrifiées. La "Maison de la Bête" est un temple de Rovagug légendaire, réputé avoir été bâti par un esprit né du cœur même d'un volcan, et était le centre d'un culte multiracial qui gagna d'étranges et terribles pouvoirs en échange de sacrifices à la Grande Bête. Situé dans Les Monts rouges , ce temples en ruines est largement évité en raison de sa sombre réputation.   Les offices sont brutaux et primitifs, incluant des sacrifices, de la torture, des cris, et le bris d'objets de valeur.  

Textes sacrés

  Rovagug n’a aucun texte saint mais ses monstrueuses pensées primitives envahissent ses adorateurs et les submergent du désir de briser, détruire et déchirer, ainsi que de celui de trouver un moyen de mettre un terme à son emprisonnement et de provoquer la fin du monde. Bien qu'un texte sacré codifié serait contraire à la nature destructrice de Rovagug, certains écrits non-officiels existent. Le prophète Chalmus Col écrivit "Le Cycle de la Bête" et "la Marque Rouge de Xhor", une spirale sanglante imprimée de malédictions au nom de Rovagug.
Symbole sacré de Rovagug