Abadar in Les terres de feu | World Anvil

Abadar

Abadar, dieu des cités, de la loi, des richesses, et des marchands, est connu pour être une déité patiente. Maintenant une forte neutralité dans toutes ses actions, il veille à répandre la civilisation et l'ordre au sein des Terres du Feu. Dictature ou Démocratie, peu lui importe tant que s'étend l'influence des villes et de la loi. On le surnomme : Le maître du premier coffre, le juge des dieux ou encore le père des marchands.  

Histoire

  Durant L'âge de la dérive, Abadar était parmi les Dieux originels qui affrontèrent Rovagug qui cherchait à détruire les terres du feu, et qui ont finalement réussi à la contenir dans l'Arche Morte, sous le continent.   Abadar a longtemps servi comme gardien et protecteur du Premier Coffre dans la cité d'Axis sur le plan de la loi, un dépôt soi-disant fabriqué par le dieu lui-même contenant une version parfaite de toute chose jamais créée ou vue par des peuples civilisés. Il est aussi supposé guider l'avancement des races humanoïdes vers le point où elles pourront établir des sociétés civilisées par elles-mêmes.

Apparence

  Abadar apparaît comme un homme d'âge mûr à la carrure imposante, affichant une stature et une coiffure stricte et une mâchoire carrée. Il porte une armure dorée à laquelle sont suspendues de nombreuses clés et une cape de même couleur, et il est souvent représentés portant un grimoire, des rouleaux ou une arbalète d'or.  

Doctrine

  Abadar est principalement vénéré par les juges, les marchands, les avocats, et les aristocrates, bien que de nombreux autres se tournent vers le culte du Maître du Premier Coffre dans l'espoir d'obtenir richesse et bonheur. Il est également un objet de vénération pour les pauvres, ou ceux qui ont souffert des mains d'autrui. Ces derniers groupes prient pour que leurs souffrances soient soulagées, et que justice soit rendue.   Les fidèles d'Abadar croient que les batiments représentent la protection offerte par la société et tiennent toujours les cérémonies officielles en intérieur. Les offices sont généralement tenus le matin et incluent souvent des chansons requérant une harmonie collective, ce qui pourrait symboliser la communauté travaillant en commun, la force du groupe. Les croyant doivent maintenir une prospérité et une richesse apparentes dans leurs façon d'agie et leurs tenues et, même dans les temps d'épreuves, une apparence soignée.   Les fidèles d'Abadar pensent qu'une vague de bonne fortune financière est la preuve de l'approbation du dieu, alors que l'augmentation des dépenses et coûts menant à la pauvreté sont la preuve de sa colère.   Les prêtres d'Abadar sont un groupe très organisé. Ils consacrent une grande partie de leur temps au développement des communautés. Ils se soucient moins de l'évolution de la moralité que de celle de la civilisation. Malgré cela, leurs efforts tendent, en général, vers l'amélioration de tous car ils aident les civilisations à prospérer.  

Temples

  Les temples d'Abadar sont créés pour fonctionner indépendamment les uns des autres, généralement servant une seule communauté ou région. Les clergés individuels sont généralement alignés avec le gouvernement local, mais ont interdiction de se battre entre eux et font souvent figure de faction neutre durant les conflits.   L'église d'Abadar a fait de l'économie et des finances une science. De nombreux temples servent de coffres-forts où résidaient les richesses de l'église et de l'empire, et le gouvernement fournit souvent un important soutien militaire et logistique à l'église. Au fur et à mesure de l'expansion de l'empire, l'église d'Abadar a fondé beaucoup de villes et fait fonctionner le commerce à travers. toutes les colonies. Elle est aussi à l'origine de la formation d'une économie stable et d'un réseau de marchands capables de transporter des marchandises et des devises à travers tout l'empire et même au delà.   Chacune de ces églises indépendantes est dirigé par deux personnes distinctes qui s'assurent de leur bon fonctionnement : "l'Archibanquier" et "le Grand Econome".

Textes sacrés

  Le clergé d'Abadar servant parfois de greffiers à leurs communautés, un temple donné peut avoir des registres immenses dans ses coffres. Parmi ceux-ci, les textes suivants ont une importance primaire parmi les fidèles du Dieu des Cités :   L'Ordre des Nombres   L'Ordre des Nombres est le principal livre saint des fidèles du dieu Abadar. Chaque exemplaire est abondamment décoré et contient des listes détaillées des règles et des tabous de la religion.   "La charité, même juste, bien intentionnée et pratique, dégrade ceux qui la reçoivent et endurcit ceux qui la donnent. La charité n'est pas et ne doit pas être un substitut à la justice retenue." -L'ordre des nombres, chapitre 15, lignes 6-7   "Un individu qui enfreint une loi que sa conscience lui dit être injuste, et qui accepte volontiers la peine d'emprisonnement afin d'éveiller la conscience de la communauté sur son injustice, exprime en réalité le plus grand respect pour l'idée de loi." -L'ordre des nombres, chapitre 13, ligne 11   "Car à chaque chose est donné un ordre à suivre, un rôle à jouer dans le monde qui s'accorde parfaitement avec tous les autres. En jouant ce rôle, elles font avancer la cause de la civilisation et apportent ordre et prospérité à tous ceux qui les servent. A chaque tour de chaque petite roue, la civilisation s'étend pour recouvrir le monde." -L'ordre des nombres, chapitre 10, lignes 14-17   Le Manuel de Construction de Cité   Le Manuel de construction des villes est l'un des textes sacrés utilisés par les fidèles du dieu Abadar. Généralement assez volumineux et relié en cuir épais pour être protégé, il contient de nombreux conseils sur la fondation de villes et leur développement, y compris des plans pour l'infrastructure, le commerce, les défenses, les services publics, l'expansion et d'autres sujets liés à la planification urbaine. L'Église révise le texte tous les deux ou trois ans pour tenir compte des nouvelles innovations dans ce domaine. Les anciens exemplaires contiennent souvent un appendice avec d'innombrables extensions, révisions et notes de bas de page. Il est généralement conservé dans un espace sanctifié au sein de la plus ancienne église d'Abadar d'une colonie, en particulier si cette église est à l'origine de la fondation de la ville.
Symbole divin d'Abadar

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