Torag est un dieu stoïque et sérieux valorisant l'honneur, la planification, et l'acier trempé. Il est une divinité souvent distante, prêtant des pouvoirs magiques à ses prêtres mais laissant ses suivants faire leur propre chemin au travers de la vie, sachant que cela les rendra forts et déterminés.
Histoire
Durant
L'âge de la dérive, Torag fut parmi les Dieux Originels qui affrontèrent
Rovagug qui cherchait à détruire les Terres de Feu, et parvinrent finalement à l'emprisonner dans l'Arche Morte.
Les Nains pensent que Torag créa le monde dans sa grande forge, le martelant encore et encore jusqu’à obtenir la forme qu’il désirait. Alors que les rochers roulaient et que les étincelles jaillissaient, les Nains naquirent, faits de pierre et le ventre rempli de feu. Ces Nains furent créés en Ombreterre et étaient parfaitement adaptés à leur environnement. Torag les dirigea avec justesse pendant des siècles, et ils travaillèrent dur pour être dignes de son approbation. Il leur donna une seule prophétie : qu'un jour, la terre tremblerait, et qu'ils quitteraient leur ténébreuse patrie pour se presser vers la surface dans une Quête du Ciel. Durant
L'âge de la dérive, les Nains prirent les séismes pour l'accomplissement de leur prophétie, et commencèrent une migration centenaire vers la surface des Terres du Feu.
Torag est le planificateur parfait, qui a une porte de sortie pour presque n’importe quelle situation. Il aime les Nains - et à contre-cœur ses adorateurs non-nains - mais c’est un peu une figure paternelle distante qui ne montre que peu l’affection qu’il porte à ses enfants. Il sait que la vie est un périple difficile et il veut qu’ils deviennent forts, déterminés et compétents.
Pour le Père de la Création, planifier ses actions pour une plus grande cause et inventer des stratégies de bataille complexes sont comme la nécessité d’entrelacer les anneaux d’une cotte de mailles. Mais il sait qu’un nain doit parfois abandonner une stratégie inefficace et se fier à son instinct. Il préfère une défense organisée à une tactique d’assaut, et une tactique d’assaut à une charge irréfléchie. Il désapprouve les actions irréfléchies, les pensées rebelles, les individus qui mettent leur communauté en danger et la destruction d’objets artisanaux.
Apparence
Torag apparaît comme un nain puissant et rusé affairé dans sa forge à marteler une arme ou un bouclier.
L’art le dépeint comme le stéréotype du nain, sanglé dans une armure compliquée et portant son marteau de guerre Kaglemros - « le forgeron de nombreuses armes » - à la main.
Doctrine
Près de la moitié des membres de son culte etaient des Nains mais suite à leur brusque disparition nombres d’Humains et autres races ont répondu à son appel.
Presque tout son clergé est constitué de Prêtres tandis qu’une poignée d’adeptes le prie pour qu’il protège leurs villages les plus pauvres. On n’a pratiquement jamais entendu parler de paladin Humain de Torag mais des légendes existent en parlant de paladin nains. Les prêtres fabriquent et entretiennent les armures et les armes des fidèles, construisent les défenses de leur ville et instruisent la milice dans le maniement des armes afin qu’elle défende correctement les civils. Chaque prêtre a suivi au moins une petite formation dans l’art de la forge, ainsi qu'en architecture pour mieux bâtir les défenses, et en histoire pour apprendre les tactiques de célèbres chefs de guerre.
La majorité des prêtres qui ne partent pas à l'aventure sont des forgerons, font partie d’une organisation gouvernementale ou militaire, ou bien les deux à la fois. Ils savent que l’artisanat doit servir au commerce plutôt qu’à une forme d’expression artistique ; un morceau d’armure ou une arme portant la signature du forgeron couronnée par le symbole de Torag peuvent ne pas être beaux, mais on s’est sûrement assuré de leur qualité et de leur solidité. Ceux qui n’ont pas envie de travailler à la forge, sur une enclume ou devant le bureau d’un architecte toute la journée gravitent dans l’entourage des décisionnaires. Ils peuvent ainsi utiliser leurs connaissances afin de les diriger sur les champs de bataille ou les murailles des cités, supervisant d’une main de fer leur condition physique et maintenant la discipline - une forteresse dont l’intendant est un prêtre de Torag est assurée de ne pas avoir de gardes endormis pendant leur service.
Chaque matin, un prêtre se lève tôt pour allumer la forge du temple puis prépare le petit déjeuner tandis qu’elle monte en température. Après son repas, il rend hommage à son dieu en exécutant de petits travaux à la forge ou sur l’enclume, comme par exemple en faisant fondre quelques pièces de cuivre ou du minerai de plomb, ou en donnant à une barre de métal une forme plus utile pour permettre à un apprenti ou un autre prêtre de s’en servir. Il prépare ses sorts durant cet état méditatif de répétition et après les prières matinales, il part s’acquitter de ses tâches, qui peuvent avoir lieu à la forge.
Les serviteurs de Torag prennent leurs responsabilités au sérieux et travaillent en général à tout moment sur un ou deux problèmes. Ils peuvent expliquer d’un ton paternel ou aboyer à leurs subalternes comment une action irréfléchie peut mettre tout le monde en danger. En compagnie d'autre membres du cultes, ils sont plus détendus. Ils n’aiment pas rester oisifs et ont l’habitude d’avoir un objet à bricoler sur eux juste pour avoir les mains occupées, comme par exemple tresser des brins de chanvre ou examiner un lot de carreaux d’arbalète à la recherche de pièces à reforger. Le culte de Torag est organisé comme une armée de défense, avec des officiers et une hiérarchie claire. Promotions et récompenses sont attribuées pour d’excellentes idées stratégiques et des actes de défense héroïques durant la bataille.
Comme on pourrait s'y attendre d'une divinité si liée à l'enclume et aux fourneaux, le vêtement de cérémonie consiste en un lourd tablier de forgeron en cuir s’arrêtant au genou, souvent accompagné d’un grand marteau de forgeron. Les anneaux de diverses sortes - qu'ils soient portés à la main, dans l'oreille, ou glissés dans les cheveux ou la barbe - sont communs, symbolisant l'amitié, ou en signe de reconnaissance de dette ou d’allégeance. Certains prêtres attachent des badges, des rivets, ou des plaques à leurs ornements pour commémorer d'importants événements de leur vie comme la naissance d'un enfant, un mariage, ou leur première forge d'un ensemble complet de plaque de maille.
Temples
Les temples sont en général circulaires, construits autour d’une forge centrale en parfait état de fonctionnement et d’enclumes qui sont utilisées même pour les tâches les plus courantes. La fonte et la forge du métal sont en effet considérées comme une prière à Torag. À cause du bruit des prières matinales, il est pratiquement impossible de dormir dans un temple mais il existe des pièces à l’écart ou isolées du bruit lorsque le calme est nécessaire, comme dans le cas d’une infirmerie par exemple. Lorsqu’il est installé en extérieur, le temple est la plupart du temps installé dans les murailles, qui empêchent le bruit de déranger les habitants et permettent aux prêtres de diriger plus facilement les défenses.
Les cérémonies religieuses se déroulent dans la forge centrale où d’autres prêtres, installés devant les enclumes, assistent l’officiant. Elles consistent en de longs chants ponctués de coups de marteau et de bruits de soufflet, et s’achèvent en général par la création d’un ou plusieurs objets de métal. Le culte commémore les batailles victorieuses.
Textes sacrés
Les textes de Torag ont tendance à être des tomes reliés artisanalement, capables de survivre à toutes les catastrophes que pourrait traverser leur propriétaire.
Pinces et Marteaux : de la forge des métaux et autres œuvres de bon aloi
Ce livre est généralement relié en métal, et est composé de pages en cuir laqué.