Compte rendu de session #1
General Summary
Notre Histoire commence à Port Morue et concerne quatre orphelins de l'Orphelinat public Lowess 1er situe dans Le taudis , Vito, Léda, Jinn et Maeve. S'ils sont tous ici pour des raisons différentes, ils ont tout de même finis par se lier d'amitié et subsistent ensemble de petites rapines et autres cambriolages.
Ils firent un jour la rencontre de Constantine, gérant d'une boutique de bric-à-brac intitulée "Aux objets trouvés". Ils travaillent depuis pour lui et se sont montrés être de bons éléments lors de récents petits casses ce qui fait qu'il les surnomme désormais "Mes petits Renard".
C'était un matin normal à l'orphelinat, Jean Itzelbock, jeune homme bourru travaillant à la Taverne de son père dans Le taudis et qui donne la majeur partie de son temps libre à l'orphelinat, vint réveiller nos quatre protagonistes. Vito était déjà debout, rongé par ses démons intérieurs lui interdisant le sommeil. Maeve se réveilla agrippée à sa poupée de chiffon et, comme à son habitude, lui murmura bonjour avant de s'adresser aux autres. Jinn semblait dormir profondément et parler à un certain "Graou" qui ne montrait aucun signe de présence. Quant à Léda, elle bondit sur Jean en espérant le mettre au sol. Sa tentative fut un échec, comme les centaines d'autres auparavant, mais cette petite à du mordant. Cela ne sembla pas déranger Jean et il parut même plutôt amusé.
C'était maintenant l'heure des corvées, balais pour Léda et préparation de la nourriture du midi pour les autres. Pendant qu'il coupait les oignons, Vito pris soin "d'emprunter" l'un des couteaux de cuisine qu'il était en train d'utiliser. Qui sait, Le taudis est un endroit dangereux et peut être aurait-il besoin de se défendre.
Ils furent interrompus au milieu de leurs corvées par Jean. Il était venu leur annoncer qu'Anita, gérante de l'orphelinat, avait besoin de leur parler dans son bureau. Ils arrivèrent dans la chambre d'Anita qui lui servait aussi de bureau. C'était un endroit rustique et austère, elle ne semblait pas avoir besoin de beaucoup pour vivre. Elle alla droit au but, leur disant qu'ils avaient encore reçu un message de Constantine et qu'ils feraient mieux de se méfier de lui. Après un petit sermon, elle leur remis tout de même le message.
"Mes petits Renards, je vous attends à la tombée du soir dans ma boutique, ne soyez pas en retard. C."
Après un déjeuner peu copieux (une pomme de terre et un bol de soupe à l'oignon), les compagnons décidèrent de se rendre sur la Place de l'arbre mauve afin de voler un peu plus à manger voir fouiller dans quelques poches. Cette place est l'une des plus vieille du Taudis et on y trouve un marché ainsi que quelques échoppes.
Lorsqu'ils arrivèrent, Vito leur fit part de quelque chose. Alors qu'il se promenait tard le soir encore une fois en insomnie il aperçut le propriétaire de la boutique "Aux enchantements de Maleficius" entrer par la porte arrière de sa boutique l'air complètement saoul. Il remarqua immédiatement qu'il n'avait pas verrouillé la porte et se dit que ca vaudrait le coup de revenir voir avec ses amis si c'était chose courante.
Il se rendit donc à l'arrière de la boutique avec Maeve tandis que Jinn et Léda allaient occuper le vieux mage. Bingo, la porte était ouverte. Ils entrèrent discrètement tandis que Léda écoutait attentivement le discours d'un Maleficius totalement saoul (d'ailleurs, tout le monde en ville sait qu'il s'appelle Bernard), qui lui parlait des différences entre les gammes bronze, argent et or de Lorelial Excelior et de comment cet onguent magique pourrait donner à ses cheveux l'aspect qu'elle désire.
Vito et Maeve commençaient à fureter dans la réserve et à tomber sur quelques objets semblant coûter leur pesant d'or quand le vieux mage commença à s'impatienter.
"Si vous n'avez pas d'argent foutez le camp jeune fille" Hurla-t'il.
Il allait se retourner mais Jinn réagit rapidement et fit tomber un bocal rempli de formol et contenant une immense vipère sans doute veille de plusieurs siècles. Le mage s'énerva immédiatement "Mais vous êtes conne ma parole !". Il demanda à être dédommagé mais les deux jeunes filles n'avaient rien sur elles. A ce moment la, il attrapa le bras de Jinn et se mis à hurler "Garde, à moi la garde".
Profitant de ce raffut, Maeve et Vito continuèrent de fureter et mirent la main sur la caisse de la boutique avant de s'enfuir en entendant le mot "garde".
La tension montait pour Jinn et Léda mais elles ne se dégonflèrent pas, Jinn fit apparaitre une vipère semblable à celle du bocal qui mordit le vieux mage. Elle remarqua en même temps que ce soit disant "mage" ne savait même pas reconnaitre un sort quand il en avait un sous le nez et était donc sans doute un charlatan. Il s'effondra immédiatement et les deux jeunes filles se précipitèrent vers la réserve afin de rejoindre leurs camarades au point de rendez vous qu'il s'étaient fixés, Le vieux Cimetière du Taudis. C'était moins une et les gardes ne purent qu'apercevoir deux figures de petite taille sortant par l'arrière salle. Et ils avaient un autre problème sur les bras. Le vieux mage était mort.
Nos comparses se retrouvèrent donc au cimetière pour compter leur butins; quelques gemmes, quatre anneaux, une amulette, une baguette, des parchemins mais surtout 632 pièces d'or. Ils n'avait jamais vu autant d'argent de leur courtes vies. Ils décidèrent de rentrer le plus vite possible à l'orphelinat afin de cacher leur butin et de se rendre à l'heure au rendez vous avec Constantine.
Mais, sur le chemin du retour, Maeve remarqua qu'ils étaient suivis. Ils se séparèrent en deux groupes afin de surprendre leurs poursuivants dans une impasse proche de l'orphelinat, Maeve et Jinn devant, Léda et Vito derrière. Quelle ne fut par leur surprise quand ils virent que ceux qui les poursuivaient étaient les membres de la bande de Geoffroy, un enfant roux de 16 ans particulièrement tyrannique et au visage respirant la stupidité, lui aussi résidant de l'orphelinat. Il était accompagné de Gontrand, un autre enfant de l'orphelinat, blond un peu obèse et qui obéit à Geoffroy au doigt et à l'œil. Il y avait aussi trois autres enfant des rues.
Il leur demanda ce qu'ils avaient bien pu faire pour tuer le vieux Bernard et ce qu'ils y avaient trouver. Il leur dit qu'ils les avaient vu manigancer quelque chose sur le place de l'arbre mauve et il leur dit cette phrase, totalement représentative de sa stupidité latente "S'il y a eu un mort, il y a eu butin. S'il y a eu butin, Geoffroy veut sa part".
Léda et Vito étaient toujours en retrait et tentaient de s'avancer discrètement mais Léda se prit les pieds et trébucha dans un grand fracas. Geoffroy se tourna vers eux "Tiens voila la suite du club des loosers". Quant à elles, Maeve et Jinn tentaient de s'expliquer, leurs disant qu'il se trompat. Mais rien n'y fit et Geoffroy engagea le combat. Jinn réagit rapidement, convoquant un gros chien afin de tenir leurs assaillants à distance ! Léda et Vito passèrent à l'action mais avant qu'ils puissent faire quoi que ce soit Maeve prononça quelques mots incompréhensibles en pointant le doigt vers la bande de Geoffroy et ils tombèrent tous au sol, endormis. Ils les déshabillèrent totalement et se servirent de leurs habits pour les ligoter. En fouillant Geoffroy ils trouvèrent une note similaire à la leur.
"Ma petite loutre, je t'attends après ton repas dans ma boutique, ne soit pas en retard. C."
Ils comprirent que Constantine jouait sur plusieurs tableau et ils réveillèrent Geoffroy. Ils le violentèrent un peu puis lui demandèrent quel boulot il faisait pour Constantine. Il ne voulait pas répondre au début et ne faisait que les insulter et les menacer de mort mais ils surent se montrer persuasif avec lui. Il finit par avouer qu'il devait voler un stock d'une potion verdâtre et à l'apparence de mélasse chez un alchimiste de La vieille ville. Ils leur donna l'adresse, 7 rue du clocher de Feu. Ils lui firent promettre d'arrêter de travailler avec Constantine et lui laissèrent une marque de son humiliation, une cicatrice en forme de croix, recouvrant toute la paume de sa main. Comble de l'humiliation, ils lui jetèrent une pièce d'or avant de s'en aller. Peut-être l'avait-il mérité après tout ?
Ils rentrèrent à l'orphelinat cacher leur part du butin dans leurs cachettes respectives et se rendirent à leur rendez vous avec Constantine. "Aux objets trouvés" est une boutique étrange situé non loin du mur séparant Taudis et Vieille ville. Le bâtiment semble fait d'objets trouvés à droite à gauche. Il s'agit d'un mélange quasiment grotesque de diverses architectures et matériaux entassés sur trois étages. Devant se trouve un étal remplit d'objets tels que des armes, de la vaisselles ou bien encore des roues de charrettes de tailles différentes.
Ils furent accueillis chaleureusement par Constantine qui semblait ravi qu'ils soient à l'heure. Ils fut concis et leur expliqua tout de suite qu'ils allaient passer à la vitesse supérieure par rapport à leurs ancien petits boulots. Celui d'aujourd'hui se passera dans la Vieille Ville. Il leur expliqua comment passer du Taudis à la Vieille Ville par les égouts et leur fournit même une carte et un laisser passer de deux jours. Il les mit aussi en garde contre ce qu'il appelle les Cribleurs, d'étranges crocodiles aveugles peuplant les égouts de Port Morue et possédant une ouïe et un odorat très développés ainsi qu'une queue bioluminescente (leur salive et leur sang émettant aussi la même lumière).
Puis il leur expliqua le job. Il s'agissait de voler le manuscrit du prochain livre de Marc Englebert, célèbre romancier pour gens en manque d'aventure, qui se trouve dans un coffre au sein de sa demeure. Le casse peut paraitre simple si ce n'est que Marc est quelqu'un de très riche et qu'il a donc commandé un coffre d'exception depuis Fieldar. Ce coffre ne peut pas être crocheté et ne peut être ouvert qu'avec une clé qui se trouve au dessus. Le problème est que cette clé ne fonctionne que si c'est Mr. Englebert qui la tient ou bien s'il l'offre à quelqu'un d'autre, le tout sans en être contraint. De plus, Englebert a comme garde du corps Brecca de Lindel, une paladin d'Abadar et fan absolue de son œuvre. Il leur expliqua aussi que Mr. Englebert était un alcoolique au plus haut point et qu'il se noyait dans l'alcool tout les soir dans un bar et casino intitulé "Au dé Pipé". Même dans ces moment la Brecca veille sur lui et elle le ramène toujours chez lui sans encombre, n'hésitant pas à user de la violence si des gens cherchent à s'en prendre à lui.
Constantine ne leur suggère pas d'approche particulière si ce n'est d'éviter les meurtres "Comme le raffut de cet après-midi", sous entendant qu'il est bien sur au courant de ce qu'ils ont fait. Il leur fournit aussi à chacun des vêtements de cours rococo adaptés au style de la vieille ville afin qu'ils ne se fassent pas remarquer directement.
Au moment ou ils s'en allaient, Constantine les remercia pour leur implication et leur confia qu'il était sur un très gros coup ou il aura aussi besoin d'eux.
Ils rentrèrent à l'orphelinat et remarquèrent que Geoffroy n'était pas rentré. Après une bonne nuit de sommeil, ils se rendirent au marché et achetèrent du poisson pour tenter de dérouter l'odorat des Cribleurs. Jinn eut aussi la bonne idée d'emporter quelques cailloux pour faire du bruit. Ils arrivèrent à la plaque d'égout indiqué sur le plan et commencèrent la descente. L'odeur étaient encore plus infame que celle du Taudis et il faisait de plus en plus sombre. Arrivé en bas Maeve fit apparaitre une petite boule de lumière qui se mit à tournoyer autour de nos camarades, éclairant leur chemins. Jinn convoqua un petit rat afin de faire du repérage mais il ne revint pas. Ca sentait le roussi au bout du tunnel. Elle appela donc son meilleur ami, "Graou", sorte de créature quadrupède ressemblant à un très jeune dragon sans ailes, pour se préparer au combat.
Ils avancèrent prudemment puis arrivèrent au carrefour marqué sur leur carte. Au centre de ce carrefour, deux énormes crocodiles émettant une lumière bleuté depuis leur queue et leur bouche semblaient se déchainer sur quelque chose au milieu. Peut être le rat de Jinn ? Les jeunes gens étaient bloqués. Vito tenta de lancer des cailloux, mais il avait du mal à viser à cause de la pénombre et ca n'eu pour effet que de faire s'approcher un peu plus les créatures aveugles. Puis Maeve empoigna un poisson et tenta de le lancer mais il lui échappa des mains et tomba à ses pieds. Le combat était maintenant inévitable.
Dans un éclair de génie, Léda se souvint que les Cribleurs avaient le ventre mou et étaient donc très vulnérables à cet endroit la, encore fallait il parvenir à les retourner. Jinn envoya Graou tenter le coup et il parvint directement à mordre l'un des cribleurs à la gorge et à le retourner complètement. Il était sans défense. Léda et Vito se ruèrent sur lui et le poignardèrent à de multiples reprises tandis que Maeve s'occupait de paralyser le second avec ses cris chargés de magie.
Le premier cribleur ne tarda pas à succomber mais le deuxième repris ses esprits juste au moment ou Vito tentait de lui bondir dessus.
Sa mâchoire immense se referma sur sa jambe et Vito hurla de douleur clouer au sol. Il fallait le libérer, car sa jambe n'allait pas tarder à céder. Graou tenta la même chose que sur le premier mais cela ne fonctionna pas et tout les autres attaquèrent de concert mais rien n'y fit. La chitine de la créature était trop dure sur le dessus. Elle tenta de secouer Vito pour déchirer sa jambe et faire tomber ses camarades mais le sang avait rendu la jambe de Vito glissant et elle le lâcha par erreur, l'envoyant plus loin. Les autres en profitèrent pour l'attaquer sous la mâchoire, la réduisant au silence pour toujours.
Maeve s'empressa de soigner Vito en utilisant la baguette qu'ils avaient trouvé plus tôt chez l'enchanteur.
Ils continuèrent rapidement vers la sortie, en espérant que le vacarme causé par le combat n'en avait pas attiré d'autres, et arrivèrent sans encombre à l'échelle indiquée sur leur plan. Ils entreprirent de l'escalader et entrèrent pour la première fois de leur vie dans La vieille ville. Ils étaient particulièrement sales mais par chance ils étaient proche de la Route de la piété et donc du temple de Shelyn ou ils pourraient se baigner gratuitement.
Le temple était spacieux et entouré de jardins et de statues, l’intérieur était décoré de peintures et de sculptures et on pouvait étendre une petite musique douce et joyeuse dont il était difficile d'établir la provenance. Il y avait beaucoup de couples dans le temples (après tout Shelyn est la déesse de l'amour) mais ils parvinrent à trouver un bain libre. Quelle ne fut pas leur surprise quand la crasse qui les recouvrait disparut presque comme par magie !
Ils enfilèrent leurs habits de cours et partirent à la recherche du casino "Au dé Pipé".
Ils arrivèrent assez rapidement "Au dé Pipé", taverne impressionnante de cinq étages. Ils s'assurèrent que leurs déguisements tenaient la route et entrèrent d'un pas assuré. L'endroit avait l'air encore plus grand vu de l'intérieur. De jolis serveuses s'affairaient autour de tables bondés tandis que les et les fracas de dés créaient un brouhaha jovial. Ils se fondirent dans la foule et entamèrent des discussions à droite à gauche, cherchant Englebert et sa garde du corps. Ils tombèrent sur une table ou trois personnes buvaient joyeusement; deux hommes et une femme. Ils s'entendirent à merveille avec eux et apprirent qu'il s'agissait la d'un couple en lune de miel faisant un tour des Terres de Feu avant de rentrer à Kelagas, île de l'archipel de Kelagos, pour leur mariage dans 6 mois. L'homme qui les accompagnait n'était autre que le frère de la marié qui n'avait pas daigné laisser sa sœur partir seule avec son mari, jugeant cela trop dangereux. Les fiancés s'appelaient Bob et Berthilde et le frère Gunther. Le jeune couple, sans nul doute galvanisé par l'ivresse, invita notre troupe à leur mariage sous l'œil dubitatif du frère de la marié. Reste à savoir s'il s'y rendront...
Ils se dirigèrent ensuite vers le bar et ne tardèrent pas à identifier qui était ce Mr. Englebert. Au comptoir, un homme bedonnant entouré d'une dizaine de personnes racontait la fois ou il vainquit héroïquement un dragon rouge vénérable d'un seul coup d'épée. Les gens l'acclamaient, comme s'ils trouvaient qu'Englebert était un vrai héros, tandis que ce dernier payait des tournées à tout le monde. A quelques mètres, seule à une table, se trouvait une jeune et jolie jeune femme en armure rutilante. Adossé contre sa chaise, une longue épée marquée du symbole d'Abadar. C'était donc Brecca, ca ne faisait maintenant aucun doute pour nos petits bandits, ils avaient trouvé leur cible.
Ni une, ni deux, nos jeunes truands passèrent à l'action. Maeve, Jinn et Léda attendirent qu'Englebert soit assez saoul pour que la foule autour de lui se disperse. Ils s'approchèrent alors de lui et commencèrent à le flatter, se faisant passer pour de jeunes fans avides de ses histoires.
Ils prirent soin à ce qu'il continue à boire aussi. Il leur parut très vite évident que toute ses histoires étaient fausses. Après tout, personne n'a jamais terrassé un dragon rouge d'un seul coup d'épée. Ils finirent par rendre Englebert assez saoul pour qu'il leur parle de son manuscrit et il ne fut pas difficile de le convaincre de leur laisser y jeter un œil.
Mais il restait le problème de Brecca qui elle ne buvait pas et ne serait pas dupe. Heureusement Vito était sur le coup. Il tenta une approche mais Brecca ne semblait pas intéressée, trop occupée à surveiller l'écrivain qu'elle admirait tant. Mais petit à petit Vito sut trouver les mots justes pour atteindre son cœur. Il se souvint que les disciples d'Abadar était très friands d'économie et il se trouvait justement que Vito s'y intéressait énormément à ses heures perdues (qui l'eu crut).
Il entamèrent une longue discussion sur les dividendes, le remboursement du trop perçu ainsi que les taxes élevés mais justes sur le commerce international.
C'est ainsi qu'au moment ou Englebert était finalement trop saoul pour tenir debout et qu'avide de flatterie, il proposa à ses jeunes fans de se rendre chez lui, Brecca ne s'y opposa pas. Bien au contraire elle lança un regard lourd de sens à Vito et ils prirent le chemin de la demeure d'Englebert.
C'était une maison de deux étages typique de La vieille ville. Ils entrèrent et furent instantanément surpris par la quantité de tableaux représentant Englebert dans sa propre maison. A vrai dire il n'y avait que ca, les murs des couloirs et de la salle à manger en étaient littéralement couverts. Il invita nos jeunes protagonistes à boire un verre avant qu'il ne leur montre "son ultime chef-d'œuvre".
Brecca refusa poliment et dit à Vito qu'elle aimerait bien qu'il monte avec elle dans sa chambre afin de lui lire quelques passages de sa retranscription personnelle du "Manuel de construction de cité" livre sacré du culte d'Abadar. Il accepta sans sourciller mais l'on pouvait lire sur son visage qu'il ne savait pas vraiment dans quoi il s'embarquait.
Tandis que Vito et Brecca montaient à l'étage, Englebert proposa enfin aux trois autres jeunes d'aller voir son manuscrit. Il les mena au sous sol de la maison, petite cave d'allure classique ou se trouvait une grande quantité de vin ainsi qu'une petite étude ou il passait son temps à écrire. Mais plus important encore, il s'y trouvait l'objet de leur convoitise. Un grand coffre magnifiquement décoré ainsi qu'une grosse clé se trouvant au dessus, pendant à une chaine.
Englebert ouvrit le coffre, sorti le manuscrit et, alors qu'il était entrain de le refermer, Maeve glissa discrètement sa serpe dans le coffre afin que la lame l'empêche de se fermer. Il commença à leur lire quelques passages du manuscrit. Ce n'était pas un bon livre, c'était même très mauvais. A croire que ses années de débauches avaient aussi affectées ses talent d'écrivain. Quand ils en eurent assez, Maeve lui lança le sort de sommeil dont elle avait le secret. Ils prirent le manuscrit ainsi que tout le contenu du coffre; une rondelette somme de pièces d'or, des gemmes et des gobelets de la famille d'Englebert qui avaient l'air de valoir une coquette somme.
Ils coururent à l'étage pour récupérer Vito. En effet, ils devaient agir avant que le sort de Maeve ne se dissipe. Ils trouvèrent Vito bras dessus, bras dessous avec Brecca en train de lire "le manuel de construction de cités". Ils étaient en train de glousser et de partager leurs opinions économiques. Ils dirent à Brecca que Mr. Englebert venait de faire un malaise et l'accompagnèrent en bas. Dès qu'elle s'engagea dans l'escalier menant à la cave, nos jeunes bandit prirent la poudre d'escampette en direction de l'entrée la plus proche des égouts.