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Le taudis

Le taudis, aussi surnommé "La ville flétrie" par ses habitants est le quartier qui entoure La vieille ville de Port Morue. Il s'est construit au fur et à mesure que la population de la ville a augmenté, conséquence des marais environnant ayant pris du terrain et inondés de nombreuses zones auparavant habitables. La population de la ville a ainsi plus que doublé en moins de dix ans et cela causa de nombreux problèmes : hausse de la violence, manque de nourriture et taux de chômage très élevé étant les principaux.   C'est alors que Le Maire Andreus, jeune homme ambitieux âgé de 25 ans à l'époque, eut une idée. Il investit une bonne partie des fonds du trésor public dans La Guilde des Marchands en leur faisant promettre d'embaucher dans le Taudis. Cela fonctionna très bien et permit à Port Morue de devenir la référence qu'elle est aujourd'hui dans le commerce de poisson, de perles de qualité supérieures et de produits dérivés de poisson. Les gens du Taudis vivait désormais dignement, des commerces se créaient, les richesses générés permettaient d'importer largement assez de nourriture pour nourrir tout le monde et l'entente entre les deux quartiers était cordiale.   Mais c'est l'avidité des hommes qui mit fin à cela. Petit à petit, les membres de la guilde des marchands s'enrichissaient et certains commençaient à atteindre une fortune colossale. Le chef des marchands connu sous de le nom de Mr. Amwana fit pression sur le Maire Andreus afin de faire passer un édit permettant de calculer le salaire des pécheurs et perliculteurs sur la base du prix de la récolte indexé (qu'ils ont savamment trafiqués) plutôt que sur une base fixe. Bien que cet édit n'ait aucun sens, il finit par passer à grand renforts d'enveloppes et de paniers garnis. Les travailleurs autrefois payés entre 5 et 8 pièces d'argents la semaine ne touchaient plus que quelques maigres pièces de cuivres pour leur rude ouvrage. Les habitants du Taudis était officiellement devenus pauvres tandis qu'a quelques rues d'eux, les marchands s'enrichissaient grassement.   S'ensuivit une vive colère chez les travailleurs de la ville Flétrie qui tentèrent de faire grève, sans que cela n'ai d'effet. Un syndicat vit le jour, dirigé par Alphonse Viornik, un pécheur trapu à la grande barbe blonde et aux longs cheveux tressés. Le syndicat se nommait "la Carpe Rouge" et entreprenait des manifestations pacifiques durement et violemment réprimés par la police de la ville. La police (qui prenait de plus en plus des airs de milice) fut à partir de ce moment la surnommé Les "Chiens Gris" (en raison de la petite houppette grise sur leur casque) par les gens du Taudis.   Le Maire Andreus devenait de plus en plus corrompu et les édits brisant les droits des gens des Taudis se faisaient de plus en plus nombreux. Il écrivit même un édit interdisant la pêche sans permis dans les 10 kilomètres autour de la ville sous peine de travaux forcé voire de prison pour récidive. Cela avait pour but que la seule source de revenu ou de nourriture du Taudis soit La vieille ville.   Puis arriva le jour qui allait définitivement changer la relation entre le Taudis et La vieille ville. Il y a 20 ans, les membres de la Carpe Rouge en eurent assez de la situation actuelle, assez de se faire réprimer et que leurs doléances ne soient pas écoutés. Ils s'organisèrent et un soir d'automne ils marchèrent vers Le fort de la Morue afin de prendre l'hôtel de ville. "Le soulèvement des Rouges", comme l'appelle aujourd'hui les habitants de Port Morue, fut un évènement sanglant et qui laisse un vif souvenir chez les gens qui y ont participés. Ce fut un massacre. Les rares membres de la Carpe Rouge qui ne sont pas morts pendant la bataille furent pendus aux murailles du fort de la Morue et Alphonse fut écartelé sur la place publique devant des marchands bien contents de son sort.   En réaction fut voté "l'édit de la fracture" qui permit au Maire Andreus de construire le mur actuel qui entoure La vieille ville. Les marchands fournissent désormais un sauf conduit aux travailleurs indiquant leurs horaires et l'endroit où ils doivent travailler. Toute personne se trouvant dans la vieille ville ou sur les côtes proche de la ville hors de ses horaires de travail sera emprisonné. La récidive entrainera la peine de mort. L'édit interdit aussi aux travailleurs du Taudis de se syndiquer.   Depuis le Taudis n'a fait que sombrer, tombant dans une pauvreté sans nom. Le peuple tente de s'entraider comme il peut mais la loi du plus fort a petit à petit pris le pas sur la fraternité et, même si tous les habitants du quartier ne sont pas foncièrement mauvais, il est compliqué de s'en sortir la bas sans recourir à une quelconque activité criminelle.   Les lieux les plus connus du Taudis sont :  
  • "Aux objets trouvés", un magasin qui achète et revend à peu près n'importe quoi.
  • "Le divan Turquoise", un lieu de débauche extrême ou tout le monde, ou presque, peu trouver ce qu'il cherche, moyennant finance bien entendu. Cet endroit est réputé attiré des gens riche de La vieille ville.
  • L'orphelinat public Lowess 1er. Il ne s'agit pas vraiment d'un orphelinat comme les autres, mais cette structure permet au moins d'offrir le gîte et le couverts aux enfants orphelins des rues du Taudis. Cet endroit a très bonne réputation car il a accueilli beaucoup d'enfants des gens morts lors du "Soulèvement des Rouges".
  • La Taverne illegitime de l'oncle Ernest, taverne illégale, elle est aussi la seule du Taudis.
  • La Place de l'arbre mauve, plus grande place du Taudis, surplombée par un arbre mauve millénaire. Elle sert aussi plus ou moins de place du marché.
  • Le Cimetière et temple de Pharasma, un cimetière qui est plus une immense fosse commune qu'autre chose et contient l'unique temple de Pharasma à Port Morue.
Le Taudis avec la vue sur Le fort de la Morue
Alphonse Viorik, héros du Taudis

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