Oxford

Oxonia fut fondée par les Romains pour structurer et protéger l’approvisionnement de Londinium. En effet, la ville est située au cœur de riches terres agricoles, bien irriguées par la Tamise et ses affluents, et assez proches des lisières de la Forêt sauvage et de ses richesses (bois, peaux et fourrures…). A partir d'Oxonia, la Tamise, ou Isis comme l'appellent les habitants se divise en de nombreux affluents (notamment le Cherwell) ; pour les bateliers, il est vraiment difficile de remonter la Tamise au-delà d’Oxonia avec une barge, et les Romains construisent là un comptoir de commerce protégé d'une petite garnison, à l'emplacement d'une série de gués connus depuis longtemps pour permettre le passage des troupeaux de bétail (d'où le nom "gué-au-boeuf").

La ville se développe au cours des IIIème et IVème siècles, et à l’époque du Grand Abandon, elle compte environ deux mille citoyens qui bénéficient d’un Sénat (administrant la ville en toute autonomie par rapport aux trois civitas voisines), d’un Consul (Litumarus), de fortifications romaines, et de quelques belles infrastructures publiques (notamment des thermes, une place de forum et un aqueduc). De l’avis général, Oxonia est une petite ville de province, rustique comparée aux grandes cités des côtes Est et Sud, mais présentant les traits essentiels de la civilisation romaine et de ses principaux conforts matériels.

Avec le Grand Abandon, le commerce décroît fortement et la ville se replie sur elle-même et sur son arrière-pays. Voyant que les infrastructures urbaines sont en grand risque d'être mal entretenues, le consul Litumarus consent un effort financier, mais aussi un effort intellectuel intense : sous son impulsion, la ville s'organise pour conserver le savoir nécessaire aux réparations, en lien avec les moines de l'abbaye d'Abbandun voisine. Des lettrés s'improvisent donc professeurs sur le grand forum pour dispenser leur savoir à qui veut les entendre. Cette pratique, débutée avec la mathématique, s'ouvre rapidement au droit civil et canon et à la théologie.

Oxonia pendant les usurpateurs

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Oxonia après les usurpateurs

Lorsque la ville est reconquise par les chevaliers de Floriane, après la mauvaise administration des Usurpateurs, ce qu’ils découvrent est un pâle reflet de ce passé. Même le nouveau nom usuel de la ville a changé : Oxford, un nom à consonance saxonne, puisque de gré ou de force, la ville n’avait guère pu commercer qu’avec les marchands saxons depuis près d’un siècle. Les infrastructures publiques sont en ruines ; la population se rappelle son riche passé romain mais a n'applique plus l’essentiel des mœurs romaines ; le commerce marque le pas. Seules les murailles, par nécessité, ont été rafistolées au fil du temps.

Dès l'arrivée de Floriane dans les murs de la ville, elle nomme Robert d'Ouilly comme châtelain, avec pour mission de rebâtir les murs du castel et de la ville. De plus, en signe de pénitence, celui-ci invite des moines à se former en communauté dans le château, en leur construisant une chapelle et leur attribuant un quartier d'habitation pour en faire des cellules. Cette communauté, rapidement dénommée Saint-Georges-en-le-Castel, reste de petite taille.

Oxonia aujourd'hui

La ville abrite le castel des comtes de Rydychan, ouvrant devant le Forum. La ville dispose également d'une église collégiale, l'Eglise du Christ. Les thermes et l'aqueduc, héritages de la période romaine, ne sont plus en fonction. Une halle aux grains a été installée à la jonction des routes. Un marché forain se tient tous les mercredis sous les murs de la porte nord, par privilège royal (qui a nécessité la création de la centurie de la Porte du Nord).

L'Université

La tradition de libre enseignement, commencée sous Litumarus, et interrompue par les Usurpateurs, est reprise par les moines de Saint-Georges-en-le-castel quasiment dès leur installation. En effet, certains bourgeois se rappellent bien de cette tradition, et mettent à disposition des moines leurs souvenirs et leurs livres, en particulier dans la médecine, le droit civil ou canon, les arts, la philosophie et la rhétorique…

Une nouvelle impulsion est donnée pendant la campagne de France de 525 : les moines de l’abbaye de Maulévrier, en France, contraints de quitter leur abbaye assiégée par le Démon, se réfugient à Oxford à l'initiative des chevaliers de Rydychan présents sur place. Emmenés par le père abbé, Thibaut d'Etampes ils s'installent en ville avec leurs livres. Floriane met à leur disposition les bâtiments des anciens thermes ; les grandes salles des bassins, reconverties, se révèlent des salles de classe et de débats. Rapidement, en lien avec les moines de Saint-Georges, l'ensemble prend le nom de collège universitaire, avec Thibaut d'Etampes reconnu comme écolâtre.

Oxford attire désormais en ville des étudiants, qui viennent à Oxford spécifiquement pour suivre l'enseignement en médecine, en théologie et en droit.

Aussi connu comme
Oxenford (sax.), Rydhychen (cym.)
Devise
Fortis est veritas ("la vérité est forte")
Défenses
Mur d'enceinte romaine ; castel à donjon de pierre, tourelles de pierre, et long pont vers la place.
Population
1.500 habitants
Type
City
Lieu situé sous
Propriétaire/Dirigeant
Titre du Gouverneur / Posseseur
Organisation Propriétaire
Sources
Wikipedia