DXXV a.D. - la campagne de France

General Summary

Arthur conquiert la France et met en déroute les Romains, tout en se permettant de vivre une aventure en solo.

La Cour de Pâques

Elle se tient à Portus Adurni/Portchester (Hantonne), en préparation de l'invasion de la France.

Invités d'honneur
L'essentiel des rois de Bretagne, et toute la noblesse de Logres. Peu de dames sont présentes ; c'est un camp militaire

Nouveaux membres de la Table Ronde
Blamore de Gannes, Bléobéris de Gannes, Berel, Moris

Conversations
  • Les Français se sont unis contre nous. Ils ont mis de côté leurs différences et ont rassemblé une grande armée pour nous affronter. Nous les combattrons en Normandie.
  • Pas du tout, mon ami. J'ai parlé à un mercenaire cambrien qui est déjà revenu de là-bas, et il dit que sire Lamorak a conquis la moitié de la France à présent. Leur roi se cache, et les seigneurs de Normandie, de Champagne et de Bourgogne attendent tous à Barfleur pour prêter allégeance à Arthur.
  • Impossible, Messire, je vous dis. Mon frère a perdu un pied à Barfleur, et il affirme que les Français se sont unis et préparent un siège contre la ville. Pourquoi tout ce tumulte à propos des Français ? Donnez-moi des Romains à tuer.
  • Vous aurez votre content de Romains, et plus encore. Ils ont rassemblé une armée venue de tout leur empire pour nous affronter. Ils pourraient même avoir des éléphants !
  • De la variété, ça me va ! Qu'ils viennent !
  • Kay : Cela a été un effort monumental pour rassembler toutes ces provisions ici. Il faudra plusieurs voyages à la flotte pour tout transporter en France et au-delà.
  • Griflet : Ne t'inquiète pas, Kay. Si tes chariots à bœufs sont trop lents, nous pourrons toujours nous ravitailler dans la campagne, comme le font toujours les soldats.
  • Gauvain : J'ai une rancune contre certains de ces Romains, depuis mon enfance. J'espère qu'ils seront en première ligne de la bataille.
  • La Dame du Lac : N'oubliez pas que ce n'est pas seulement une aventure ou une autre guerre bretonne. Ce sont des terres étrangères, avec des habitants étrangers et des coutumes étranges. Ne soyez pas trop confiants !
  • La Campagne de France

    Lorsque la Cour du roi est close, chaque seigneur breton, dirigeant son propre conroi, se répand dans la contrée franque, en rencontrant une résistance désordonnée mais parfois très vive de barons locaux. Dans l'ensemble, les Bretons obtiennent la soumission de la plupart des seigneurs francs, au prix de nombreuses batailles et escarmouches de moyenne ampleur.   En juillet, les seigneurs bretons finissent par coordonner leurs efforts pour pousser vers Paris, où le roi des Francs, Claudas de la Terre Déserte, a rassemblé ses troupes. Après un court siège, la ville est prise sans combat : Claudas se dérobe pendant la nuit, et les guildes décident d'ouvrir leurs portes à Arthur s'il leur accorde des conditions décentes. Un accord est conclu.   Arthur apprend que l'armée romaine a franchi les Alpes plusieurs semaines auparavant et approche de la Bourgogne ; Claudas a, en réalité, fait retraite pour rejoindre l'armée romaine.  

    Juin : l’Aventure d’Arthur

      Un matin, Dame Rumeur traverse le camp pendant le petit-déjeuner : le roi a disparu !   Il semble qu'un messager du duc Hoël de Bretagne soit venu voir le roi tard dans la nuit avec une histoire poignante : la nièce du duc a été enlevée par un géant abominable dans son repaire au Mont Saint-Michel, au sud. Apparemment, Arthur et ses deux plus anciens amis, Kay et Bedivere, se sont immédiatement armés et sont partis vers le sud pour trouver le géant.   Sire Griflet, fort alarmé, ordonne à tous les chevaliers qui ne sont pas occupés de monter à cheval et de partir à la recherche du roi pour lui apporter toute l'aide nécessaire.   Mais l'alarme est levée au bout de quelques jours : le roi est de retour !!! Son cheval de bât transporte la tête tranchée d'un géant, de la taille du torse d'un grand homme. Un autre cheval de bât porte une énorme massue ferrée, tandis que les autres portent des sacs de trésors. Finalement, l'histoire est contée : le roi Arthur a affronté le géant en combat singulier, le taillant en pièces jusqu'à ce qu'il finisse par l'agripper, et ils ont roulé ensemble le long de la montagne, enlacés dans une étreinte mortelle. Arthur s'est relevé, le géant non. Hélas, la nièce du duc était déjà morte. Le résultat est que le courage et les vertus chevaleresques d'Arthur sont admirés par tous.  

    Août : la Bataille d’Autun

      L'armée bretonne marche et contremarche à travers la Bourgogne, tentant de localiser l'armée romaine insaisissable. À un moment donné, les armées sont proches l'une de l'autre, et Arthur envoie un groupe de chevaliers pour offrir des conditions raisonnables aux Romains s'ils se rendent.   Sous la direction de Bedivere et Gauvain, une grande force part pour le camp romain. En chemin, leur nature suspicieuse prend le dessus. Lionel et Bedivere restent en arrière avec la plupart des hommes, cachés et prêts à tendre une embuscade aux Romains si nécessaire. Gauvain et Bors continuent vers le camp romain avec une poignée des meilleurs combattants.   Les pourparlers sont empreints d'hostilité. Lucius déclare : "Vous retournerez auprès de votre seigneur et lui direz que je le soumettrai, lui et toutes ses terres."   Gauvain, enragé, répond : "Parfait ! Je préfère vous combattre plutôt que d'avoir toute la France comme possession !"   Bors acquiesce et ajoute : "Moi aussi ! Je préfère vous combattre plutôt que d'avoir toute la Bretagne ou la Bourgogne comme fief !"   Sir Gainus, un cousin de l'Empereur, prend alors la parole : "Regardez comme ces Bretons sont remplis de fierté et de vantardise ! Ils se vantent comme s'ils possédaient le monde entier."   Dans un rugissement de colère, Gauvain dégaine son épée, bondit sur Gainus et, d'un seul coup, lui tranche la tête [note 1]. Tout le monde est stupéfait !!! Gauvain, Bors et les autres en profitent pour tourner les talons, quitter la tente, monter à cheval et galoper hors du camp tandis que l'alarme retentit derrière eux. Quelques chevaliers énergiques les poursuivent, et le groupe de Gauvain fait demi-tour pour les affronter brièvement. Une force beaucoup plus importante s'approchant, Gauvain et ses hommes reprennent leur fuite vers là où Lionel et Bedivere avaient préparé leurs positions. Le combat qui s'ensuit est la Bataille d'Autun, que Bedivere remporte de manière décisive.  

    L’embuscade romaine

      Après la bataille, le roi Arthur fait reposer ses troupes, et envoie une force pour escorter les prisonniers à Paris pour les mettre en sécurité. Les Romains l'apprennent et envoient une force pour tendre une embuscade et récupérer les prisonniers.   Cador résiste à l'embuscade romaine et attribue entièrement la victoire au courageux ralliement de l'armée par Lancelot. Il décrit comment le jeune chevalier a tenu tête seul à l'ennemi.   Le roi Arthur dit à Sir Lancelot : "Votre courage a failli vous détruire, car si vous aviez battu en retraite, vous n'auriez pas perdu l'honneur. Je trouve imprudent pour des chevaliers de tenir tête lorsqu'ils sont aussi largement surpassés en nombre."   Lancelot le corrige : "Pas du tout, car une fois qu'un homme est déshonoré, il reste déshonoré à jamais."  

    Septembre : quartiers en France

      Arthur sécurise la contrée. Les seigneurs francs se sont rendus, et la présence romaine en France est brisée, mais les cols des Alpes sont déjà bloqués par la neige. Arthur ordonne à l'armée de se préparer pour l'hiver, ils pillent donc une dernière fois la campagne. Enfin, alors que les pluies d'hiver commencent, il se retire avec l'armée à Paris.
    Contenu
    Carte des opérations
    La France et l'Occitanie
    Paris