Floriane
Comtesse de Rydychan
Née en 501, elle s’installe à Sarum en 509. Cette année-là, son père, le comte Julius de Rydychan, meurt lors d'un attentat maquillé en accident de chasse en forêt. Profitant du grand trouble qui s'ensuit, les meurtriers, trois frères, assistés par quelques groupes de soudards et de mercenaires, prennent le pouvoir à Oxonia et soumettent rapidement les autres villes du Comté. Floriane et sa mère peuvent s'enfuir de justesse et se réfugient à Uffingham, une dépendance du comte de Salesbières. Le comte Robert de Sarum, cousin de Floriane (il avait épousé Katherine, la fille du frère de Julius), leur accorde alors l'asile et le vivre jusqu'à ce qu'elles puissent faire valoir leurs droits à l'héritage de Julius. Pour cela, il faudra attendre 16 ans…
La mère de Floriane meurt de maladie et de chagrin au cours de l'hiver suivant et la jeune Floriane doit se faire seule son éducation au sein de la petite cour de Robert de Sarum, où la principale préoccupation est la guerre contre les Saxons. Au cours des années, elle s'impose comme une demoiselle pleine d'esprit et de ressources, mais également très déterminée à arracher, un jour, la terre de ses parents des mains de ces usurpateurs. Elle avait affirmé qu'elle confierait ses fiefs à quiconque les libèrerait et les tiendrait en son nom ; en 525, elle tient promesse en nommant aux principaux postes à responsabilités les chevaliers de Salesbières qui lui ont permis de rentrer dans ses possessions. Floriane tient maintenant à effacer la période des frères usurpateurs, en rattrapant le temps perdu : il y a une véritable armée à constituer et à entraîner, des forteresses et des églises à bâtir, de la splendeur et du lustre à donner à son règne… et un exemple à donner à tous, pour être digne d’être une sujette d’Arthur. A ce titre, Floriane est particulièrement intéressée par les arts et en particulier par l’enseignement de nouvelles connaissances. Sous sa protection, les moines des nombreuses abbayes aux alentours ont commencé à se réunir régulièrement à Oxford pour dispenser leur enseignement à ceux qui veulent bien l’écouter.
Floriane n’est pas mariée, et rien ne lui en fait obligation. Mais sa grande beauté, sa conversation agréable, l’étendue de sa culture et l’importance de son fief pourraient lui attirer de nombreux prétendants…
