Le Pays d'Oxford

Les Centuries d’Oxford

Centuries :
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La campagne environnante

L’arrière-pays d’Oxford est enclavé mais prospère : il est bordé de toutes parts, sauf au Sud, par la Forêt Sauvage. Il avait été historiquement appelé Rhydychen (« maison-fougère »), même s’il n’est sous la domination d’Oxford que depuis les guerres d’annexion entre 415 et 436. Si Oxford abrite une population majoritairement composée de Brito-Romains, les villages aux alentours sont, eux, essentiellement peuplés de Celtes issus des Dobunni (à l’Est de la rivière Cherwell), des Catuvellauni (à l’Ouest) ou des Atrébates. Les anciennes villas que s’étaient fait construire les vétérans des légions romaines ont été soit incendiées pendant les guerres d’annexion, soit repeuplées de paysans locaux qui se servent de cette infrastructure performante. Les différents seigneurs de Rydychan ont toujours eu du mal à structurer et gérer efficacement leur arrière-pays, que ce soit parce que la guerre (contre les Atrebates puis contre les Saxons) était prioritaire, ou par manque de volonté (par exemple, les trois frères usurpateurs n’avaient aucun besoin de diriger ces paysans, du moment qu’il n’y avait pas de révolte contre eux) ou de chefs avisés résidant sur place (comme c’est le cas depuis le retour de Floriane). En l’absence de gouvernement de leur village, les paysans de l’arrière-pays ont été forcés de se gérer tous seuls. Ils ne connaissent donc pas ni le tribut au suzerain (les trois frères avaient pris l’habitude de mener des expéditions de pillage en règle, « pour compenser »), ni la justice d’Arthur, ni l’entretien du domaine public, ni la défense de leurs terres contre un ennemi (en particulier les hommes de la Forêt Sauvage, quand ceux-ci ne veulent pas commercer).