Galadon Mac Dagwaldus
And then proceeded Sir Galadon, a knight of Sarum’s, that told his tale of how he saw Queen of the Wastelands and wit from her to search the Whetstone of Tudwall Tudclud. And King Artur said, “ha knight, how worthy ye are that outlived the mysteries of the foul Wastelands”
Sire Galadon est un vaillant guerrier bien connu pour son attachement aux siens et sa grande fidélité, que ce soit à son seigneur, à son Roi, à sa famille ou au joyau de sa vie : son épouse, la belle Ahvielle Alarch ferch Amren. Il détient par mariage le fief de Stoneleigh.
Mais avant le bon sire Gauvain se rendit au mariage de messire Galadon, pour ce qu’il était bon ami et vaillant au combat. Et il avait gagné les faveurs de sa Dame de façon courtoise et chevaleresque. A la fête attendirent de nombreux et beaux chevaliers, et les dames souriaient, et le vin de Gannes y coulait à flots
Galadon est né en l’an 490 de l’incarnation du Christ, en Estregales. Sa famille, issue d’une famille royale irlandaise, s’y est installée lorsque les légions ont quitté la Bretagne. Son père, converti à l’hérésie pélagienne, y était un noble banneret. Comme c’était de coutume à l’époque, les fils de famille étaient confiés à de nobles seigneurs, à charge à eux de se faire un grand nom. C’est ainsi que Galadon fut envoyé servir Robert de Sarum qui en cette année 508 avait fort à faire contre les attaques saxonnes alors que nul n’avait entendu parler d’Arthur, celui qui deviendra le Pendragon.
Très vite Galadon fit preuve de loyauté et de courage. Si un seul mot devait définir Galadon, ce serait "Loyauté" ; loyauté à sa famille, loyauté à Robert, et plus tard, à sa femme, enfin à ses amis et à Arthur. En effet bien que Galadon ait aidé (avec ses faibles moyens) dès les débuts de son histoire Arthur à conquérir le trône, il ne l’a fait que parce que cela était le choix de Robert ; Galadon aurait fait taire ses aspirations si Robert lui eût demandé !
Très tôt dans son histoire, Galadon a eu à combattre le Démon. C’est pourquoi, bien que pélagien et très tolérant envers les païens, il ne puisse supporter les manifestations de ce qu’il appelle le démon : vanité, rancune, haine, injustice et tentations en tous genres. Galadon croit au mal et à ses forces et il ne rate jamais l’occasion d’assister à une messe ou de prier en un lieu saint. Galadon, pour mieux se défendre, a même appris le Latin et des éléments de liturgie chrétienne.
Chose extraordinaire pour un chevalier de l’époque : Galadon n’a jamais connu que deux femmes dans sa vie : une servante quand il était jeune chevalier et plus tard, sa femme (et il la courtisa sept ans durant, sans connaître de femme pendant ce temps ; il s’est rattrapé depuis, comme en témoignent ses enfants). En effet pour lui la famille est une base de la société et pour lui il était impossible de trahir sa parole envers sa dame et de semer des bâtards aux quatre coins de la Bretagne et de la Gaule (car il a été en Gaule plusieurs fois).
Depuis qu’il est seigneur de ses terres, Galadon essaie d’être bon et juste (avec plus ou moins de bonheur). Bien sûr, être bon avec le peuple ne signifie pas obéir à ses demandes inconsidérément : il faut protéger le peuple contre lui-même : le forcer à construire des fortifications, nourrir ses troupes, respecter le culte. Cela étant dit, ne craignez pas que ses gueux soient exploités, ils ont plus de richesse, et de liberté qu’ailleurs.
Si Galadon a tant d’exigence, c’est qu’il sait que le monde est dur et qu’il existe des gens qui ont (entre autres) pour but dans la vie de supprimer sa femme et son lignage et donc de ravager ses terres. C’est donc par amour et dans un souci de sécurité pour ses gens et leurs familles que Galadon met le peuple aux corvées.
L’ennemi en question est Bertelot Sans Pitié, chevalier qui ne mérite ce nom que grâce à son cheval et à ses armes. C’est un homme sans foi ni loi, un brigand de la pire espèce. Et si Galadon le hait c’est plus par amour que par haine que Galadon veut le voir hors d’état de nuire. Dans sa vie Galadon a compris que la vraie force de ce monde (et en cela il est véritablement chrétien) c’est l’amour et non la haine. Il est même passé au-dessus de sa haine des Saxons lorsqu’il a reçu un fief en terres saxonnes suite à Badon. Il a fait œuvre de clémence et n’a pas cherché à opprimer ni à maltraiter ses nouveaux sujets. Ce qu’il a fait pour eux il veut le faire pour d’autres : Bertelot est de ceux-là.
L’autre grande œuvre de Galadon depuis sa jeunesse est de lever une armée pour libérer le territoire de Rydychan des frères qui en ont dépouillé la comtesse légitime.
Il est actuellement engagé personnellement dans cette guerre avec tous ses moyens et ses forces. S’il le fait et il l’avoue c’est dans un but égoïste, non pas pour les terres, bien que cela lui fasse plaisir, mais pour la justice. Galadon ne supporterait pas de vivre dans un royaume où des aventuriers assassins pourraient dépouiller une jeune fille de son héritage impunément. En pensant à cela, Galadon pense à sa femme et à sa famille.
Mais cette reconquête n’est pas accomplie et Galadon sait pertinemment qu’il peut mourir dans cette aventure. Mais Galadon est un chevalier et si un chevalier ne tente pas cela au risque de sa vie mérite-t-il le nom de chevalier ; et puis, qui le ferait ?
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