Cynwit Sergeyevich
Physiologie
Ses yeux ocres sont des joyaux ternis, bien placés dans leurs orbites ; ils épient ses frères d’armes, quoiqu’ils n’aient en commun que l’habit. Chaque jour, il ensevelit un pendentif en métal rhodié à l’abri des jabots immaculés – c’est le dernier vestige de sa mère, morte prématurée.
Il se tient curieusement au milieu des autres. Ses jémériades alourdissent ses épaules ; les Quatre les veulent droites. Svelte aiguille dans une meule de foin, peu l’utilisent à bon escient – on enterre dans son esprit les plus lourds secrets, sans égard pour les forfaits d’un incroyant.
Histoire
Cynwit n’a de sa mère que la crinière pâlichonne des proies faciles. Héritier présomptif, il assure la pérennité des Sergeyevich quand il pousse son premier cri. Le père confronte le dernier d’une meute de louveteaux mort-nés, couve les maux de l’hiver et les souffrances de la petite enfance. Malgré une digne éducation, le rejeton est incapable de verbe, difficile au moindre dilemme, et plus craintif de la faute que du trépas. Seuls ses grands yeux, ouverts sur les secrets du monde, converse avec les domestiques qui défilent dans le vestibule des Sergeyevich.
Quelques années plus tard, Madame mère présente Dorcas au monde. La gamine s’attire les grâces du père avec l’âge – elle dévore des livres entiers, nourrit une méfiance naturelle à l’égard du monde, et questionne l’ordre des choses. Monsieur père l’acclame de louages et lui promet l’héritage des Sergeyevich.
Mental characteristics
Sexuality
Relationships
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