Edward Wyvernheart
Mental characteristics
Histoire Personnelle
Chapitre 1 : Croissant de lune.
C’est un garçon. C’est le deuxième fils. L’aîné sera toujours favori. Le cadet devra toujours faire mieux, plus, pour hériter de moins. C’est bien connu. Ce n’est qu’un deuxième fils à élever, un homme à rendre fort et impitoyable, quoi que valeureux et brave – c’est un deuxième fils, un deuxième Wyvernheart qui devra au moins égaler son aîné.
Père est absent, mère n’est là que pour allaiter et endormir. Un deuxième fils, c’est bien trop de travail : il faut se presser d’en faire un grand garçon. Il y a les professeurs, et puis dépêchons, il doit devenir brigadier. Faites-en un garçon brillant, presque autant que son aîné.
Chapitre 2 : Frères de mort.
Souviens-toi de ce que disait Mère. Souviens-toi. Ses paroles sont tes prières. Souviens-toi d'elle, Edward. Si Henry lui a toujours ressemblée, tu as toujours été son favori. Souviens-toi, Edward, de la femme qui t'a toujours aimé pour ton sale caractère.
make them scared, make them scream your name make them wish you were dead suffer their hate, steal their women, cry her love but do not fucking shed your blood you are a piece of shit, my son but make your father proud
Ton Père serait-il fier, Edward ? Mère gît sous le rosier arrosé des larmes de ton Père. Dieux merci, tu n'es pas encore seul au monde. N'oublie jamais, la famille passe avant tout.
Chapitre 3 : Lance, épée et fouet.
N'oublie pas, Edward, que la Chasse n'est pas pour les petits garçons. N'oublie jamais, ton corps doit fonctionner indépendamment de ta tête. Tu dois sentir avant de voir, savoir avant de remarquer. Tes réflexes doivent être ceux d'un chat, ton odorat celui des chiens, tes oreilles plus aiguisées que ton voisin, et tes yeux aveugles. Perçois l'air que pourfendent les flèches et les lances, écoute les sifflements des lames, et ne crains jamais le fouet.
Tes doigts ne doivent pas trembler. La Mort n'est qu'une bénédiction. Ne crains aucune bête. Tu seras brigadier, et ton courage sera celui des chasseurs de dragons. Tu maîtriseras l'épée pour décourager ton semblable. Tu maîtriseras la lance pour ne jamais laisser tes cibles t'échapper. Et le fouet sera pour toi l'arme ultime: pour corriger et pour tuer, il est le symbole des Wyvernheart.
Chapitre 4 : Hunt or be hunted.
- Le dernier arrivé au grand arbre devra faire le jardin avec Mère !
- Tu rêves, Edward, c'est moi qui gagne !
Et les fers tapent le sol, les galops sont féroces. Deux cavaliers s'élancent dans les bois sous la mauvaise idée du cadet. L'aîné, mauvais perdant, refuse la raison de son Père : les bois ne sont pas un lieu de jeu, mais de chasse. Ils devraient le savoir mieux que quiconque, ces deux garçons qui ne jouent qu'à la guerre et aux échecs. Les feuilles craquent, l'aîné traîne. C'est qu'Edward est plus fort, et bien plus insouciant, c'est qu'Edward ne craint pas les branches et les troncs, et que son cheval est plus puissant. C'est vrai, Henry est un garçon plus faible que son petit frère.
Le garçon a chuté, les loups chassaient.
Les bois ne sont pas un lieu de jeu, Père le disait toujours.
Le cadet est loin devant.
Et les cris déchirent les fers sur le sol.
Les bois ne sont pas un lieu de jeu, Edward. Tu as tué ton frère par ta bêtise. Le jardin de ta Mère comptera une tombe en plus. Prépare-toi à y rajouter celle de ton vieux Père. Il te déshéritera peut-être avant de rendre son dernier souffle.
Chapitre 5 : Madison.
L'alcool n'effacera pas tes erreurs. Vingt ans et seul, tes trophées de chasse ne sont plus qu'une formalité. La maison doit croupir sous la poussière de tes absences. A quoi bon rentrer pour n'y trouver que les domestiques. Les casernes sont plus accueillantes, plus chaleureuses. On t'y connaît bien, Edward. Jamais foutu de respecter les couvre-feux, toujours plus fort que les anciens, toujours à t'entraîner. On t'y connaît bien, Wyvernheart, le brigadier, le riche et le con, combien de fois a-t-on essayé de voler ton épée et tes fouets, tes étoffes et tes armures ? Combien de dents as-tu fait sauter ? Combien de nez brisés ?
Vingt ans et seul, tu dois en avoir mises enceintes combien ? Aucune, hein, aucune, c'est ce que tu crois. Seul et t'as rencontré ce regard dur et froid sur le visage d'une si jeune femme. Elle ne voyait que le connard - ni l'argent, ni les étoffes, ni les armes. Elle te regardait et tu la dégoûtais. Ah, ce regard si dur et froid. Quand t'es-tu redécouvert un coeur après avoir perdu ta famille, Edward ? Quand as-tu pu tomber sous le charme de ce regard si dur ?
Madison, qu'elle s'appelle. Elle est rousse et intelligente. Madison, qu'elle s'appelle, et tu l'as conquise et achetée pour cinquante pièces d'or. Est-ce qu'elle t'aime ? Est-ce qu'elle te voulait ? Son père a dit oui, ses frères ont dit oui. Madison, qu'elle s'appelle, Madison of Wyvernheart - et tu restes un connard.
Chapitre 6 : of Wyvernheart.
Tu ne décideras pas de devenir. Tu ne décideras pas de croire. Tu ne décideras pas. Tu feras, tu obéiras, tu deviendras ce que les Wyvernheart ont toujours été. Tu seras l'épée et le bouclier. Tu seras le fer et la lance. Tu seras les crocs et les griffes. Tu ne dévieras pas. Tu accepteras les Quatre, leur autorité, leur dogme. Tu deviendras un Wyvernheart, un tueur de bêtes et de monstres. Tu ne décideras pas avec ton coeur. Tu suivras ton sang et ta chair, tu souffriras du fardeau des Wyvernheart. Tu devras être la fierté et la force, jamais la faiblesse et le pauvre. Tu hériteras de tout ce que porte les Wyvernheart, et ton sang ne coulera que pour mieux détruire tes ennemis. Tu suivras la voie du sang, de la douleur, de la violence. Tu refuseras le calme, le foyer. Tu deviendras Edward of Wyvernheart, dernier survivant, dernier héritier pur de ce sang de violence.
Les liens familiaux ne sont-ils pas fascinants ? Il suffit d'être le fils de quelqu'un pour devenir quelqu'un, peu importe qui l’on est. Il suffit qu'un jour, un de vos ancêtres ait tué un dragon de feu pour qu'aujourd'hui, tous ses descendants soient quelqu'un. Le pouvoir d’un nom de famille est terrifiant. Allez savoir si toutes ces histoires sont vraies. L'épée sur le mur l'est, le portrait aussi, les livres aussi. On ne remet jamais en question l'histoire, la grande, celle des vainqueurs : pourquoi, quelles preuves pourrait-on apporter pour la changer ? La demeure est un musée, et l'homme la preuve vivante.
Relationships
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