Quatre

« On pourrait synthétiser la nature avec quatre essences : la terre, l’eau, le feu et l’air composent notre humeur et notre milieu. Le levant, le couchant, l’austral et le borée nous orientent. C’est pourquoi il serait juste juste d’affirmer non pas l’existence d’un Dieu unique, mais de quatre Dieux, chacun œuvrant à façonner notre monde. »
— Adalfarus Arminius

Les Quatre sont une religion originaire de la Rosewheen antique. Comptant une majorité de fidèles Gharnéens et Rosois, il s’agit de l’une des plus importantes religions de Rhaksar.

Origines

Qu’il s’agisse de traités reconnus par le dogme ou d’essais profanes, l’origine des Quatre inspire encore aujourd’hui beaucoup de savants. Tandis que certains avancent des cosmogonies divergeantes, d’autres ont tenté de démystifier leur fondement en s’appuyant sur des textes anciens.

Livre du Quaresĭma

Après le sac de Pereyiv, les Darī ne laissèrent dans leur sillage que des ruines et des cendres. Jadis, c’était pourtant la plus grande cité du continent – Rivenoire n’était alors qu’une adjonction de tribus éparses, et Ishtar sombrait lentement dans la décadence (...). Ensuite, il vint dans l'année un miraculé des blizzards du Grand Nord. Les Perevi le baptisèrent Thaumaturge car, d’après les chants populaires, il guérissait les souffrants et les infirmes.

Un tel pouvoir relevait du mythe, quoique ce n’était pas un cas isolé. En l’espace d’une décennie, les miracles abondèrent sur la sainte cité : on mentionne une vieille femme qui aurait émoussé la sécheresse ; ou le grand Kazimir, qui levait des armés de soldats aussi intrépide que la mort puisse être féroce.
— Livre du Quaresĭma, auteur inconnu.

Histoire

Le Congrès de Chasovnya engendra le schisme des Quatre du Saint-Siège de Rosewheen et du dogme Gharnéen.

Coutumes

En dehors des événements majeurs, les fidèles ne célèbrent pas la messe. Pour faire entendre leurs prières, ils offrent des présents au temple, où ils se confessent et font leurs ablutions. Comme le temple est la résidence terrestre des divinités, les laïcs et le clergé concourent à une surrenchère d’offrandes pour éclipser les édifices rivaux, en espérant ainsi s’attirer les faveurs divines.