Easafir Settlement in Eana | World Anvil
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Easafir

Port ancien, ville surpeuplée, désormais capitale d’un empire, Easafir est un lieu de rencontres, d’aventures, d’opportunités et de mystères. La ville est édifiée à l’embouchure du fleuve Bereket, à proximité d’un grand marais connu pour être un site de nidification et de halte lors des migrations d’oiseaux venus du sud. À certaines périodes de l’année, le ciel en paraît rempli, au point que certains disent qu’il suffit de tirer en l’air pour en abattre au moins un. La ville elle-même est dominée par un complexe palatial entouré de hautes murailles, véritable forteresse dans la cité.   La vieille ville d’Easafir avait été édifiée selon un plan harmonieux et méthodique. Depuis la conquête, elle n’a cessé de grandir rapidement. Les pâdis et les marchands se font édifier des palais à la mesure de leur succès. Ces demeures fastueuses jouxtent des habitations surpeuplées et construites à la va-vite. Les murailles originelles ont été débordées depuis longtemps. Une seconde enceinte a été bâtie et on songe déjà à la troisième pour englober les faubourgs qui ne cessent de croître. Dans cette ambiance bruyante et animée, les parcs de la ville sont des oasis de calme et de bien-être.   Plusieurs jardins ont été plantés, ornés de fontaines, de tonnelles couvertes de jasmin et d’allées d’élégants cyprès. Les amoureux, les poètes et les musiciens s’y retrouvent pour se reposer ; les familles et les amis viennent pique-niquer les soirs d’été.  

Le royaume secret des chats anakedis

L’Anakedi est une légende urbaine d’Easafir, capitale de Kartaçöl. Il s’agirait d’une espèce de chat aussi intelligent que les humanoïdes, faisant mine d’être un chat ordinaire tout en menant ses objectifs à bien. Ces créatures auraient leur propre royaume féerique, accessible par des portails secrets qu’ils seraient les seuls à voir. Les plus superstitieux imaginent qu’ils sont là, partout, à mener d’étranges complots et guerres invisibles.  

Des fées peu communes

Quand on entend parler de Fées, on s’imagine des créatures éthérées et cachées au cœur de la nature sauvage. Dans le cas des anakedi, c’est presque l’inverse qui se passe : ces créatures se promènent en pleine rue, profitant de leur forme féline avec insolence et grâce, et utilisant au besoin une facilité innée pour manier la magie d’abjuration. Toute leur stratégie est basée sur l’observation, la discrétion et l’esquive. Ils utilisent la naïveté des humanoïdes et les fréquentent de près, allant jusqu’à dormir dans les maisons tels de véritables animaux domestiques.  

Les projets secrets des anakedis

Plusieurs factions d’Anakedis évoluent à Easafir. Certaines se sont alliées à l’Ilkral et aident activement les autorités, parfois avec des arrière-pensées. D’autres au contraire sont très préoccupées par l’accroissement rapide de la puissance de Kartaçöl et surveillent la situation avec inquiétude.  

La ville des chats

Des miaulements et des feulements. Cela n’arrête jamais. Toute la ville, depuis le vieux cimetière jusqu’au port, est pleine de chats. Ils chassent les souris et les rats, tout en guettant les abats et la nourriture que les habitants leur offrent. Considérés comme des protecteurs, ils sont acceptés partout en dépit de leur opportunisme ou de leurs chapardages. Certains prennent leurs habitudes dans une boutique ou sur une terrasse. Veiller sur les chats est une sorte de devoir moral pour nombre d’habitants, capables de raconter d’innombrables anecdotes sur tel ou tel félin : qui il est, ses habitudes, sa personnalité, ses fréquentations… Tous ces chats sont au cœur de contes et d’histoires inventées. Pour sympathiser avec quelqu’un, parler des petits chasseurs ronronnants du quartier est souvent une bonne approche – même s’il y a toujours une minorité de gens qui subissent ces bêtes avec une agressivité rentrée. Au-delà de la place qu’ils occupent dans la vie des citadins, les chats sont, paraît-il, également la forme de prédilection des familiers des magiciens d’Easafir. Au cours d’une longue soirée, un de mes interlocuteurs me glissa que la métamorphose en chat est courante. Elle permettrait aux espions de l’Immortel d’opérer en toute discrétion. De nombreux alchimistes fabriqueraient régulièrement des potions de métamorphose en chat pour répondre aux demandes de leur clientèle.
— Journal de voyage de Tamira de Qûm

Données Démographiques

Un marchand hobgobelin discute avec des soldats gobelours et merosi à propos des méfaits de voleurs à la tire. Ils s’écartent pour laisser courir des enfants humains et orcs jouant ensemble. Non loin, une musicienne gobeline joue d’un luth dombra. De telles scènes sont communes ici. Les peuples de l’empire sont aussi variés qu’unis.  

Unis par un idéal partagé

Si la Cité Franche se voit comme la plus grande cité du monde présent et la plus riche de diversité, Easafir est convaincue de prendre cette place dans un avenir proche. Il y a une différence majeure entre ces deux villes. Dans la première, on trouve des quartiers communautaires reconnus ; dans la seconde en revanche, l’homogénéité culturelle domine. La mixité est bien plus grande dans la capitale de Kartaçöl. Certains viennent de civilisations lointaines mais, s’ils comptent vivre ici, ils sont invités à apprendre la langue locale, se vêtir comme les gens d’ici et participer aux célébrations mi-civiles mi-religieuses qui entourent le règne de l’Immortel. L’empire est ouvert mais l’intégration culturelle est un devoir. Présenté ainsi, on pourrait penser qu’il s’agit d’une contrainte mais, dans les faits, cet élan est relativement bien vécu, voire très apprécié. La gloire de Kartaçöl rejaillit sur chacun de ceux qui s’approprient son identité. Les gens ici sont fiers d’être dirigés par un souverain immortel, élu du plus grand des dieux – Afirînerê – et sont heureux de soutenir son action.  

Un regard plus attentif

Easafir est un cas particulier du fait de son immense pouvoir d’attraction, elle ne reflète donc pas exactement l’état des peuples dans cet empire.
  • Hobgobelins. Les hobgobelins forment l’une des populations les plus importantes. Ils occupent principalement des emplois de marchands, d’artisans et de soldats. Depuis bien longtemps déjà, ils assurent les liens entre les cités-États. La diffusion des nouvelles, des découvertes et des savoirs est souvent de leur fait. Beaucoup voient Kartaçöl comme une œuvre typique de l’esprit hobgobelin : cosmopolite, ouverte, inventive, rusée, diplomate, complexe, raffinée. Nombreux sont les hobgobelins qui viennent, attirés par l’espoir d’un avenir radieux.
  • Humains. Pour l’essentiel, les humains présents à Kartaçöl sont des descendants des colons du temps de la colonie de Ghardat. Il s’agissait de gens du peuple, ouvriers, artisans, cultivateurs et éleveurs. Les anciens notables n’ont pas survécu à la conquête. Les populations humaines comptent aussi d’anciens esclaves de guerre devenus libres après avoir prêté serment de fidélité à l’empire. Il y a enfin des descendants des conquérants kaanis.
  • Merosis. Il n’y a pratiquement pas d’orcs dans la région de Kartaçöl, aussi les merosis présents dans l’empire sont-ils presque exclusivement les descendants des conquérants. Ils occupent des fonctions variées et sont étroitement mêlés à la population humaine, avec de nombreux mariages mixtes.
  • Gobelin. Les gobelins sont très présents dans l’empire, à tous les postes et dans tous les milieux sociaux. Ingénieux, déterminés, résistants, ils ont su s’imposer comme des éléments essentiels à la société.
  • Gobelours et Aldarons. Les gobelours et les aldarons sont pratiquement ici des peuples frères. C’est un peu étonnant pour les étrangers, tant leur aspect est différent, mais leur communauté d’esprit est réelle. Ils sont majoritairement de tradition druidique et peu d’entre eux acceptent d’honorer l’empereur immortel. Ceux qui deviennent vraiment membres de la population de Kartaçöl sont généralement en rupture avec leur tribu d’origine. Les chasseurs d'Ündsenoin viennent à Easafir pour vendre leurs fourrures et acheter des biens qui leur manquent. Le style de leurs vêtements ne laisse pas de doute sur leur état d’étrangers.
  • Kobolds. Les kobolds sont très présents dans les monts du Telhika, très près de l’actuelle frontière de l’empire. De plus en plus de tribus sont séduites par les possibilités qui leur sont offertes au sein d’un pays aussi prospère et ouvert que Kartaçöl.
  • Orcs et Ulkani. Ces peuples sont surtout communs dans la moitié sud du continent. Leur présence dans l’empire de Kartaçöl augmente petit à petit à mesure que son prestige croît, mais ils demeurent encore très minoritaires.
  • Peuples rares. Des individus d’absolument toutes les origines peuvent être rencontrés à Easafir. Du moment qu’ils respectent les institutions de l’empire et marquent par leur comportement la volonté de s’y joindre, ils sont les bienvenus. Qu’il s’agisse de Drows, de Drakéïdes ou de Tieffelins, chacun est jugé uniquement à l’aune des actes accomplis à partir de son serment de fidélité à l’Immortel.
  • Les descendants des conquérants

    Alors que, dans le reste du Kaan, chaque individu a le droit de se déclarer issu de tel ou tel héros – à tort ou à raison – dans l’empire de Kartaçöl, cet usage est contrôlé de près. Porter un nom en –nesil n’est pas donné à tout le monde. Seuls les descendants des conquérants qui accompagnèrent l’Ezen Aï Etkileyici Kartaçöl sont légitimés à le faire. Il s’agit de merosis, d’humains, de gobelins et d’hobgobelins. Chaque maison fondatrice est dûment enregistrée dans les archives d’Easafir : Kalênesil, Sazannesil, Talannesil, Seliknesil, Eyüpnesil, Hincalnesil, Hünernesil, Kezbannesil, et bien d’autres encore ! La troupe de l’ezen était une armée, aussi très peu de personnes sont capables de se vanter de connaître par cœur toutes les lignées fondatrices. Il existe quelques escrocs qui tentent d’en profiter, mais les peines encourues sont très lourdes – effrayantes, horribles et disproportionnées aux yeux des étrangers. Il n’existe pas de noblesse à Kartaçöl au sens où aucune charge publique n’est héréditaire. En revanche, certaines maisons ont des activités marchandes et politiques, endossant à chaque génération de hautes fonctions dans l’administration, l’armée ou les institutions religieuses. Ce que l’héritage n’autorise pas, les réseaux d’amitiés le facilitent.  

    Mariages mixtes

    Il n’y a rien que j’aime tant en voyage que de découvrir la culture de mes hôtes lors des fêtes ! Par l’intermédiaire d’amis marchands qui me présentèrent, et la curiosité bienveillante pour les étrangers aidant, je fus invitée au mariage de Dîlman et Medya. À ma grande surprise, il s’agissait respectivement d’un merosi et d’une hobgobeline. Chez moi, les unions officielles n’ont lieu que si elles peuvent être fécondes et assurer le socle de l’entente entre les lignées par les naissances à venir. Un peu perturbée, je cherchais, avec le plus de tact possible, à m’enquérir des usages ici. Petit à petit, je compris que les institutions étaient fondées sur le modèle donné par l'Immortel. Il épouse – au moins symboliquement – des femmes de tous peuples. Le fait de tisser un lien, d’amitié, d’amour ou de loyauté prime sur les fruits potentiels qui en résulteraient. Le mariage célèbre la volonté de vivre ensemble et bâtir un futur commun. Les prêtres d’Afirînerê bénissent cet élan.
    — Journal de voyage de Tamira de Qûm

    Maps

    • Easafir
    Type
    Capital
    Lieu situé sous
    Propriétaire/Dirigeant
    Titre du Gouverneur / Posseseur
    Organisation Propriétaire
    Personnages sur site

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