Süi Adaçayi Kartaçöl Character in Eana | World Anvil
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Süi Adaçayi Kartaçöl

Ilkral (a.k.a. l’Immortel, l’Ölümsiz)

Le souverain de l’empire de Kartaçöl – dit aussi l’Ilkral – est surnommé par ailleurs l’Immortel ou l’Ölümsiz en langue kartace. Il et paré de toutes les vertus par la propagande de son pays, qui le décrit comme un Élu de Façonneur sous la forme d’Afinîrenê le père créateur. Dirigeant depuis près d’un siècle son pays, il lui a apporté gloire et richesse, et ne compte pas s’arrêter là. C’est une personnalité complexe qui peut tout aussi bien être un puissant soutien qu’un ennemi redoutable. Il agit intelligemment, utilisant ses ressources avant d’envisager le combat. Il ne se rend personnellement sur le champ de bataille que si sa présence représente un atout décisif. Dans le cas contraire, il dépêche ses généraux et agents, leur donnant les moyens d’agir dans de bonnes conditions, sachant récompenser généreusement la loyauté, le courage et l’astuce.

Stratégie habituelle au combat

Quasiment intouchable et insensible à la magie, inarrêtable, infatigable, Süi Adaçayi Kartaçöl est une figure de bataille terrifiante. Nul n’est jamais parvenu à le battre en duel, et tous s’accordent à dire qu’il n’est pas de plus grand guerrier dans tout Eana… ou du moins, c’est ce que la propagande soutient. Au combat, sa stratégie et simple : foncer sur l’ennemi le plus dangereux et focaliser toute sa puissance sur lui, se fiant à sa légendaire invincibilité pour tenir le temps d’éliminer ses adversaires un par un. Cette tactique en apparence rudimentaire ne lui a jusqu’ici jamais fait défaut.  

Les ambitions de l’Immortel

Le titre d’Immortel ou d’Ölümsiz en langue Kartace n’est pas une métaphore : le souverain Süi Adaçayi Kartaçöl ne vieillit pas et semble invulnérable  

Le nouveau Père créateur

L’Ölümsiz est décrit dans la propagande impériale comme l’agent de la volonté divine d’Afirînerê, et le nouveau Père créateur du monde. Le clergé d’Afirînerê–Façonneur dans l’empire de Kartaçöl est organisé selon une hiérarchie stricte devant reproduire les mythes de la création. Le plus haut prêtre est Saglama le prévoyant, Premier nesil qui dirige tous les nesiller. Proche conseiller de l’Ölümsiz, Saglama a une politique de plus en plus dure à l’égard des autres religions. La participation aux célébrations du Père créateur est désormais pratiquement obligatoire et les membres d’autres cultes sont invités à la retenue, à ladiscrétion, voire à la conversion. La valorisation extrême de la figure du Père de la multitude passe également par la commande d’œuvres d’art, la construction de monuments et des lois qui donnent des prérogatives étendues aux pères de famille. Ceux-ci sont considérés comme l’image du souverain au sein de la communauté, leur devoir étant de véhiculer les valeurs de l’empire. Alors que les femmes jouissaient de la même liberté que les hommes, leur rôle en Kartaçöl est désormais plus limité. Elles sont vouées avant tout à être mères d’une population croissante et prospère. Elles ont un rôle de conseil, mais pas de décision, à l’instar de l’institution de l’enelergurnama. Pour remplir leurs fonctions, elles doivent autant que possible rester à l’abri des combats et des menaces, installées dans un confort qui est rendu possible par la sagesse et la bonté du père.  

Un esclavage temporaire et intégrateur

Les prisonniers de guerre sont nombreux dans un empire conquérant. Leur sort dépend de l’issue du conflit. Ils peuvent être rendus contre rançon ou tribut, ou bien réduits en esclavage. Cependant, ce statut est toujours temporaire dans l’empire. Régulièrement, l’Ölümsiz organise de grandes cérémonies d’affranchissement au cours desquelles des milliers d’esclaves retrouvent la liberté à la condition de prêter serment de fidélité au souverain. Des bourses de leur sont données, des emplois proposés. Tout est fait pour que les nouveaux venus n’aient pas à regretter leur nouvelle allégeance et aient des raisons de tout mettre en œuvre pour soutenir l’expansion. Derrière cette face lumineuse et bien réelle, le sort des esclaves rétifs est en revanche souvent tragique. Être envoyé dans les mines du Telhika est fréquemment un voyage sans retour. Ceux qui posent le plus de problèmes sont exécutés comme les rebelles ou les brigands, crucifiés aux carrefours ou le long des routes.  

La chute des dragons corrompus

Massacre de Birrînemir

Personality Characteristics

Motivations

Bon ou mauvais ?

  Comment qualifier l’essence de l’action de l’Immortel ? Si sa rigueur législative et organisatrice fait assurément de lui un être penchant vers l’ordre et la loyauté, il n’est pas si simple de trancher définitivement quant au bien et au mal qu’il apporte au monde.   La question l’alignement de Süi Adaçayi Kartaçöl peut être explorée en jeu comme élément dramatique. Le souverain est tout autant soutenu que critiqué, et les discussions à son sujet animent les débats philosophiques autant que les hauts lieux de la politique. Au fond, Süi Adaçayi Kartaçöl n’est-il pas que le reflet dérangeant d’un aventurier puissant qui demeure durablement au sommet de sa gloire ? À quoi ressemblerait le monde si quelqu’un d’autre que Süi Adaçayi Kartaçöl avait les mêmes atouts ?

 
  • Créer un monde meilleur.
    Personne ne peut nier que Süi Adaçayi Kartaçöl soit porté par de grands idéaux. Il travaille inlassablement à fonder une société méritocratique dans laquelle chacun pourra trouver sa place. Son usage du pouvoir est certes centralisé, mais il est pondéré notamment par une écoute attentive des représentantes de l’assemblée des eneler Ces dernières n’ont pas de pouvoir décisionnel, mais leur influence pèse véritablement dans la politique du souverain. Le soutien de la population de Kartaçöl lui est acquis, et beaucoup rêvent du futur qu’il bâtira. Si Süi Adaçayi Kartaçöl parvient à accomplir ses objectifs, Eana sera un monde dépourvu de guerre entre peuples humanoïdes. Le commerce sera régulé, la sécurité sera assurée pour chacun, où que ce soit. Plus personne ne connaîtra la misère ou ne demeurera sans défense. Tous, depuis le plus humble soldat jusqu’au plus glorieux Élu du destin, seront unis sous une bannière unique pour affronter les ravageurs du Chancre, les fiélons ou les dragons maléfiques.  
  • Réalisme. Ceux qui reprochent à Süi Adaçayi Kartaçöl d’employer des méthodes autoritaires n’ont simplement aucune idée de la difficulté que représente la direction d’un empire. Il faut réprimer les penchants sombres, la corruption, l’appât du gain, l’égoïsme et la lâcheté, autant que les ambitions dépourvues de la moindre vision éthique. Pour les partisans du souverain, dire de l’Immortel qu’il est mauvais revient à affirmer puérilement qu’il est impossible à tout dirigeant d’être bon. Les seuls êtres bons seraient des sortes d’ermites vivant loin de leurs contemporains, sans aucun risque d’avoir à lutter ou de se heurter à d’autres volontés. L’empereur n’est pas irréprochable et parfait, simplement parce que nul ne saurait l’être. Tout projet, même le plus sage et avisé, rencontrera des difficultés qu’il sera nécessaire d’écarter, et c’est ce que fait Süi Adaçayi Kartaçöl.  
  • La méthode douce.
    Les opposants de l’Ilkral se plaisent à le dépeindre comme un seigneur de guerre sanguinaire, listant ses exactions et celles de ses armées. S’il est vrai que l’Immortel ne répugne pas à la voie des armes, il est tout aussi vrai qu’il privilégie avant tout la diplomatie et la négociation. S’il peut l’emporter sans verser le sang, il le fera. De même, il préfère des alliés collaboratifs et heureux à des vassaux soumis et humiliés, quitte à faire pour cela des concessions, des investissements et des sacrifices.

  •  
  • Neutralité de la puissance.
    Pour les soutiens de Süi Adaçayi Kartaçöl, la puissance est ce qu’on en fait. Il est parfaitement justifié qu’un grand souverain bienveillant accumule des armes redoutables, car ce faisant, il peut protéger son pays contre toutes les menaces. Par ailleurs, si ce n’était pas lui, quelqu’un d’autrement plus incontrôlable et malveillant, tel un magocrate dément ou un chef de guerre assoiffé de sang, pourrait s’approprier des moyens de destruction à sa guise. Il vaut mieux pour le monde qu’une personne sûre contrôle les armes capables de détruire des civilisations entières. Si la seule possession d’une telle puissance de destruction rendait mauvais, tous les Élus d’Éternité seraient mauvais par essence…
     
  • L’absence de contre-pouvoirs.
    Au sommet du pays, Süi Adaçayi Kartaçöl dirige et choisit, ordonne et organise. Il n’existe pas de réelle opposition aux décisions du souverain. Il décide en dernier recours de tout, et ses diktats sont incontestables. Or, quelles que soient ses qualités, il ne peut prétendre à la perfection. En neutralisant méthodiquement toute limite à son pouvoir, toute contradiction, il fait preuve d’un orgueil démesuré qui ne peut qu’être délétère. L’alignement mauvais réside dans l’aveuglement, la volonté d’imposer ses certitudes et de façonner un monde parfait, lequel n’exprime en définitive qu’une seule vision d’un bien supérieur. En cela, la quête de l’Immortel est profondément égoïste. Sa vision des choses ne laisse pas de véritable place pour la créativité, la liberté, la différence, l’expérimentation, l’incertitude, le chaos vivifiant. Il s’agit d’un ordre étouffant, de plus en plus pesant.

  • Un tyran.
      Convaincu du bien fondé de sa quête, L’Immortel ne recule devant rien pour asseoir sa domination, et ses instruments sont nombreux : une Église d’État dévouée qui ne tolère qu’à peine les autres croyances une police secrète des alliés Anakedi – ces étranges chats féeriques qui intriguent à Easafir, la capitale du pays une armée nombreuse et très bien formée et des chercheurs en quête d’armes aussi redoutables que la tarasque. Comment imaginer que Süi Adaçayi Kartaçöl puisse être « bon » s’il a autant d’armes prêtes à annihiler toute opposition ? Il n’est absolument pas exagéré de le qualifier de despote

Manies Personnelles

La panoplie de l’Immortel

Ce qui fait une grande partie de la puissance du légendaire Immortel, c’est son équipement à la hauteur de sa réputation, acquis à force de dangereuses expéditions, de conquêtes épiques et de commissions extravagantes. Démuni de cette panoplie, Süi Adaçayi Kartaçöl resterait un extraordinaire guerrier, mais il serait bien plus vulnérable. Ses ennemis fomentent certainement des plans extrêmement complexes visant à prendre le conquérant au dépourvu ou à le priver de ses possessions magiques, mais l’Ölümsiz sait être prudent et s’entourer d’alliés et de protections magiques pour garantir sa sécurité.   Elles sont les plus mémorables de son équipement, mais il peut aisément se procurer des objets magiques allant jusqu’à rare, voire rarissime au prix de quelques jours d’attente, du sacrifice d’une insigne faveur ou d’une dépense colossale.
Malgré sa puissance, l’Immortel peut saigner, il peut mourir. Élu autoproclamé de Façonneur, il rêve de conquêtes plus extraordinaires encore que celles de Tamerakh, et d’un règne éternel. Je me suis parfois demandé s’il ne caresserait pas aussi le rêve d’atteindre la véritable puissance suprême : la divinité. Ses érudits et ses agents aux quatre coins du monde cherchent-ils aussi les secrets perdus de celui qui devint le Destructeur et le Libérateur ? Si tel est lecas, si l’Ilkral entreprenait le même chemin, sacrifierait-il sa capitale mortelle ? Son empire ? Sa population ? Notes du voyage de Lezân
Alignement
Loyal Neutre
Localisation Actuelle
Espèce
Titres Honorifiques et Professionnels
Titres Actuels
Year of Birth
229 CCF 100 Years old
Parents
Children
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