(a.k.a. Tempête)
Le fier Tamerakh fut un chef de guerre, conquérant violent avant d’accéder au rang de divinité et de devenir Tempête. Pour lui, le mot « impossible » n’avait
pas de sens : les limites étaient faites pour être dépassées. Excessif, d’une audace folle, mais également doté d’une intelligence acérée lui permettant de saisir les occasions qui se présentaient, Tamerakh entreprit de s’affranchir de l’ultime frontière : la mort. Il n’était pas question pour lui de devenir une momie ou un vampire, non, sa voie était l’éternité du divin. Il triompha du destin et devint un dieu. Mieux, il libéra sa mère
Xonim de la mort et la divinisa.
Tamerakh est vénéré par les rebelles, par tous ceux qui veulent lutter contre un ordre. Il est le dieu des bouleversements, celui qui donne leur chance à ceux qui ont la témérité de sortir des sentiers battus pour se tailler un destin à leur mesure. L’instabilité qu’encourage Tamerakh est souvent très mal vue par les autorités qui voient dans ses sectes de dangereux éléments séditieux.
Mental characteristics
L'ascension
Tamerakh atteint le statut divin, en prenant la place d'un dieu perdu, qu'on suppose cornu et vénéré par les minotaures.
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Une conquête intransigeante
Si l’efficacité de Tamerakh – toujours conseillé par
Xonim, jusqu’à la mort de cette dernière – ne fait de doute pour personne, son sens moral a été fortement questionné.
Même racontée par des fidèles, son histoire est riche d’opposants éliminés ou ne devant la survie qu’à leur fuite. Les géants des pierres et les
Orcs des Iruuls sont connus pour avoir refusé d’obéir et avoir été contraints à disparaître, dans l’
Inframonde ou dans les régions les plus inaccessibles des montagnes.
Au sein de sa propre famille, Tamerakh tua ou fit tuer tous ceux qui auraient pu prétendre à une forme de légitimité à sa place. Sa fratrie nombreuse se partagea rapidement entre ceux qui acceptaient de devenir ses généraux, et ceux qui croyaient – à tort – avoir une chance de le vaincre. Une fois les tribus de la steppe unies sous sa férule, Tamerakh fit tomber une à une les cités d’argile et les cités-états du
Kaan. L’exemple tragique de
Megem fut une leçon pour tous, et de plus en plus de contrées étaient prêtes à se rendre, négociant le paiement d’un tribut pour sauver les vies de leurs populations
Notes et références
↑Créature Vol.1, page 308