Tieffelin Species in Eana | World Anvil
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Tieffelin

Les tieffelins semblent naître exclusivement de femmes Humaines, comme si ce peuple avait une connexion innée avec les puissances maléfiques. Ceci résulterait de la capacité d’adaptation de cette espèce, laquelle peut s’exprimer pour le meilleur comme pour le pire. Les tieffelins eux-mêmes sont fréquemment stériles, semblant ne pouvoir engendrer que dans des conditions très particulières.
 

Un agent sur Eana


Les sorcières frayant régulièrement avec Diables ou Démons se voient souvent offrir ou imposer des relations charnelles avec leur interlocuteur. L’encart « Géniteur » présente les situations habituelles. Dans tous les cas, la mère d’un tieffelin est profondément marquée par cette expérience. Il n’est de surcroît pas rare qu’elle devienne stérile à l’issue de cette grossesse. Son enfant peut être un trésor, le fruit d’années de travaux acharnés, ou bien une malédiction honteuse. Les tieffelins issus de telles circonstances sont souvent vus par leurs parents (l’un, l’autre ou les deux) comme des outils au service d’un projet. Y adhéreront-ils ? Chercheront-ils à se libérer ?

Basic Information

Anatomie

L'aspect physique du Tiefflin dépend de la nature de son géniteur (voir Le Géniteur

Génétique et Reproduction

Géniteur


 
Voici les Diables les plus fréquemment impliqués et le statut du tieffelin qui en découle :
     
  • Hospodar. Les dirigeants diaboliques, comme les autres puissances, peuvent décider de se manifester sous la forme d’une hypostase, c’est-à-dire une incarnation éphémère d’une partie de leur essence, adoptant une forme appropriée à une intervention ponctuelle sur Eana. Quand ils agissent de la sorte, ils ont toujours un plan et l’enfant fait l’objet de toutes les attentions de son géniteur qui fera en sorte de l’utiliser au mieux pour ses plans machiavéliques. Pour des sectateurs, l’enfant d’un hospodar a la valeur d’un messie.

  • Turtânu (Diantrefosse). Ils ne s’accouplent qu’à l’occasion de rituels rares et requérant de grands pouvoirs. Pour nombre de sectateurs, le rejeton d’un diantrefosse est un cadeau précieux, l’équivalent d’un prince. Le respect qui est dû au tieffelin parmi les Diables est conditionné par celui qui est accordé à son géniteur.

  • Qarnu (diable cornu). Le diable cornu est le géniteur le plus commun des tieffelins, au point d’être à l’origine du stéréotype leur attribuant des cornes et une queue. Toute sorcière, même occasionnelle, est susceptible de se voir proposer un tel arrangement. Les motivations des diables en revanche sont peu claires : asseoir leur emprise psychologique sur la mortelle qui leur confie son âme, répandre le Mal par la génération de rejetons… Ces tieffelins ne semblent pas faire l’objet de trop fortes attentions, ce qui les rend bien plus libres de leur destinée que d’autres.

  • Harharru (diable des chaînes). Les diables des chaînes sont les inspirateurs des bourreaux et des geôliers. Ils s’en prennent parfois aux prisonnières de leurs protégés, le viol faisant partie des sévices infligés. Autant dire que les tieffelins de harharru ne bénéficient pas forcément d’une grande estime parmi la population de La Fournaise et sont facilement traités de fils ou filles d’esclave
   
Les réactions à l’égard des tieffelins nés de Démons sont plus imprévisibles du fait de l’importance du Chaos dans la nature de ces êtres. Voici les cas de figure les plus courants :

 
  • Princes. De la même manière que les hospodars, les princes peuvent s’accoupler grâce à une hypostase ; en revanche leurs motivations sont moins évidentes. Ils semblent pouvoir aussi bien désirer un pion sur Eana que réellement éprouver de l’attachement pour certains mortels en dépit de leurs projets destructeurs.
  • Marilith. Démon serpentiforme souvent au service de Liridem l’amer ou d’Akhlitôl la vengeresse. Ce faisant, elle offre ses tieffelins à son prince qui l’utilise directement comme agent dévoué. Parfois elle garde un enfant, quand il peut servir ses propres ambitions, liées à son existence sur Mélancolia ou à sa vie passée dont elle garde des souvenirs tourmentés. Le tieffelin sera généralement marqué par des écailles de serpent sur une partie du corps, parfois par une langue fourchue.  
  • Glabrezu. Le conseiller perfide et subtil des puissants se sert de ses rejetons comme d’agents dans le jeu des trônes. Ses tieffelins pourront bénéficier durablement d’aide et de conseils avisés, avant d’être sacrifiés sans état d’âme quand cela servira les ambitions d’un mortel prometteur lié au démon, ou bien que la situation sera suffisammentpassionnante pour satisfaire son sens du spectacle tragique. Les tieffelins de glabrezu sont parfois confondus avec ceux des diables cornus pour ce qui est de l’aspect physique.  
  • Incube et succube. Ces démons sont connus pour semer des tieffelins par accident. Leurs rejetons sont réputés pour leur beauté et peuvent souvent passer sans peine pour des humains. Dans certaines contrées marquées par les crimes de ces fiélons, un physique par trop remarquable est considéré comme un danger et peut motiver une enquête, voire un procès en sorcellerie. Certaines légendes affirment que les tieffelins de succube sont voués à ne connaître que des amours malheureuses.
 

Le maudit



Tous les tieffelins ne naissent pas du fait de l’intervention directe d’un fiélon. Il suffit qu’une femme enceinte soit exposée à de la magie noire pour que l’enfant soit ainsi marqué. Il peut s’agir d’une malédiction, de l’influence pernicieuse d’un objet maléfique, du résultat du combat de la mère contre un sorcier… L’enfant n’a pas nécessairement une apparence monstrueuse : il pourrait fort bien n’avoir que des yeux de fauve (doré, la pupille fendue…), une chevelure d’une teinte atypique (blanche dès l’enfance par exemple) et des canines plus prononcées que la normale. Sa nature de tieffelin ne se révèle alors que par les capacités surnaturelles qu’il manifeste telles que connaître la langue des démons (ou des diables) sans l’avoir jamais apprise, ne pas se brûler, maîtriser un sort mineur inquiétant… Lui et sa mère risquent d’être rejetés, peut- être même pourchassés. De rage, le maudit se tournera-t-il vers le Mal ? Ou bien estimera-t-il être le mieux à même de combattre le feu par le feu, en œuvrant au service du Bien ? N’est-il que l’expression de la corruption du monde, percevant ses stigmates comme une fatalité à laquelle il cherche à ne pas penser ?


Les géniteurs fiélons, même quand ils ont habituellement un aspect féminin, sont capables de féconder celle qu’ils ont choisie pour porter leur rejeton

Civilization and Culture

Noms Traditionnels

Les noms tieffelins se classent en trois grandes catégories. Les tieffelins nés dans une culture particulière portent généralement des noms issus de cette culture. D'autres portent des noms a consonance démoniaque et qui reflètent un héritage maudit. Enfin, certains jeunes, soucieux de se trouver une place dans le monde, adoptent un nom qui représente une vertu ou un autre concept, et tentent ensuite de personnifier ce concept. Pour certains c'est une noble quête. Pour d'autres, une sinistre destinée.   Nom infernaux masculins : Akmenos, Amnon, Barakas, Damakos, Ekemon, Iados, Kairon, Leucis, Melech, Mordai, Morthos, Pelaios, Skamos, Therai.
Nom infernaux féminins : Akta, Anakis, Bryseis, Criella, Damaia, Ea, Kallista, Lerissa, Makaria, Nemeia, Orianna, Phelaia, Rieta.
Nom de « vertu » : Art, Chagrin, Chant, Charogne, Credo, Désespoir, Espoir, Excellence, Gloire, Hasard, Idéal, Lassitude, Musique, Nulle-part, Ouverture, Poésie, Quête, Révérence, Témérité, Terreur, Tourment.

Culture et Héritage Culturel

La bienveillance ambiguë de Xonim

  Xonim est l’ambivalente dame de la nuit, déesse magicienne, inquiétante et manipulatrice. Il est pourtant de renommée publique qu’elle affectionne les tieffelins. On dit qu’elle exauce volontiers leurs prières, leur permettant par exemple d’échapper à leurs poursuivants. Mais les présents qu’elle fait, sont-ils vraiment dénués de contrepartie ?
 

L’intuition du Mal

  Les tieffelins savent intuitivement parler la langue de leur géniteur fiélon, parfois même avant celle de leur parent humain. Dès l’enfance et sans apprentissage, ils connaissent le sort mineur thaumaturgie. Il semble parfois aussi que les rêves et même des visions fugitives les avertissent d’intentions maléfiques. Quel est le sens de cette intuition du Mal ? Est-ce un appel pour pousser le tieffelin à rejoindre les armées maléfiques ? Est-il possible d’utiliser cette intuition pour empêcher des catastrophes ?
Ancêtres Génétiques

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