Etre, ou ne pas disparaître Myth in Abrasia0 | World Anvil

Etre, ou ne pas disparaître

Anthony Orta
Décidément, ces derniers mois avaient été éprouvant pour Anakis Troublorage. Revenu de l'amas des âmes, il suivit un petit oiseau noir jusqu'au marais de Venim. Il se retrouva dans le corps d'un Tieffelin qui savait manier la magie. Ensuite il y eu des gens, il y eu des morts et il y eu des informations. Il apprit qu'il avait été un saranziens et fut troublé par les explications d'une liche concernant les rapports entre les vivants et les morts. Il dût aider à tuer un elfe mort depuis presque cinq mille ans et le voilà qu'il se retrouve sur la lune Amarandil, avec un bouclier d'énergie autour de lui et devant un portail colossal, lui donnant un aperçut du monde des saranziens... son ancien monde.   Il se rappela alors comment il était mort d’extrême vieillesse, deux siècles plus tôt. Il se rappela sa mission d'éclaireur ; découvrir un monde susceptible d'accueillir son peuple, son peuple qui était menacé par un "dévoreur de dieux". Les habitants de son monde connaissaient aussi le Déclin, depuis des milliers d'années déjà. Mais Anakis se rappelait aussi que son peuple n'aimait pas partager et que les faire venir à Abrasia signifiait la mort de ces Néruviens et à terme, les autres peuples voisins qu'Anakis ne connaissait même pas. Fermer ce portail et épargner un mal supplémentaire à Abrasia, ou fermer ce portail et condamner son peuple à une lente agonie... Anakis retira l'amulette violette du socle devant le portail qui se ferma immédiatement. Un éclair, et le voilà téléporté au Sud de la baie d'Argent. Son amulette, liée au portail, n'est plus assez alimentée pour l'amener si loin. Quelques mètres tout au plus. Il avait fait son choix et son choix était Abrasia. Et Abrasia c'est aussi l'or ! Anakis avait ce livre de nécromancie, le Nécroticon, qu'il avait pris à Telvaxx après l'avoir tué grâce à un objet divin. Il avait une grosse clé massive en argent, avait aidé à défaire Ombre Lamesolide et venait de sauver Abrasia d'une invasion massive... Il méritait bien une récompense. Cela tombait bien car il possédait aussi une carte, la carte au trésor d'Irwaên.   Anakis suivit les indications de la carte. Il trouva le temple et actionna le levier... puis il lança un sort pour briser la statue et le levier qu'elle cachait. Aprés tout, Anakis avait des vieux restes de son ancienne vie de saranzien, et les saranziens n'aiment pas partager...   Deux jours après, avec un petit navire aisément manœuvrable qu’il avait à acheté, Anakis s’arma de courage et se laissa sombrer dans le tourbillon. La fortune sourit aux audacieux... Son navire glissa dans un immense couloir d’eau qui conduisait à une immense cavité souterraine, une partie isolée de L'Abîme sombre. Le surplus d’eau qui arrivait était évacué et le couloir finit par se refermer après plusieurs heures. Fascinant ! Une petite montagne en pièces d’or trônait au milieu du lieu, ainsi que des bannières royales qu’il reconnut comme étant celles des Nanchior. Il savait maintenant d’où venait leur inépuisable richesse... Il trouva également l’épave du navire d’Irwaën, le Telmak, ainsi que son journal. Personne n’avait sût que le nom entier de la pirate était Irwaen Nanchior... Il y avait également un temple, le même genre de temple ancien qu’il avait vu dans le marais. Une inscription en langue inconnue était sur le devant du temple. Une langue ancienne et oubliée aujourd'hui mais encore pratiquée à l'époque d'Irwaën. Dans son journal, la traduction dit :  
Le Dieu de la mort donne, mais on doit donner au dieu de la mort jamais il ne ... (illisible)... le grand sablier permet dix années pour qui de l'or veut profiter. Après, son existence doit disparaître.
  "Soit... je suis déjà mort une fois après tout..." Anakis trouva un mécanisme complexe qui permettait de remonter un navire à l'aide d'un système d'écluses verticales. Il embarqua autant de pièces qu'il put en prendre. Prés de 60 000 pièces d'or ! Alors qu'il naviguait vers Erionth, Anakis se disait que dix ans et 60 000 pièces d'or lui permettrait d'accomplir son projet...   Il en profita pour se présenter au cercle des mages (en se gardant bien de leur présenter le Nécroticon). Il consulta les bibliothèques afin d'en apprendre plus sur Thülaë qui avait écrit ce livre. Son savoir sur la nécromancie pouvait devenir grand grâce à ce livre. Il ne trouva pas grand chose sur ce culte ancien dédié à la mort (car il voulait trouver un moyen de passer outre cette règles des dix ans). Anakis supposa que les archives devaient contenir bien plus de secrets mais n'osa pas se faire remarquer pour son premier contact avec le cercle. Il fit des recherches sur cette clé massive en argent qu'il avait trouvé dans le marais. Qu'elle ne fut sa surprise lorsqu'il trouva une piste dans une chanson du barde Vénim :  
"... c'est ainsi que les cris et les larmes d'un seul coup s'écrient, se choquent, alors que la grande clé d'argent ouvre les portes du labyrinthe d'Orknot ..."
  Un livre rare et inestimable contenant les plus fascinants secrets de la nécromancie, une clé qui permettait d'ouvrir un labyrinthe dont personne n'avait jamais trouver le centre, 60 000 pièces d'or... Décidément cette seconde vie offrait de nombreuses perspectives pour Anakis. Mais alors qu'il se dirigeait vers la La Cité des Exilés, Anakis savait également qu'il restait des femmes saranziennes sur l’île d'Ôgarôn mais surtout les autres éclaireurs qui était désormais coupés de leur monde et qui ne pouvait le reprocher qu'a quelqu'un capable de se téléporter sur Amarandil... qu'à un des leurs... Il avait vu Trelak Sil Baker Ibn Sorakz Dat Ibn Shrarichi mourir dans le marais, donc il n'en restait que huit. Brak Saül Ibn Bashir Tel Sharriichir Ibn Salachaar était le plus dangereux de tous. Anakis avait changer de corps certes mais il connaissait les capacités des Saranziens. Tôt ou tard, il sera retrouvé.   ...Enfin... à part si c'est dans plus d'une décade...

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