Superstition de la Mort

Anthony Orta

Culte venant du Continent Ouest, il est impossible de connaitre de quoi il s'agit exactement (hormis le domaine de la mort inéluctable de toute chose). Deux temples appartenant à ce culte existe encore dans Abrasia, sous forme de ruines ; un se trouve au centre du marais et un dans les profondeurs de la Baie d'Argent. Dans ces temples, il est possible de trouver une statue d'un dieu sans visage portant une lanterne dans la main droite et une hache de bourreau dans la main gauche.
Cette entité est une puissance, pas aussi consciente que les Dieux du panthéon, a une influence sur la fin de toute chose. Cette représentation de la mort est comme une force sous-jacente à l'ordre du cosmos qui amène à la déliquescence. Ce concept est difficilement compréhensible par les mortels, néanmoins, le fait qu'elle soit associée à ces pièces d'or qui, une fois acceptée, donnent une vie réduite fait qu'elle est considérée comme une divinité. Cette superstition de la Mort n'est pas considéré comme un dieu créateur ou destructeur mais comme un accomplissement métaphysique qui amène à la fin de toute chose.
La compréhension de cette croyance est plus claire sur le continent Ouest où les sources ne manquent pas comme dans cet extrait de Zanathios Draérambrû, savant de l'institut scientifique d'astrologie de Radienz en pays Gandaril.

" Il ne faut pas voir cette croyance comme étant similaire au dieu de l'équilibre qu'est Nehruh, c'est-à-dire humanisé et conscient. Il s'agit d'une force intrinsèquement indissociable du Plasma Primordial. Pour prendre une image, si le plasma primordial était une fleur, les Dieux serait le pollen qui permet de créer une multitude de variété d'autre création par leur mouvement. Eh bien notre " dieu " de la mort serait la partie du code génétique de ce pollen qui fait que toutes ces créations infinies sont vouées à disparaître définitivement sans aucune possibilité de renaissance, et ce, peu importe la création que ce soit. Les Falmioréens se refusent à croire que leur divinité principale puisse être à l'origine du raz-de-marée que nous avons connu il y à de cela presque cinq siècles, cependant les prêtres de Gafinakü sont formels, il s'agit bien là d'une action de la Mort. En accords avec ces prêtres, j'émet de sérieux doutes sur le fait que le Déclin que nous connaissons lui soit directement rattaché. L'origine du Déclin nous est toujours inconnue malgré les immenses avancées que nous avons fait en la matière. Mais cette pulsion de mort s'intègre parfaitement dans ce déclin comme un outil, comme si le " dieu " de la mort était un serviteur du déclin en personne. Mais je n'insisterai pas plus sur cette hypothèse de peur de me mettre tout le royaume de Falmior à dos... "
Zanathios Draérambrû, Analyses comparatives de l'univers, Vol. 14.

Peu de Néruviens savent vénérer la mort.

Domaines Divins

La force dénommée "dieu de la mort" est une entité qui agit comme comme une fatalité funèbre déterminant la fin de toute chose. Il ne s'agit pas ici de la mort comme on pourrait l'entendre dans l'équilibre de Neru, la mort faisant partie du cycle de la vie. Il faut plutôt comprendre la mort dans son caractère définitif, inéluctable.

Textes et Codes Sacrés

Inconnu