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Danger : La peste de Marseille de 1720

La peste n'aurait pas dû poser de graves problèmes : le port de Marseille n'en avait pas connu depuis plus de soixante-dix ans, son système de santé était à jour. C'était sans compter sur les grains de sable, qui ont toujours tant d'effets.
 
Lorsque le Grand Saint-Antoine arrive, de retour du Moyen-Orient, sa patente de santé est nette. Il est cependant passé fort près d'endroits qui auraient dû lui donner une patente brouillée, pour le moins. Le capitaine et les autorités en sont conscients : il y a eu des morts pendant le trajet, il faut appliquer la quarantaine. Le vaisseau est alors dirigé vers les îles de Pomègues et Jarre, au large de la cité, et suite à un nouveau décès, les hommes à bord sont transférés au lazaret d'Arenc. Cependant, la quarantaine des marchandises est écourtée à cause de la foire de Beaucaire qui approche.
 
Un mois plus tard, le 20 juin 1720, la peste commence à circuler en ville. Même s'il faut quelques jours pour que les voisins se rendent compte de la situation, c'est la débandade dès la troisième semaine de juillet : les gens partent, propageant la maladie dans toute la Provence, et le Bureau de santé qui aurait dû faire face à la crise se trouve vidé de ses effectifs, partis vers Apt ou Toulon. La ville refuse de parler de peste, mais évoque une « contagion » et des « fièvres pestilentielles » et prend des mesures d'hygiène : interdiction de laisser croupir l'eau ou de faire des tas de fumier dans les maisons. Le Parlement prend les devants le 31 juillet et décrète la quarantaine de Marseille. Le 6 août sont mis en place les trois premiers « bureaux d'abondance », que viennent compléter quatre autres au fil du temps, dont l'ouverture est échelonnée de 1720 à 1722. A partir du 9 août et jusqu'au 4 octobre, c'est au tour d'un réseau de six hôpitaux de peste et maisons de convalescence d'être mis en place.
 
Le paroxysme de l'épidémie suit entre le 10 août et la fin septembre, grimpant à 1000 morts par jour au plus fort de l'épidémie. Dans ce contexte, le chevalier Christophe Andrault de Langeron reçoit une commission pour prendre en charge le commandement de crise de la ville le 3 septembre. Une ligne de blocus militaire est mise en place le long du terroir marseillais ; hors de Marseille, un « mur de peste » est construit pour couper la route d'Apt à Avignon et empêcher la propagation du Comtat Venaissin tandis qu'un quart des troupes royales est mobilisé pour faire respecter le blocus de la Provence jusqu'en décembre 1722.
 
Pendant le blocus, les effectifs de la police triplent, de 150 à 450, alors que la ville recrute en urgence des commissaires. La municipalité multiplie les ordonnances pour organiser sa force et se concentre sur quatre axes : 1° la prévention de la contagion, 2° la circulation des biens et des personnes, 3° la gestion des malades et des morts, 4° la désinfection essentiellement par fumigation d'herbes odorantes et par le feu. Les principales dispositions sont détaillées plus bas sous les Rencontres.
 
La peste s'efface peu à peu à Marseille malgré une deuxième vague en mai 1722, et continue à sévir en Provence jusqu'en 1724. Le blocus disparaît progressivement à partir de décembre 1722, et ne se termine totalement qu'en 1724. Voyez la chronologie.
 

Vue de l'hôtel de ville [à gauche ; à droite, une maison typique contenant plusieurs logements) by Michel Serre

 

Aventure

Exposition

Texte d'ambiance : Exposé de la situation
La peste n'est pas un ennemi courant pour l'Européen, ne l'est plus depuis des centaines d'années. Marseille elle-même n'en a pas connu depuis soixante-dix ans. C'est en Orient qu'on trouve la peste, ou en Afrique : elle est endémique là-bas. Mais ici, les quarantaines sont appliquées avec soin, et il n'y a pas eu d'épidémie depuis une éternité. Il n'y a guère que les vieillards et les marins qui puissent dire qu'ils l'ont vue.   Pourtant voilà la ville qui panique : selon les rumeurs, la ville serait touchée. La bonne Marguerite est morte chez elle le 20 juin, et elle avait des chardons et des bubons noirs comme la poix sur les bras. C'est à cause du Saint-Antoine : il a présenté une patente nette pourtant ! Méfiance et colère accueillent partout l'échevin Estelle qui a triché sur la durée de quarantaine de ses draps à bord du Saint-Antoine, ainsi que le capitaine Chataud qui a triché sur sa patente.
 
Lieu 2 : Marseille
L'emplacement de Marseille semble béni des dieux. Voilà près de deux mille ans qu'on y fait du commerce, et depuis la franchise de port de 1669, sa prospérité n'a fait que grandir. Monopole du commerce vers le Levant, manufactures agro-alimentaires, presque 100 000 âmes en comptant le terroir et l'arsenal des galères, six quartiers florissant autour de la rade du port. Voilà Marseille en quelques mots.
À partir de début juillet, un personnage qui se trouve à Marseille a des risques d'être contaminé et le sait pertinemment. Quelle que soit sa raison pour être en ville ici, plus il reste, plus il risque d'être touché ; et s'il part, il y a des chances qu'il emmène la peste avec lui. Assurez-vous que les joueurs sont au courant de la situation. Que font-ils ici ? Comptent-ils y rester ? Ont-ils quelque chose à faire qui vaille la peine ? Si les personnages quittent les lieux au plus vite, contentez-vous de décider s'ils emportent la peste ou pas. S'ils restent, continuez à leur donner des éléments de décors, jusqu'au 31 juillet : à cette date, comme le Parlement décrète la quarantaine de la ville, il ne sera plus possible d'ignorer la situation.
 

Quêtes et rencontres

Deux marchands expliquent ce système populaire, qui consiste à encore croire que la peste étant un fléau du Ciel, elle n'est pas moins au-dessus de la connaissance des médecins que de leurs remèdes, ils prouvent le premier article par l'Ecriture, & le second par le propre aveu des médecins, & par le petit nombre des guérisons qu'ils ont opérées. Ils se retranchent pour tout remède à la simple tisane & à quelque léger cordial, selon l'usage du Levant, où la maladie est familière. Ils appuient leur pratique par cette réflexion, que la peste attaquant plus les pauvres que les riches, elle ne demande que les aliments & les remèdes les plus simples.
Relation historique de la peste de Marseille en 1720 par le médecin Jean-Baptiste Bertrand
 
Quête 1 : le Bureau de santé
Dans la course effrénée à laquelle 30 000 à 40 000 personnes ont participé pour vider les lieux au plus tôt, les mieux informés ont été les premiers, et une bonne partie du Bureau de santé en était. Un ou plusieurs personnages seront peut-être tentés de suppléer à ce manque. Les tâches sont variées : coordonner les équipes de terrain, se tenir informé des événements, tenir les autres informés, donner l'initiation et/ou l'approbation à autopsies et chirurgie expérimentale...
Lorsque Langeron arrive, si un personnage a participé activement à l'endiguement de l'épidémie de cette façon, il est impressionné et lui demande de continuer son travail afin qu'ils s'appuient mutuellement.
Quête 2 : apaiser les âmes anxieuses
L'évêque de Marseille est un homme adoré et respecté, et à raison. En plus de son intégrité sans faille, c'est également un activiste qui se dévoue entièrement à sa ville. Dès qu'il identifie l'épidémie, il retrousse ses manches, prend contact avec malades et médecins, et organise processions et prières collectives afin de maintenir le lien universel d'amour dans cette période trouble et de rassurer la population.
Un personnage peut participer à ces activités. S'il est assidu, il aura facilement l'occasion de parler à Mgr Belsunce, qui lui demandera d'abord s'il va bien et n'a pas le cœur troublé. Belsunce peut être une aide précieuse si les personnages tombent malade ou sollicitent son aide pour une personne en particulier.
 
De quelque côté que l'on jette les yeux, on voit les rues toutes jonchées des deux côtés de cadavres qui s'entretouchent et qui, étant presque tous pourris, sont hideux et effroyables à voir.
— Nicolas Pichatty de Croissainte, orateur du Conseil de ville et procureur du roi en la police, Journal abrégé de ce qui s'est passé en la ville de Marseille depuis qu'elle est affectée par la contagion
 
Obstacle 1 : le billet de santé
Lorsque la quarantaine générale est déclarée, il devient nécessaire de se pourvoir d'un billet de santé pour se déplacer, signalant que l'on n'est pas contaminé. Ce document s'obtient auprès des représentants du quartier (prêtres et commissaires). Les personnages vont devoir récupérer ce certificat s'ils veulent être libres de leurs mouvements.
Obstacle 2 : le groupe à risque
Si l'un des personnages est reconnu comme un fripier, un étranger, un galérien ou une prostituée, il est particulièrement surveillé par les autorités. S'il est pris à se déplacer, même s'il peut présenter un billet de santé, il risque fort d'être longuement interrogé sur place puis raccompagné à l'endroit où il loge.
Obstacle 3 : la croix rouge
Il n'y a pas qu'eux-mêmes que les personnages ont intérêt à protéger de la peste, mais leurs voisins également. Lorsqu'une personne infectée est identifiée dans une maison ou un immeuble, une croix rouge est peinte sur la porte, et il n'est plus possible d'en sortir, même pour se ravitailler : c'est la police qui fait parvenir des rations aux habitants. Voilà qui limite singulièrement la liberté de mouvement.
Quête 3 : l'appel du corps de garde
Si un personnage est reconnu comme un habitant de la ville, il peut trouver à s'engager parmi les 300 nouveaux postes de la garde de la ville. Il aura certes des responsabilités, mais il pourra également se déplacer librement partout, même dans les lieux fermés au public (tels que certaines places ou tous les bâtiments publics). S'il fait partie de la garde, outre participer au ravitaillement, il peut être appelé à faire un tour de garde à plusieurs reprises.
 
Certains faisaient fi de l'obligation d'enterrer leurs morts dans des fosses communes, et sans craindre le péril embrassaient leurs parents morts ou les traînaient jusques dans les plus proches cimetières.
Journal historique de Paul Giraud
 
Remèdes contre la peste
Les soins des professionnels sont peu efficaces. La plupart recommandent tout simplement de conserver une alimentation saine et une bone hygiène corporelle, et d'absorber des recettes de thériaque émétique, d'antimoine, de potassium ou de sirop royal. Les remèdes dits « violents et actifs » causent souvent la mort, aussi on évite d'opérer les bubons. Il y a tout de même des guérisons observées, et une immunité acquise (ce qui, en fait, protège efficacement les aventuriers qui ont déjà survécu à quelques pestes marseillaises de 1720 !).
Châtiments
Contrevenir aux mesures sanitaires, c'est se mettre en danger soi-même et les autres. Les châtiments, de plus en plus lourds, couvrent l'ensemble du spectre du fouet aux galères en passant par le carcan et la prison, et va même jusqu'à la peine de mort pour les franchissements de barrières. Il n'y a qu'un aventurier pour être assez fou pour tenter cette dernière bêtise. La place de galérien en particulier n'est guère agréable, puisque ce sont eux qui déblayent les cadavres et entretiennent les rues, une place dangereuse s'il en est.
 

Vue de l'hôtel de ville pendant la peste de 1720 [détail où l'on voit le chevalier Roze et des héros anonymes] by Michel Serre, commissaire général du quartier Saint-Ferréol à Marseille distingué par son dévouement

 

Résolution

Si un personnage a succombé de la peste, son devenir est tout tracé et il n'y a pas tellement de questions à se poser. Si le personnage a attrapé la peste mais a survécu, il peut avoir développé une immunité à cette peste précise, le protégeant dans une prochaine itération. S'il a passé tout son temps enfermé, il n'y a pas gagné grand chose ; mais s'il a été actif, en plus d'avoir vécu intensément, il peut avoir forgé des liens (qui dureront ce que les échos permettent, mais tout de même) avec divers personnages : Langenon, Mgr Belsunce, Michel Serre ou encore le chevalier Roze sont parmi les personnalités les plus notables et sont brièvement décris ici. L'horreur est encore dans toutes les mémoires, mais la vie a été la plus forte.
 
En épilogue, un extrait du Journal historique de Paul Giraud
Le 18 novembre 1722, on vit ce que l'on n'avait pas vu dans Marseille depuis le commencement de la contagion. Toutes les portes de la ville furent ouvertes sans soldats, sans aucune garde bourgeoise, il fut permis d'entrer et de sortir sans billet, de porter et de rapporter le linge blanc et sale et toute sorte de meuble sans la permission par écrit des commissaires. Chacun commença de respirer et se flatta de voir bientôt les barrières du terroir abattues. L'on apprit que le roi avait donné un édit à Versailles le 19 novembre, dans lequel il ordonnait qu'à commencer du 1er décembre prochain toutes les lignes qu'il avait fait établir sur les frontières seraient levées et que les gens de guerre et habitants des lieux préposés à leur garde se retireraient.

Le bacille de Yersin

La peste se présente sous deux formes principales, toutes deux mortelles. La première et la plus courante est la peste bubonique, transmise par les piqûres de puces. D'un effet visible saisissant, elle provoque des chardons pesteux (plaques noires autour de la piqûre) et des bubons (ganglions durs et douloureux). La maladie se propage rapidement et entraîne la mort deux fois sur trois. La peste pulmonaire, transmise d'homme à homme, est plus dangereuse et presque toujours fatale.
Les symptômes sont connus depuis le Moyen Âge, mais ce n'est qu'en 1894 qu'Alexandre Yersin identifie le bacille auquel il donne son nom. La peste se traite facilement par antibiotiques (à condition, bien sûr, que ces derniers existent).

Transmission Bubonique : 5 chances sur 10, au contact d'un malade ou par puces et poux. Pulmonaire : 7 chances sur 10, au contact d'un malade.
Seuil de difficulté du Test d'Endurance Difficile
Virulence Agonie (-3)
Fièvre Fièvre grave (-2)
Description Bubonique : après une période d'incubation de 4 jours, la peste se manifeste par des frissons, des maux de tête, des vomissements, la formation de taches noires hémorragiques sur tout le corps et de douloureux abcès à la gorge et à l'aine. La peste dure un nombre de jours équivalent au score d'Endurance du malade. Celui-ci tire un d10 : sur 0, il développe une peste pulmonaire. Pulmonaire : après une période d'incubation de 1 jour, la peste se manifeste par de la toux, des difficultés à respirer, des crachats sanglants. La peste dure 2 jours.
Complications Mort.
Les personnages étaient sur le Saint-Antoine
Dans ce cas, ils ont été confrontés à la peste beaucoup plus tôt. Ils ont vu les marins mourir, un premier d'abord, puis un deuxième, et ils sont peut-être aussi inquiets que le reste de l'équipage. Lorsqu'ils arrivent à Marseille, ils sont redirigés vers les îles puis au lazaret, comme il est dit dans le résumé historique. Ils sont déjà en quarantaine depuis deux mois quand le Parlement décrète l'isolement de Marseille, et ils vont devoir faire des pieds et des mains s'ils veulent ne serait-ce que quitter le lazaret...
S'ils attendent tranquillement, ils sont à peu près tranquilles jusqu'à la fin juillet, mais à ce moment-là, des problèmes de surpopulation et d'approvisionnement dans le lazaret pourraient leur poser problème.
 
Lieu 1 : Le lazaret d'Arenc

Le lazaret est à la sortie de la ville, avec son propre port pour que ses quarantenaires ne soient pas en contact avec quiconque avant d'arriver chez eux. Il se découpe grosso modo en deux bâtiments d'habitation : l'un est réservé aux malades, l'autre aux quarantenaires sains. Chaque bâtiment a son lavoir, son réfectoire, sa cour et son puits, et les chambres sont individuelles (encore que, pour les marins et les personnes de peu, on mette simplement plusieurs lits dans une grande chambre).
— En savoir plus sur les lazarets
 

Gravure caricaturant un médecin du lazaret à Marseille (vers 1720-1730)

Se protéger de la pestilence
Les médecins du lazaret pouvaient disposer d'un équipement de protection rudimentaire : habits et chaussures de cuir, gants, bâton de saint Roch (pour mesurer la distance sociale à respecter), désinfectants à base d'herbes aromatiques et d'épices. Ceci et la prudence pouvait leur éviter la mésaventure de tomber malade. Cependant, lorsque la peste survient, il n'y en a pas assez pour équiper beaucoup plus que ceux qui le sont déjà, c'est-à-dire les médecins et chirurgiens spécialisés des lazarets.
 

Avis défendant de changer de maison et de transporter des effets d'une maison à une autre, sous peine de quarantaine.

La quarantaine
L'état endémique de la peste autour de la Méditerranée a forcé les administrations à établir des procédures appropriées pour la contenir. De là vient la quarantaine, inaugurée à Venise et à Raguse et qui remet au goût du jour une installation qui ressemble fort aux anciennes léproserie, mais sous le nouveau nom de lazaret et avec une nouvelle fonction et un personnel médical autrement mieux formé ainsi que des conditions de détentions bien plus supportables, adaptées à tout type de public.
— En savoir plus sur la quarantaine
 

Billet de convocation pour assurer un tour de garde du temps de la peste

Christophe Andrault de Langeron
La quarantaine bourrue de cet officier du corps des galères lui va comme un gant. Discipliné et honnête, il est ici pour servir le roi et son peuple. Il aime les gens qui sont efficaces, mais s'ils sont dévoués et pathétiques, cela lui conviendra aussi du moment qu'on y met de l'ordre et de la bonne volonté.
Monseigneur Belsunce
Évêque modèle et anti-jansénisant, Belsunce est un homme aussi absolu que Langeron, en plus bienveillant et moins discipliné. Il a une foi profonde et donne sans compter. Grâce à lui, la papauté fait un important don de nourriture et de matériel à la ville.
Michel Serre
Peintre catalan, il a déjà 60 ans lorsque la peste se déclare et se voue corps et âme au soulagement des malades et des quarantenaires, d'autant que c'est son devoir, puisqu'il prend à ce moment la charge de commissaire justement pour avoir les moyens de sa volonté. Son courage est reconnu et admiré par tous. Il peint lorsqu'il en a le temps et produit un grand tableau commémoratif célébrant le courage de tous, du plus humble au plus illustre, et la solidarité des Marseillais dans ce temps de crise.
Chevalier Roze
Ce chevalier de 55 ans n'aurait pas dû être là lorsque l'épidémie se déclenche : il devait être en Grèce et se trouve ici à cause d'un différend qui requiert que des explications se fassent de face à face. Arrivé à Marseille le 20 mai, il se met au service des échevins dès qu'il apprend la nouvelle de la maladie et son civisme le fait regarder comme un héros, rapidement spécialisé dans la désinfection de lieux où plus personne n'ose se rendre à cause de la quantité de cadavres qui s'y trouvent amoncelés.


Cover image: Molière lisant son Tartuffe chez Ninon by Nicolas André Monsiau
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    Population Migration / Travel

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    20 Juin

    Margerite Dauptane meurt de la peste
    Life, Death

  • 1720 AD

    21 Juillet

    Cassis, environ 50 km au sud-est de Marseille, est touchée
    Plague / Epidemic

  • 1720 AD

    31 Juillet

    Le Parlement de Provence prononce la quarantaine de Marseille
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  • 1720 AD

    10 Août
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    Paroxysme de la peste à Marseille
    Plague / Epidemic

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