Interracs

Interracs est une chorale chérubinique basée à Chokmah fondée par Euthanatos après la Seconde Shekkinah dans le cadre de la reconstruction. La chorale est spécialisée dans la redécouverte et l'étude des technologies de l'Age d'Or du Tikkun, inspirée par la quête de la figure mythique d'Interrac, le partageur de savoirs à l'origine de l'Institut.

Très vaste, Interracs possède de nombreux nids dans son royaume d'origine, ainsi que dans les royaumes de Hessed et Binah.

 

Histoire

 

La Fondation de L'Institut : la quête d'Interrac

 

Au cinquième millénaire, un chérubin anonyme, surnommé Interrac, commence à pétitionner des chorales de chérubins et de trônes pour les convaincre de partager leurs savoirs à tous les élohim, prétendant que cela bénéficierait au Grand Dessein. Interrac cite l’oeuvre très utile des chorales de commémorateurs qui opèrent au sein de la Milice. Les informations qu’els récoltent et partagent sur les combats contre les démons sont cruciales dans l'élaboration de stratégies militaires efficaces.

Interrac, ne parvient cependant pas à se faire écouter. Les chérubins sont agacés par ses questions incessantes et méfiants quant à ses intentions. Els considèrent qu’il n’est pas nécéssaire de promouvoir leurs accomplissements au delà de leurs chorales. Chaque chorale, chaque royaume, se débrouille très bien individuellement et n’ont pas besoin de “copier sur les autres”. De plus, els accusent Interrac de vouloir surfer sur la vague révolutionnaire créée par Sandalphon.

Rejeté, Interrac décide de collecter les savoirs el-même pour les consigner dans son encyclopédie. El s’infiltre dans des chorales chérubiniques et pique toutes leurs connaissances pour les publier dans le réseau EL public. Les chérubins remarquent vite cela. Une moitié trouve cela inadmissible, l’autre, s’amuse de la fourberie d’Interrac, qui finit par se constituer un groupe de supporters.

Après quelques siècles, Interrac finit par publier dans le réseau EL des informations très confidentielles sur la nature de la Création. El finit par attirer l’attention des Fitzpomp, qui décident de rencontrer le chérubin. Le contenu des échanges entre Interrac et les Fitzpomp n’est pas connu. Mais miraculeusement, Interrac convainc les chérubins de se réunir sous la bannière de l’Institut, une organisation auprès de laquelle les scientifiques, ingénieurs, techniciens doivent à présent délivrer les résultats de tous leurs travaux. Les chérubins sont estomaqués, mais els obéissent.

Une fois l’Institut fondé et opérationnel, on perds la trace d’Interrac. Depuis, sa figure est devenue une légende parmis les chérubins, qui se demandent lequel d’entre eux fut derrière ce personnage. Interrac n’était-el qu’un simple chérubin ? Ou était-ce en réalité un individu notoire qui a préféré être anonyme dans sa quête ?

 

La fondation des Interracs

 

La chorale Interracs fut créée après la Seconde Shekkinah. Pour surmonter les défis de la reconstruction, Euthanatos décide de former une chorale appelée Interracs. Dans l’esprit de la figure légendaire d’Interrac, le chérubin partageur de savoirs, Euthanatos veut que cette chorale retrouve les savoirs perdus et éparpillés de l’Age d’or du Tikkun. Pour se faire, el demande à son bras droit, Méguée, de trouver et réunir les chérubins les plus curieux et persévérants de Chokmah. El leur demande alors de parcourir les cieux pour retrouver des cristo-machines contenant les informations autrefois protégées par l’Institut. Els s’aventurent au fin fond des ruines des glorieuses cités de l’âge d’or, dans des avant postes perdus, ou s’infiltrent dans les quartiers des nobl’ailes qui cachent de précieuses informations. Comme leur lointain ancêtre Interrac, les Interracs n’hésitent pas à agacer les élohim pourvu qu’els découvrent une pépite de savoir caché.

De son coté, Euthanatos commence à rédiger un manuscrit réunissant toutes les informations qu’el possède et les savoirs qu’el détient sur les sciences de l’âge d’or du Tikkun. Ses écris deviennent une relique sacrée pour les Interracs, qui tentent d’y ajouter autant d’information que possible.

 

Interracs dans la Croisade du Primogène

 

Au dixième millénaire, Sandalphon lance sa Croisade du Primogène pour retrouver les mondes du royaume de Malkouth perdus lors de la Seconde Shekkinah. A cette époque, les Interracs d’Euthanatos explorent déjà le cosmos de Malkouth depuis plusieurs millénaires. Cependant, leurs méthodes sont aussi secrètes que particulières. La rumeur court qu’els ont d’ores et déjà retrouvé bien des mondes perdus, récupérant leurs technologies en secret, sans les ramener dans la lumière des royaumes, sous l’autorité de l’archange-roi de Malkouth, Siriniel. Ce dernier, fâché, demande alors à Sandalphon de retrouver ces mondes, hors de l’influence des Interracs. Sandalphon doit alors faire face à Euthanatos, qui souhaite intégrer ses interracs à la Croisade. De strictes conditions sont imposées à ces derniers, qui sont sommés de se rappeler de la philosophie de leurs fondateurs : le partage libre de tous les savoirs.

Les Interracs s’engagent dans la Croisade, implantant des membres de leur chorale dans toutes les flottes expéditionnaires. Lors des prises de contact et des négociations avec les mondes retrouvés, les Interracs tentent de convaincre les autochtones de partager les technologies antiques qu’els utilisent dans leurs travaux, ou celles cachées dans les profondeurs de leurs cités, laboratoires ou avant-postes. Dans la grande majorité des mondes, les Interracs obtiennent l’autorisation, engageant même dans leurs rangs des chérubins des mondes retrouvés.

Cependant, les mondes réticents s’opposent à l’ingérence des interracs. L’accès aux technologies, utilisées ou non par les autochtones, leur est parfois refusé. Les dirigeants des mondes retrouvés ont peur d’être chassés et remplacés si els dévoilent leurs secrets technologiques et leurs méthodes de travail. Els craignent que leur précieux monde soit exploité par une industrie vertigineuse et destructrice voulue par les expéditionnaires. Souvent, ces élohim refusent d’intégrer les ophanim parmis eux, accusés d’être des espions, et repoussent le réseau EL.

Les tensions montent entre les flottes et ces mondes retrouvés qui craignent le pouvoir des colons. Des conflits se profilent malgré les négociations. Là encore, Sandalphon intervient et fait respecter ses préceptes de tolérance. Bravant l’ire des Interracs, le Primogène permet aux mondes retrouvés de conserver leurs secrets. El brandit les conseils du Ministère, qui prédisent que les relations entre Malkouth et les mondes retrouvés s’apaiseront au fil du temps, abandonnant la méfiance grâce aux échanges, aux communications rétablies, au commerce porté par le réseau EL. L’accès à ce réseau est toujours proposé, mais jamais imposé.

En reculant des mondes réticents, en les laissant tranquilles, Sandalphon provoque des frustrations parmis les flottes expéditionnaires, notamment chez les interracs, pour qui la quête du savoir est sacrée. Peu importe la méthode utilisée, l’information doit être récupérée et stockée à la Chokmah, où les chérubins les utiliseront pour rebâtir l’âge d’or. Ainsi, certains interracs choisissent de désobéir à Sandalphon et de trahir les accords formés avec les mondes retrouvés. Formant des chorales secrètes, els s’infiltrent parmis les élohim autochtones et lors d’opérations plus ou moins longues, els volent leurs secrets technologiques. Dans quelques cas, les Interracs espions retrouvent des technologies très précieuses, des machines antiques ou des artefacts puissants.

Malgré leurs efforts d’infiltration et de discrétion, il arrive que les mondes retrouvés découvrent les machinations des interracs. Els se retournent alors contre Sandalphon et les flottes expéditionnaires, allant jusqu’à les attaquer. Voyant ces incidents se multiplier, Sandalphon menace directement Euthanatos de chasser tous les interracs des flottes expéditionnaires. Face au silence désintéressé de ce dernier, Sandalphon confine les interracs dans les vaisseaux, leur interdisant de poser les pieds sur les mondes retrouvés. Toute contrevenance est punie d’un bannissement définitif. De son coté, Euthanatos forme alors ses propres expéditions, allant de monde en monde pour poursuivre sa quête de savoirs sans se soucier de l’éthique, ni des accords formés entre Sandalphon et ces mondes. Le Grand Architecte, sollicité sur le sujet, annonce ne pouvoir interdire les machinations d’Euthanatos, dont les travaux sont trop précieux.

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