Luxiria

Anciennement, la sixième lignée avait la plus grande concentration d'Archéen d'Onim, ceux-ci se sont éparpillés dans le plan pour échapper aux missions d'extermination des anges et des diables.
La faction des archéens est faible par rapport à ses ennemis, autant terme de nombre que de force. Malgré tout, leur influence reste plus présente dans Luxiria que dans le reste d'Onim.

Traditions

Bien que cette culture ait régressé depuis Les purges, il est incontestable que, même a présent, une majorité des mondes de Luxiria partage la même vision de la propriété ; c’est-à-dire que ce concept leur est plus ou moins étranger.
Les objets, denrées et bâtiment sont utilisés par ceux qui en ont besoin. Il n’existe pas de propriétaire, mais on reconnaît souvent une sorte de gestionnaire, qui se charge de réparer, laver ou produire, et dont l’avis est respecté. Du temps des archéens, cela ne posait pas de problème ; avec l’arrivée des empires jumeaux – et de leur vision différente de la propriété – la rencontre des deux cultures a créé de nombreux embroglio.
Cette non-propriété s’applique aussi aux relations ; les couples exclusifs (duo de personnes refusant d’avoir des relations charnelles ou romantiques avec d’autres personnes) font figures d’exceptions. Le concept de famille est donc assez éclatée, sans cadre fixe ; une personne qui donne naissance à un enfant ne sera pas forcément celle qui l’élèvera et les mots « frères » et « sœurs » sont indissociables de « ami.e d’enfance ».

De la même manière – et c’est là une tradition bien plus visible, qui est donc l’une des premières choses remarqués par les Traverse-monde arrivant en Luxiria, les habitants d’une majorité des mondes de cette lignée n’ont pas de tabou corporel.
Ils considèrent le corps vivant comme sacré, car il permet la vie, et celui-ci n’est donc en rien coupable de honte, ni ne doit être cacher. Certains (plus rare) poussent cette pensée plus loin : le corps est sacré, tout comme la liberté, et le corps doit donc être libre ; ceux qui se cachent sous des vêtements sont anormaux, ou ont été blessé à chercher à se protéger.
Aucune partie du corps n’est considéré comme impure, perverse ou immorale. Les gens se vêtent donc en répondant uniquement à des besoins environnementaux (pluie, chaleur), sociaux-économique (uniforme professionnel, marque d’appartenance à un groupe ethnique) et de goût personnel (envie d’être beau).
Il est donc absolument habituel, les jours de beau temps, que la majorité des passants soient nus. Ce qui peut surprendre les traverse-mondes n’en étant pas au courant.