Azil

Icelvi des lettres porte sçavoir estranges
Perds-toi en ses textes et ton âme se mange

- Dernière phrase d'un carnet trouvé à côté d'un pendu anonyme

Domaines:

Dieu des connaissances, de la recherche, de la magie et des réponses

Autres noms:

celui qui sait, le bibliothécaire, l'archiviste divin, le dieu-chercheur, l'autre père des monstres, Quetzalcoatl.

Aspect:

Azil Decalingua, Quetzalcoatl, Tezcatlipoca, Hrafnagud, Vaazil scribere.

Vie personnelle

Azil est un dieu chercheur au sérieux inébranlables, dont les miracles ressemblent bien plus à des contrats qu'a de la thaumaturgie.
Pour le bien de ses expériences, il a souvent eu besoin de donner naissance à une progéniture, ce qui en fait l'un des dieux ayant la famille la plus étendue (on lui attribue par exemple la création des hommes-bêtes).
Sachant qu'il est l'être avec le plus de connaissance du multivers, les autres dieux gardent des relations cordiales avec lui, à l'exception de Filn. De part ce rôle, c'est aussi lui qui a couronné Vaalar comme le plus puissant des dieux, acte qui était le seul moyen que les autres êtres divins reconnaissent la supériorité du dieu-guerrier.

S'il est souvent associé au triolet - trident aux longues dents acéré - son symbole premier est la bibliothèque aux neuf yeux. Dans un cadre animiste, il est plutôt représenté comme une tortue à la carapace couverte (ou faite) d’argile, tandis que les végétalistes le représentent par des images d’iris de jardin (plante qui peut être utilisée pour fabriquer de l’encre).
Comme pour beaucoup de symboles très anciens, les spécialistes ont plusieurs hypothèses sur sa signification. La plus connue, d'où est tiré le nom usuel de ce symbole, est qu'il représente une bibliothèque à case utilisée pour les très anciens écrits qui étaient sculptés à la surface de long hexagone de bois. La présence d'yeux dans ces cases montrent qu'Azil connaît tout ce que les savants recherchent et découvrent.
Une autre théorie s'appuie sur le nombre de case pour avancer que ce symbole représente le fait qu'Azil voit et connaît tout ce que font les neufs dieux majeurs qui existaient avant l'ascension d'Égora et Alkamil.
Enfin, une dernière théorie reprend la forme hexagonale du symbole et l'associe aux ruches. Le symbole serait alors une métaphore pour exprimer la capacité d'Azil d'être partout à la fois, tel un hivemind.

Tabou

Si Azil connaît la réponse à presque tous les mystères, cela ne veut pas dire qu'il accepte de les dévoiler. Avoir la confiance de ce dieu n'est pas toujours suffisant, car il existe des questions qui, pour lui, n'ont pas lieu d'être ; les poser ne sera donc récompensé d'aucune réponse. Pire, Azil peut perdre confiance en un être assez bête pour poser les questions suivantes :

• De quelles races faisaient partie Égora et Alkamil avant d'être divinisé (respectivement par Zachal et Vaalar) ?

Azil semble avoir décidé que la race d'un être n'a aucune importance en comparaison de son esprit, de ses actes et de sa volonté. Il considère cette question comme étant inutile car n'apportant absolument rien à la compréhension des deux dieux évoqués.

• Les questions des origines (questions en rapport avec les origines de l'Unique).

Azil semble avoir décidé que la race d'un être n'a aucune importance en comparaison de son esprit, de ses actes et de sa volonté. Il considère cette question comme inutile et hérétique, car s'opposant à la volonté du prophète. Ceux qui la lui posent sont immédiatement pulvérisés par Azil, sauf quand il appelle Palabre et lui laisse faire le travail.

• La date de la mort du demandeur.

Pour Azil (et les autres grands dieux) le temps n'est pas la même dimension que les mortels. En plus du fait qu'un événement futur est difficile à calculer (Azil évite de faire des calculs si les données sont trop nombreuses car il pourrait se tromper et déteste cela), le dieu ne comprend pas l'intérêt de savoir la date de la fin car une « date » n'a pas vraiment de sens pour lui. De plus, un événement inéluctable n'a que peu d'intérêt, selon lui, à côté de ce que les mortels peuvent faire de leur vie avant cet événement.

• Le sexe et les caractéristiques génétiques d'un enfant à naître.

Fréquemment posé par les hauts-elfes, cette question n'a que peu d'intérêt pour Azil, toujours parce qu'il pense que les actes et la pensée gouverne la matière (sûrement parce qu'il est lui-même constitué de quelque chose métaphysique qui n'est pas de la matière comme nous l'entendons). Cette dernière n'a donc que peu d'importance ; les hauts-elfes étant cependant de bon allié de son culte, il arrive qu'il réponde à cette question.

• Le véritable père, la véritable mère d'un enfant.

Comme on pourrait s'y attendre, les problèmes familiaux sont d'un grand ennui pour le dieu scientifique. Parfois, il appelle Filn qui se charge de répondre… en mentant souvent. C'est la manière d'Azil de punir ceux qui le dérangent avec des inepties.


Même en temps que divinité des connaissances, Azil reste un être métaphysique capable d'exploit titanesques :

• En 3893, il participa à abattre l'Orhün Cipactli, en vengeance du meurtre d'un de ses haut prêtres.

Voir Église d'Azil pour plus de précision sur son culte.

Church/Cult

Église d'Azil

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