La République de la Baie
Structure
Structure de la République de la Baie
Le Conseil Tripartite
Formé de neuf membres, trois par cité (un Représentant du Peuple, un Délégué des Guildes, un Protecteur de la Cité).
- Le Conseil édicte les lois communes, négocie les traités, et administre la garde républicaine.
- Un membre est élu Porte-Voix de la République pour 2 ans : c’est le visage public de l’ensemble, mais il ne détient pas de pouvoir absolu.
Les Trois Cités Fondatrices
Port-Liège(portuaire)
- Maître du Port : responsable du trafic maritime et de la flotte commerciale.
- Haut-Amiral Républicain : commande la marine défensive de la République.
- Capitaine des Écluses : régule les entrées fluviales, la douane et les échanges.
Monterive (bancaire)
- Trésorier des Trois : supervise la Banque Commune, les prêts d’État et la monnaie.
- Recteur des Compteurs : gère la fiscalité locale et les audits publics.
- Intendant des Loges : surveille les guildes financières et lutte contre les fraudes.
Forge-Rue (manufacturière)
- Maître des Forges : responsable des innovations, de l’industrie et des brevets.
- Surveillant des Ouvrages Publics : infrastructures, routes, aqueducs.
- Arche-Ingénieur Républicain : supervise la recherche appliquée et les académies techniques.
Garde Républicaine
- Force commune des trois cités, composée de vétérans, de milices marchandes et d’auxiliaires étrangers (notamment tieffelins et gnomes).
- Dirigée par un Commandeur de la Baie, nommé par le Conseil Tripartite.
- Chaque cité conserve aussi sa propre garde municipale.
Chambre des Voix Libres
- Organe consultatif composé de citoyens élus, de représentants de guildes mineures, d’universitaires, d’artistes, et de drakéides médiateurs.
- Sans pouvoir exécutif, mais forte influence publique.
- Peut déposer des Pétitions de la Rue, qui obligent le Conseil Tripartite à débattre d’un sujet.
Culture
Culture de la République de la Baie
Valeur suprême : le Pacte librement consenti
Les Citéens croient que le véritable pouvoir réside dans la capacité de négocier, de convaincre, de trouver un terrain d’entente. Le pacte — qu’il soit commercial, politique, ou sentimental — est sacré tant qu’il est mutuellement profitable. Une fois qu’il ne l’est plus, il devient négociable. Ce n’est pas de l’hypocrisie : c’est leur manière de survivre dans un monde instable.
Éloge de la ruse, du savoir et de la subtilité
On valorise la finesse plus que la force. Les enfants apprennent à lire, compter, parler plusieurs langues… mais aussi à écouter, à argumenter, à masquer. Les duels d’esprit sont plus fréquents que les combats d’arène. L’esprit vif est plus respecté qu’un nom de famille.
Le mérite par l’utilité
On ne juge pas par la naissance mais par ce que l’on apporte : une bonne idée, une invention utile, un réseau, un coup de théâtre réussi. Même les criminels peuvent devenir influents s’ils sont utiles au bon moment. Le pardon existe… à condition de servir à quelque chose.
Pluralisme culturel assumé
Les trois cités valorisent l’expression artistique, la diversité religieuse (tant qu’elle reste non violente), et les échanges de traditions. Un tieffelin peut jouer au théâtre pour un noble demi-elfe, pendant qu’un drakéide enseigne l’histoire à des enfants halfelins. Les conflits sont fréquents, mais les règles de civilité sont sacrées dans l’espace public.
Rapport au reste du monde
Les Citéens considèrent les royaumes comme lourds, lents, prisonniers de leurs traditions. Ils admirent parfois les elfes ou les drakéides pour leur sagesse, mais les voient comme trop distants. Les goliaths sont exotiques, les ordaléens inquiétants, et les frévallois… hypocrites rivaux commerciaux. Un Citéen ne méprise personne, mais reste toujours sur ses gardes.
La République de la Baie accueille à bras ouverts les inventions étrangères, surtout celles des Frévallois ou des gnomes de surface. Les objets parlants, automates, horloges musicales ou artefacts hybrides y sont présentés lors de festivals, protégés par des guildes, et même réglementés par des brevets publics.
Cette liberté technique irrite profondément les Ordaliens, qui la jugent blasphématoire et dangereuse pour l’équilibre du monde.
Public Agenda
Agenda public de la République de la Baie
« Garantir la liberté par l’équilibre. »
La République affirme que seule une structure fondée sur l’équilibre des pouvoirs et le respect des pactes peut préserver la liberté de chacun. Elle promeut la décentralisation, la diversité des voix, et la coopération entre les peuples comme fondement de la paix.
« Défendre la neutralité, sans renoncer à la puissance. »
Bien qu’encadrée par deux royaumes hostiles, la République proclame sa neutralité et son rôle de médiateur. Pour cela, elle renforce ses gardes, protège ses routes commerciales, et veille à ce que toute menace reçoive une réponse équilibrée… mais ferme.
« Favoriser l’échange, le savoir et l’innovation. »
La République se veut phare de la modernité : elle investit dans les académies, les laboratoires techniques de Forgegarde, les banques savantes de Monlécyre, et les routes maritimes de Vellombre. Tout citoyen a droit à l’instruction — du moins en théorie.
« Accueillir les talents, quelles que soient leurs origines. »
Peu importe la race ou l’histoire familiale : un bon commerçant, un artisan ingénieux, un aventurier loyal ou un savant utile est le bienvenu dans la République. Elle promeut une politique d’intégration (et de sélection) pragmatique, basée sur l’utilité sociale.
« Préserver la voix de chacun. »
Par la Chambre des Voix Libres, la République donne la parole aux artisans, aux penseurs, aux petits peuples. C’est l’un de ses grands orgueils : tout Citéen peut, un jour, faire entendre sa voix… s’il sait la porter assez haut.
Assets
Assets de la République de la Baie
Richesse économique
- Banque Commune de Monlécyre : principal centre bancaire de la région, frappe la monnaie républicaine, émet des lettres de crédit valables dans toute la baie.
- Marchés sous contrôle des guildes : taxation maîtrisée, contrôle des flux commerciaux maritimes et terrestres.
- Trésor d’État alimenté par les taxes portuaires, les brevets, et les accords d'exploitation avec les nains de Ternelame et les tieffelins.
Infrastructures et bâtiments
- Le Palais des Trois Voix : bâtiment administratif où siège le Conseil Tripartite.
- L’Arsenal de Vellombre : chantiers navals militaires et commerciaux, protégés par une garde privée et des systèmes d’alerte mécaniques.
- Les Manufactures de Forgegarde : complexes semi-industriels, entre artisanat et pré-industrie.
- L’Université du Pacte : centre de savoir libre et moderne, formant ingénieurs, scribes, cartographes et juristes.
Forces militaires
- Garde Républicaine : force commune, bien entraînés, composés de vétérans, mercenaires, et unités spécialisées selon leur cité d’origine.
- Milices Citéennes : chaque cité possède une garde locale composée de volontaires et de mercenaires sous contrat.
- Compagnies indépendantes sous contrat : notamment des bandes de drakéides, de tieffelins, et parfois d’aarakocra employés pour des missions de haute précision.
Flotte navale
- 20 caravelles armées assurent la protection des routes maritimes, aux couleurs de Vellombre.
- 8 navires spécialisés (transports lourds, navires-hôpitaux, laboratoires flottants) assurent la logistique et l’exploration.
- Plusieurs flottes marchandes privées bénéficient de licences républicaines en échange de leur loyauté et d'une taxation réduite.
Équipement et innovation
- Armes standardisées forgées à Forgegarde : arbalètes lourdes, épées d’acier souple, gadgets mécaniques en soutien.
- Inventions utilitaires : lunettes de nuit, filets renforcés, cartes animées, encres magiques.
- Laboratoires alchimiques à usage militaire ou logistique, souvent financés par des guildes ou familles privées.
Ressources non matérielles
- Réseaux d’influence : espions marchands, diplomates rotatifs, drakéides médiateurs.
- Archives centralisées (dans Monlécyre) contenant traités anciens, brevets, cartes secrètes et listes d’ambassadeurs.
- Soutien populaire partiel, entretenu par des fêtes civiques, des aides ponctuelles et une liberté d’expression (relative).
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