République de Kavala Organization in Weltilim | World Anvil
BUILD YOUR OWN WORLD Like what you see? Become the Master of your own Universe!

Remove these ads. Join the Worldbuilders Guild

République de Kavala

Structure

La République de Kavala est une oligarchie dont les représentants sont élus parmi les citoyens de la République. L’assemblée dirigeante est nommée « Tribune » et est constituée de six représentants appelés Tribuns, représentant chacun l’une des six provinces de la République.  

La Tribune

La Tribune est à la fois le nom de l’assemblée dirigeante ainsi que du bâtiment où elle réside, basé à Kavala, la capitale.   Les Tribuns possèdent tous les pouvoirs à l’échelle de la République mais leurs choix doivent être acceptés à la majorité par le Sénat, constitué d’anciens tribuns. Pour qu’une proposition soit applicable et soumise au Sénat, elle doit être soumise par plus de la moitié de la Tribune. Tous les dix ans, l’élection des nouveaux Tribuns à lieu localement à l’échelle de chaque province. Les citoyens se rendent au chef-lieu de leur province et y élisent parmi eux un représentant qui siègera à la Tribune. L’élection se déroule par Thépétra : chaque candidat possède un panier, tandis que les citoyens votants possèdent une pierre plate portant leur nom. Les votants déposent leur pierre dans le panier du candidat qu’ils veulent voir élu. Les pierres sont ensuite comptées, et le candidat ayant la majorité est alors élu Tribun de la province. Le nouveau Tribun choisit alors immédiatement l’un des citoyens présents, qui deviendra l’administrateur de la province. En général, un Tribun ne revient que très rarement dans sa province d’origine. Une fois élu il se rend à Kavala où il exerce son devoir politique pendant dix ans, puis il intègre le Sénat jusqu’à sa mort. Il profite toute sa vie des avantages liés à sa condition, incluant une demeure luxueuse dans la capitale ainsi qu’un salaire généreux.  

Le Sénat

Le Sénat est exclusivement composé d’anciens Tribuns se réunissant à Kavala. Cette assemblée ne dispose d’aucun pouvoir direct mais peut valider ou bloquer toute proposition faite par la Tribune via un vote à main levée. Par nature, les sénateurs sont généralement âgés et expérimentés, ce qui leur accorde un immense respect de la part du peuple. Le Sénat est généralement composé d’une petite trentaine de membres.  

Les provinces

La République de Kavala est divisée en six grandes provinces disposant chacune d’un chef-lieu d’où l’administrateur exerce son pouvoir. Les provinces sont toutes soumises aux lois émises par la Tribune de Kavala.  

Les Magistrats

Les Administrateurs Elus par le Tribun de leurs provinces respectives, les administrateurs ont pour mission de faire appliquer les lois de la Tribune. Chaque province dispose d'un administrateur, qui réside habituellement dans le chef-lieu. Ils peuvent donner des ordres à la légion locale, instaurer des décrets additionnels aux lois de Kavala, faire arrêter ou exécuter n’importe qui, etc. Cependant, il leur est interdit de disposer d’une armée personnelle, et l’autorité de la Tribune prévaut toujours sur celle d’un administrateur. Par ailleurs, la garde prétorienne des Tribuns a le pouvoir d’arrêter un administrateur si ce dernier ne suit pas les ordres de la Tribune.   Les Préfets Les préfets sont chargés de la gestion d'une communauté. Chaque village, chaque ville et chaque cité possède obligatoirement un préfet, élu localement par les citoyens. Les préfets sont le relais entre l'administrateur de la province et les autres magistrats locaux. A leur échelle, les préfets sont responsables du prélèvement des taxes, de l'entretien et du développement de leur communauté, ainsi que du maintien de l'ordre. A ce titre, les préfets peuvent donner des ordres aux milices locales. Ils peuvent édicter certaines lois ayant trait à la sécurité et à l'économie. Il leur est en revanche interdit de se soustraire aux lois de la Tribune et de l'administrateur de la province.   Dans les petites villes et les autres communautés ayant un faible nombre d'habitants, le préfet endosse également les rôles de juge, prêteur, etc.   Les préfets n'ont officiellement pas le droit d'interférer auprès des juges et de la légion.   Les Juges Les juges sont chargés de la vérification de l'application des lois ainsi que de l'application des sanctions. Ils n'ont cependant aucun pouvoir direct sur les milices locales et doivent toujours passer par la chaîne de commandement officielle. Théoriquement, les juges ont la capacité de faire condamner n'importe qui au sein de leur juridiction, y compris les autres magistrats. Les juges sont habituellement élus parmi   Certains juges nommés législateurs ont une fonction particulière. Leur rôle est de voyager au travers de la république et de s'assurer que les lois locales, écrites par les préfets, ne vont pas à l'encontre des lois républicaines. Les législateurs n’obéissent qu'à la Chambre des Législateurs, une organisation républicaine répondant directement aux ordres de la Tribune. La présence d'un législateur peut suffire à calmer les ardeurs des magistrats les moins orthodoxes, car ils ont la capacité de faire appliquer de très graves peines.   Les Prêteurs Les prêteurs sont chargés de la collecte des taxes au sein d'une communauté ou d'une petite région. Il existe plusieurs types de prêteurs :
  • Le Grand Intendant est le prêteur de plus haut rang dans une province. Il est celui qui possède le plus de pouvoirs. A la tête du reste des prêteurs de la province, il est chargé de leur donner des directives émanant directement de l'administrateur. Il tient des comptes très précis des sommes dues et versées dans chaque communauté. En cas de non-paiement, il a la capacité de réclamer la mobilisation des légionnaires pour forcer le prélèvement des taxes.
  • Les Intendants sont chargés de tenir les comptes généraux de chaque ville et chaque cité. Ils travaillent étroitement avec le préfet et réfèrent directement au Grand Intendant de la province. Les intendants supervisent des dizaines d'autres prêteurs (Collecteurs, Adjudicateurs, Apodectes et Emporiectes.)
  • Les Adjudicateurs sont chargés des transactions immobilières. Ils assurent que les actes de vente respectent les lois locales, ils tiennent à jour les registres de propriétés et prélèvent un pourcentages des sommes de chaque vente.
  • Les Apodectes sont spécialisés dans les transactions d'ordre judiciaire. Ils assurent le prélèvement des frais de justice ainsi que des amendes lorsqu'elles sont ordonnées par un juge.
  • Les Emporiectes sont responsables des taxes commerciales. Chaque emporiecte est spécialiste d'une activité ou d'un domaine professionnel (commerce maritime, artisans, fermiers, etc.) Ils sont également chargés de vérifier le respect des unités de mesure (monnaies, poids et volumes) dans leur juridiction afin de minimiser les risques de contentieux.
  • Les Collecteurs sont les prêteurs les plus fréquents et aussi les plus détestés. Quatre fois par an, ils sont chargés de prélever en main propre les taxes dans les foyers de leur commune.
 

La citoyenneté

Les citoyens sont les personnes disposant du droit de vote ainsi que de certains autres privilèges au sein de la république. L’extrême majorité des kavalans ne sont pas des citoyens et sont appelés « astoines », ne disposant d’aucun pouvoir politique mais vivant libres, par opposition aux esclaves. Il existe plusieurs moyens d’être reconnu comme citoyen de la république. Le plus courant est de s’enrôler volontairement dans une légion et de servir pendant au moins vingt ans. La seconde méthode est de verser un impôt dix fois supérieur à celui réclamé par le percepteur. Enfin, la dernière méthode est d’être propriétaire de terres dont la surface totale est supérieure à cinquante hectares. Ces différentes règles font que les citoyens sont généralement de richissimes propriétaires terriens contribuant à la santé économique de la république, ou bien des vétérans de guerre ayant sacrifié une grande part de leur vie au nom de la défense de Kavala. La citoyenneté est accessible aux femmes, mais elles n'ont pas le droit d'intégrer les légions. Quoi qu’il en soit, la citoyenneté n’est jamais accessible aux personnes n’étant pas nées dans l’une des provinces de Kavala, d’au moins un parent kavalan.   Un citoyen dispose du droit de vote pour l'élection du Tribun de sa province, et peut également s'y présenter en tant que candidat. La citoyenneté implique toutefois des devoirs supplémentaires tels que la possibilité d'être tiré au sort pour devenir magistrat de la république ou préfet de sa cité, l'obligation de participer aux assemblées citoyennes de sa cité, l'obligation d'envoyer ses enfants dans l'un des collèges de la république, etc.  

Les astoines

Les astoines sont les personnes libres vivant dans la république mais n’ayant pas le statut de citoyen. En principe, n’importe quel astoine peut devenir citoyen s’il remplit les conditions nécessaires.   Un astoine est soumis à toutes les lois mais ne possède aucun droit politique. Par ailleurs, en cas de litige avec un citoyen, un astoine est toujours considéré comme fautif. Enfin, un astoine n’a pas le droit de posséder plus de cinq esclaves.  

Les esclaves

Les esclaves sont des personnes entièrement soumises à l’autorité d’un citoyen ou d’un astoine. Ils sont assignés aux tâches laborieuses telles que l’entretien d’une demeure, le travail aux champs ou dans les mines. Il existe trois façons de devenir esclave. La première est d’être capturé puis vendu par un esclavagiste. La loi kavalane interdit strictement la capture de n’importe quel membre de la société kavalane sur le territoire de la république, mais un kavalan peut tout à fait être capturé sur un territoire étranger ou sur mer puis être vendu sur sa terre natale. Les criminels ne font pas exception à la règle, et il est interdit de les réduire à l'esclavage avant qu'ils n'aient reçu un jugement officiel et public. La seconde façon de devenir esclave est de naître d’une mère esclave. Dans ce cas, le nouveau-né appartient immédiatement au maître ou à la maîtresse de sa mère. Avoir un père esclave ne transmet pas le rapport de soumission pourvu que la mère soit une femme libre, citoyenne ou non. Ce type d’union est cependant extrêmement mal perçu et très rare étant donné que le maître ou la maîtresse forniquant avec un esclave se couvre de honte. Lorsque de telles relations engendrent un enfant, le nourrisson est souvent tué à la naissance. La troisième façon est de devenir esclave volontairement, la plupart du temps pour régler une dette d’honneur ou financière. Les personnes contraintes à de telles extrémités sont souvent très mal perçues.   Un esclave peut être libéré sans aucune condition et devient alors astoine. La libération survient lorsqu’un maître décède sans avoir d’héritier, ou bien qu’un maître décide simplement se débarrasser d’un esclave après que celui-ci se soit montré particulièrement méritant. Pour les possesseurs d’esclaves effectuant des travaux physiques, il est de bon ton de les libérer lorsqu’ils atteignent l’âge de cinquante ans, après quoi le maître sera perçu comme pingre.   Les esclaves ont des prix différents selon des critères de qualifications, de beauté, d'âge, etc.
  • Adulte non-qualifié : 1200 - 1700 drachmes
  • Adulte qualifié : 1500 - 2000 drachmes
  • Enfant : 400 - 800 drachmes
  • Adulte (beau) : 1600 - 3000 drachmes
  • Halfelin : Prix réduit de 200 - 400 drachmes
 

Armée

Organisation L'armée de la république est constituée de six légions, une par province. Chaque légion est placée sous la direction d'un général désigné collégialement par les légats. La taille d'une légion étant variable et dépassant généralement les 30,000 hommes, la chaîne de commandement doit être efficace, dynamique et souple. L'unité la plus petite, la décurie, est constituée de dix hommes répondant aux ordres d'un décurion. Un ensemble de cinq décuries est nommé section et est placé sous la direction d'un champion. Deux sections forment une centurie, obéissant à un centurion. Cinq centuries forment à leur tour une cohorte, dirigée par un capitaine. Deux cohortes forment alors une armée de mille hommes, dirigée par un légat. L'ensemble des armées d'une même province est appelé légion.  
  • Légion (1 par province)
  • Armée (X par Légion) = 1000 hommes - Légat
  • Cohorte (2 par Armée) = 500 hommes - Capitaine
  • Centurie (5 par Cohorte) = 100 hommes - Centurion
  • Section (2 par Centurie) = 50 hommes - Champion
  • Décurie (5 par Section) = 10 hommes - Décurion
  Légionnaires Les légionnaires sont équipés gratuitement par la légion, mais ils doivent entretenir très scrupuleusement leur matériel. Les modifications personnelles ne sont pas tolérées. En cas de dommages ou de perte de matériel, le légionnaire doit financer lui-même la réparation ou le remplacement. La somme correspondante est habituellement prélevée sur sa solde. Les légions kavalanes appliquent généralement la règle des tiers : un tiers de troupes lourdes au sol, un tiers de troupes légères, et un tiers de cavalerie. Les troupes lourdes sont principalement composées de kalkanites, porteurs de très grands boucliers et de lances. Elles sont parfois complétées de terrifiants dimakares, porteurs de deux lames progressant derrière les boucliers alliés avant de se jeter dans la mêlée en bondissant par-dessus la ligne de contact. Les troupes légères sont constituées de peltastes et de sagittaires. Les premiers sont équipés d'un bouclier léger ainsi que d'une réserve de javelots utilisés aussi bien au corps à corps qu'à distance. Les seconds sont adeptes du tir à l'arc et restent à l'arrière des combats, privilégiant les déluges de flèches aux tirs précis.   Cavalerie La cavalerie kavalane est hétéroclite et s'articule autour de deux principes simples : le guerrier et la monture. Le premier principe englobe toutes les possibilités liées à l'homme, c'est à dire l'équipement et la technique. La cavalerie privilégie les attaques frontales ou latérales, délaissant l'archerie montée. Des chars sont toutefois employés lors de manœuvres de harcèlement à l'arc et au javelot derrière les lignes ennemies. Les légionnaires de la cavalerie sont adeptes de la lance et du fléau, passant dans les rangs adverses en moissonnant les vies. Le deuxième principe repose sur la diversité des montures existantes. Les chevaux sont réservés aux meilleurs guerriers et sont les seuls animaux permettant l'utilisation de chars. Les chameaux et dromadaires sont favorisés par les légions se trouvant au sud et à l'est, fournissant un excellent équilibre entre vitesse et endurance. Enfin, les montures les plus violentes sont indubitablement les fameux ammosaures, ces lézards géants redoutablement endurants et agiles, capables d'effectuer des pointes de vitesse phénoménales.   Troupes Teraos Il arrive parfois que les légions emploient des mercenaires ou des groupes d'esclaves au combat, nommées troupes Teraos. Ces troupes désordonnées peuvent inclure des créatures non-humaines, le plus souvent des minotaures ou des centaures. Suscitant la haine des légionnaires et la terreur de leurs ennemis, ces groupes hors du commun sont presque toujours envoyés en première ligne afin d'épuiser les stocks de flèches adverses... Les troupes Teraos sont organisés en manipules de tailles et de compositions diverses. Certaines armées s'en dispensent totalement, tandis que d'autres possèdent plusieurs manipules aux effectifs impressionnants.   L'obéissance des troupes Teraos est un sujet délicat. Par le passé, certains manipules de Teraos se sont rebellés contre les légions. Ces incidents ont failli provoquer la disparition de ces troupes spéciales, que de nombreux officiers et politiciens jugeaient inutilement dangereuses et incontrôlables. A chaque soulèvement, de nouvelles méthodes de coercition ont été instaurées. Pour dominer la grande variété de créatures qui constituent un manipule de Teraos, la légion a recours à plusieurs moyens: torture physique et psychologique, privations, humiliations, drogues, endoctrinement, etc. La drogue la plus utilisée est le Desmos , une poudre mélangée à la nourriture qui provoque une très forte dépendance ainsi qu'un anéantissement de la volonté du consommateur.  
Banniere_Legion_Kampania.jpg
Exemple de bannière de la légion de Kampania, 2ème armée, 5ème cohorte, 3ème centurie, 1ère section, 4ème décurie.
 

Monnaie et Impôt

La République de Kavala a instauré l’usage d’une monnaie unique, la drachme. Les drachmes prennent la forme de pièces de dix grammes d’électrum, un alliage composé d’une moitié d’or et d’une moitié d’argent. Pour faciliter les transactions de petite valeur, des drachmes de cuivre d’un poids identique sont émises. Les drachmes d’électrum sont nommée « Drachmes Véritables », tandis que les drachmes de cuivre sont appelées « Drachmes Rouges ». Une drachme véritable vaut cinq drachmes rouges. Le côté face des drachmes est frappé d’un poinçon aux initiales « RK », tandis que le côté pile est frappé d’un symbole différent selon la région d’où la pièce a été émise. Les pièces daglares sont ornées de l’astre solaire ; les pièces kampanianes sont décorées de trois épis croisés ; les pièces bythiniares représentent un lion ; les pièces herimiennes sont frappées d’un ammosaure ; les pièces arcusiennes figurent un marteau, et les pièces bandouées sont marquées d’une balance à quatre plateaux.  
Pieces_RK.jpg
 
Monnaie de la République de Kavala : A gauche, Recto/Verso d'une Drachme Véritable d'electrum, émise en Kampania. A droite, Recto/Verso d'une Drachme Rouge de cuivre, émise au Daglar.

Histoire

La République de Kavala est née sur les cendres du Nouvel Empire du Daglar.   Après la conquête des différentes provinces ( Daglar , Kampania , Bythiniar , Herimie , Bandoue et Arcusie ) l'Empereur Sebastianus régna sans partage. Lorsque l'Empereur mourut sans posséder d'héritier légitime, l'Empire du Daglar entra dans une période d'instabilité, ses anciens généraux et amis s'affrontant pour la succession. Les satrapes razulgyres y virent une occasion de se venger de l'assassinat de leur Roi Universel et tentèrent de soumettre tout l'Empire du Daglar. Au même moment les vindictes populaires trouvèrent de nouveaux meneurs qui proclamèrent la république, forme de gouvernance inédite. Les républicains organisèrent alors la défense contre les satrapes, qui furent forcés de se soumettre face à l'impossibilité de contrôler le territoire.   La première Tribune fut formée, et le calme restauré en quelques années. Kavala fut déclarée capitale de la République.

Maps

  • Karkarion Kora
    Le Kora de Karkarion , c'est à dire la région qui entoure la ville.
  • Kampania
  • Karkarion
    La grande Cité des Requins, Karkarion.
  • Dikhalima
    Carte du petit village de Dikhalima, au nord de la Kampania.
  • République de Kavala
    Carte générale de la République de Kavala et des régions voisines établie par Qudong Lamshu.
Type
Geopolitical, Republic
Gentilé
Kavalan, Kavalane
Localisation
Ethnies associées

Remove these ads. Join the Worldbuilders Guild

Commentaires

Please Login in order to comment!