Mennagga est une petite cité-Etat du
Temel Diourm. Elle a subi récemment une terrible épidémie, la laissant exsangue.
Géographie
Mennagga se situe au nord de la
Forêt du Trogga et de la chaîne des
Melouria, aux pieds des montagnes, à l’ouest de la
Baie du Scorpion.
Infrastructures et urbanisme
Mennagga est une ville-forteresse, majoritairement en pierre. Construite en pente, elle semble s’enfoncer dans la montagne. La route la traverse d’est en ouest et continue en direction des montagnes.
Les bâtiments comptent généralement deux étages, avec des toits presque plats, typiques des
Tioumaris. Les rues sont pavées et des rigoles au centre permettent l’évacuation des ordures grâce au relief.
Une enceinte intérieure sépare la ville haute de la ville basse. Une très vieille forteresse domine le centre de Mennagga, construite sur un éperon rocheux.
Marché
La grande place du marché se trouve près de la porte est, sur une sorte de grande terrasse. Beaucoup d’emplacements bénéficient d’aménagements semi-permanents, donnant au marché un air de souk. Les places sont louées par les marchands et la ville ne tolère aucun débordement hors du secteur.
Habitants
Mennagga pourrait accueillir près de 6 000 habitants entre ses murs mais n’en compte plus que 3 000. La ville est essentiellement peuplée de
Tioumaris. Chose inhabituelle, elle comporte un important quartier de
Chebeggs.
Société
Mennagga est un lieu de passage important et quasi obligatoire pour franchir les
Melouria. C’est principalement une ville de services, et les auberges et tavernes y sont nombreuses. Les rues débordent habituellement de vie, et la vie nocturne y est normalement très animée (les établissements restant ouverts nuit et jour). Mais depuis les ravages de l’épidémie, Mennagga s’est transformée en ville fantôme.
Les tavernes et auberges ont à peine assez de personnel et de ressources pour tourner. De nombreux établissements ont fermé, leurs propriétaires ayant succombé. La maladie a sérieusement entamé le moral de la population, et les gens se montrent méfiants, renfermés.
Malgré tout, le flot de caravanes et de voyageurs ne tarit pas, rendant parfois la situation très compliquée. Les lits sont rares, de même que la nourriture et les boissons.
Économie
En temp normal, Mennagga est une ville prospère. Mais avec l’épidémie, la population s’est retrouvée démunie et c’est tout un approvisionnement qui doit être remis en place.
Les étals de Mennagga proposent de nombreux produits grâce aux caravanes de passage. Les
Chebegg de Mennagga vendent de nombreux articles en laine, adaptés pour voyager en montagne.
Gouvernement
Mennagga est dirigée par un conseil municipal de marchands. Ils siègent dans un bâtiment officiel près de la place du marché. Attenant, un bureau de douanes gère le passage des caravanes.
Symbole
Mennagga a opté pour un symbole évoquant les passes montagneuses.
Lois et ordre
Mennagga abrite une garde particulièrement conséquente, bien entraînée et bien dirigée. Isolés dans leur forteresse lors de l’épidémie, les gardes n’ont essuyé quasi aucune perte.
En temps normal, les gardes patrouillent toute la ville, réduisant considérablement la criminalité. Mais depuis la catastrophe, beaucoup de gens désespérés n’ont d’autre choix que de voler pour s’en sortir.
Relations extérieures
Mennagga est alliée à la cité-Etat d’
Abi Amala, sa voisine. Principalement des partenaires commerciaux privilégiés,
Abi Amala n’a que peu de moyens militaires pour réellement aider son alliée en cas de besoin.
Armées et défenses
Mennagga est lourdement fortifiée, son haut mur d’enceinte en pierre étant doté de tours de gardes, d’un chemin de ronde et de créneaux. Les double-portes de la ville sont renforcées de métal.
Mennagga possède également plusieurs tours de guet dans les montagnes, prévenant la ville en cas de danger au moyen d’un système de cornes d’alarme.
Histoire
Mennagga n’était à l’origine qu’un avant-poste dans les ruines d’une ancienne forteresse du grand royaume d’
Almela. Au fil du temps et du passage des caravanes, quelques établissements de ravitaillement, des tavernes et des auberges commencèrent à s’installer autour. Les murs d’enceinte furent redressés, la population gonfla.
En 200 CC, Mennagga était devenue une petite ville indépendante. Elle se dota rapidement d’une nouvelle enceinte de pierre, déterminée à contrer les éventuels appétits de
Nebria.
En 398 CC, Mennagga fut la proie d’une terrible épidémie de peste, ramenée par une caravane. Plus de la moitié de la population périt, laissant la ville exsangue. D'autres villages entre la cité et
Abi Amala connurent un sort similaire.
Appendices
Du côté des tavernes
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