Aumontoise
La culture Aumontoise descend de la culture Franque, du christianisme, et d'influences romaines et latines. Elle est essentiellement présente dans le duché d'Aumont et s'étend peu au delà des frontières de ce dernier. Bien que le duché soit déjà fortement de culture Franque à la base, cette culture spécifique à ce territoire s'est construite autour de divers grands axes :
- L'opposition au Sud : Aumont est un territoire riche, militairement puissant et politiquement influent en Dania. En effet, bien qu'appelé "Duché d'Aumont", ce territoire rassemble en réalité quatre Duchés que la maison d'Aumont a progressivement assimilé et intégré à son territoire : le Duché d'Aumont, celui de Darmont, celui du Holtzberg, et le Duché de Colène. Ce poids politique particulier a fait gagné au territoire le surnom de "Troisième Couronne", aux côtés des couronnes de Messenie et d'Antanarie qui constituent le Royaume de Dania. Et les Rois du Sud savent donc qu'ils doivent toujours conserver le Duc d'Aumont parmi leurs alliés s'ils entendent régner en paix. Hors, avec les multiples conflits récents, conduits par la Royauté Danienne, le duché d'Aumont tend de plus en plus à considérer les rois du sud comme des tyrans et à mépriser la culture Danienne en général.
- Une forte martialité : Bien qu'opposé aux conflits militaires conduits par les Sudiens, le peuple d'Aumont est loin de se composer d'enfants de cœur pacifistes et tranquilles. Les Aumontois sont majoritairement des guerriers, la plupart des grands propriétaires terriens étant généralement nobles à un degré ou un autre. Et on ne compte plus les conflits militaires dans lesquels les guerriers Aumontois se sont investis par le passé. Les plus récents sont naturellement les multiples croisades lancées au Mersan. Par ailleurs, les Aumontois étant toujours en quête de gloire et d'aventure, ils sont très nombreux parmi les compagnies mercenaires qui parcourent Avlägsen.
- Une fierté culturelle locale forte : les Aumontois ont ce point commun avec les nains et les elfes d'être l'une des rares culture d'Avlägsen à avoir conscience de ses particularismes et de ses différences avec les autres. En conséquences, ils cherchent à les protéger et à les préserver des influences extérieures. En bref, il existe une conscience nationale Aumontoise forte, là ou elle n'est qu'embryonnaire dans la plupart des autres royaumes d'Avlägsen.
Culture
Groupes de langues et dialectes majeurs
Les Aumontois parlent en règle générale le Francique, qui constituent leur langue "natale". Le Haut-Danien est également largement répandu, puisqu'une partie de la noblesse Aumontoise est plutôt Danienne, et en conséquence, il constitue la langue diplomatique. On parle également le Bas-Danien, le Danien Médian, le Narendalais, le Nain et le Khergit, notamment dans les milieux marchands.
Coutumes et valeurs partagées
Habitants de lointains sommets enneigés, les Aumontois sont souvent considérés par les cultures du Sud comme un peuple de sauvages, se couvrant de peaux de bêtes et de tenues en laine, sans aucun sens esthétique et sans aucune valeur. Mais la vérité est à l'opposée de ces préjugés. Les Aumontois sont, au contraire, un peuple cultivé, raffiné et pourvu d'un code moral et social complexe.
Pragmatiques, ils cherchent avant tout à dépenser leurs ressources avec parcimonie et efficacité, là ou elles produiront les meilleures rendements. En règle générale, ils considèrent ainsi les frivolités et autres dépenses somptuaires comme inutiles, et ne les feront que si elles présentent un intérêt spirituel ou politique avéré. Confort et luxe personnel ne sont ainsi pas des raisons suffisantes pour qu'un Aumontois dépense des mille et des cents dans un splendide manoir, une robe de soie finement tissée ou une tunique de velours rehaussée d'un diadème d'or. Et il faudra que ces dernières représente un autre intérêt à ses yeux pour qu'il envisage de se les procurer. Il résulte de cela des cours Aumontoises à l'impressionnante frugalité : mieux vaut stocker pour l'hiver que se pavaner en tenues multicolores.
Cela ne signifie pour autant pas qu'ils n'apprécient pas les arts et les belles choses, mais d'avantage qu'ils les considèrent comme une richesse culturelle à protéger ou à soutenir. Fiers de leurs racines, les Aumontois sont en effet aussi connu pour leur mécénat des arts, de la culture et de la connaissance (surtout cette dernière néanmoins), et leurs bibliothèques sont ainsi généralement abondamment remplies, même chez les plus petites gens, qui savent, en règle générale, lire et écrire (sauf à la campagne ou ces compétences sont jugées inutiles et constitueraient donc des dépenses superflues).
Les montagnes de Brume, et la région d'Aumont en général, sont des territoires situés loin au nord du Royaume de Dania. Et lorsqu'y vient l'hiver, ce dernier arrive tôt, et repart tard. En Octobre déjà les premières neiges peuvent tomber, et les dernières ne fondront pas avant Avril, voire Mai. Dans les sommets du Duché, les neiges éternelles commencent aux environs de 2 500 mètres d'altitude. Et long hiver signifie froides températures. Ainsi, la température moyenne du Val d'Ibren en hiver peut descendre jusqu'à -10 degré, pour des terres qui se situent à peine à 1 200 mètres au dessus du niveau de la mer. Pour le Val d'Aumont, situé huit cent mètres plus haut, l'Hiver peut parfois faire baisser le thermomètre jusqu'à -20. Et dans les montagnes et les cimes au dessus de la forteresse, le climat devient vite glacial, le froid atteignant les -40 sur les plus hauts sommets ... Ces températures polaires sont pourtant considérées comme "fortifiantes" par les Aumontois, qui n'y voient aucun problème et y sont habitués. A vrai dire, ils remercient l'hiver et la rudesse de leur climat qui sculptent des personnalités "fortes".
En effet, le Duché d'Aumont abrite aussi un peuple débrouillard, composés de guerriers, de chasseurs et d'aventuriers. Pourvoyeurs d'hommes au sein de nombreuses compagnies mercenaires, les Aumontois sont réputé dans tout Dania pour leurs connaissances des arts du combat et de la guerre. Dès leur plus jeune âge, les Aumontois s'exercent au maniement d'une arme, et ils doivent en parfaire la maîtrise. Habitués aux conflits, ils ont en effet traverser de nombreuses batailles et toujours lutter pour protéger leurs frontières, que ce soit contre leurs voisins du Vale, des Orcs, ou les envahisseurs Varègues et Khergits plus récemment. Le Duché d'Aumont abritant également de nombreuses races qualifiées de "Vermines" (notamment le réseau de cavernes baptisé "Royaume des Gobelins"), les raids, pillages et affrontement y sont réguliers.
Enfin, la famille est un élément indissociable de la culture Aumontoise. Très hiérarchisée et codifiée par la tradition, elle s'organise autour du chef de famille, le père, auquel succède le fils aîné, puis la mère, et tout trois disposent ainsi d'une certaine autorité sur l'ensemble des autres membres de la maisonnée. Ensemble très soudé, les Aumontois considèrent leur famille comme leur premier et dernier recours en cas de difficultés, et une famille Aumontoise réagira donc toujours d'un seul bloc face à l'adversité.
Code Vestimentaire commun
En règle générale, vous rencontrerez peu d'Aumontois portant des étoffes chères ou précieuses. On privilégie la laine en hiver, pour son abondance, sa facilité de fabrication, et ses vertus calorifiques, ou les peaux de bêtes, souvent portées par la noblesse et considérées comme des symboles guerriers. Les nobles portent ainsi régulièrement des manteaux de peaux brutes, qui symbolisent leurs aptitudes de chasse et donc également de combat.
Néanmoins, n'allez pas croire que ces tenues sont ternes ou fades pour un sous. Si elles présentent généralement peu de fioritures et de décorations, elles sont en revanche colorés de teintes chatoyantes, chaudes et chaleureuses. Il est également commun, dans la noblesse, de porter les couleurs de sa maison ou de ses armoiries personnelles, notamment lors des banquets et des réceptions.
Ces dernières sont d'ailleurs les seules occasions pour lesquelles les maisons nobles Aumontoises n'hésiteront jamais a sortir le grand jeu. En effet, dans ce cas précis, il convient d'être fastueusement vêtu, puisqu'un mariage, un sacre ou une visite royale est aussi l'occasion de rappeler a ses alliés comme a ses ennemis la puissance de sa maison. Hors, les maisons Aumontoises sont rarement pauvres : leurs terres sont riches, et le climat difficile du Duché leur a appris a bien dépenser leur argent. Rare sont donc les familles désargentées dans le Duché. En ces occasions, vous verrez alors les Aumontois arborer de riches tenues de velours (rarement de soie, étant donné que le Duché n'en produit guère), et des décorations en argent. L'Or n'est en effet que peu porté en Aumont, d'abord parce que le Duché dispose de mines d'argent, mais pas d'Or, et ensuite parce que l'argent est porté comme un symbole : sa couleur rappelant la froidure de l'hiver et le blanc de la neige.
Art & Architecture
Le Duché d'Aumont est reconnu dans tout Avlägsen pour ses artisans vitriers à Colène. La ville est en effet la capitale Danienne du vitrail et ses artisans locaux ont produit certaines des plus belles pièces des Cathédrales de Verval et Harlesanje, mais aussi de la grande cathédrale de Ravenelle. On trouve également certains chefs d'oeuvre à Allegrenstein, Stünster, et Osterheart qui ont été produits par des artisans Colénois.
A cette maîtrise du vitrail s'ajoute un artisanat du tissage très développé à Harlesanje, ou l'on importe la laine de tout le Val d'Aumont, et notamment des baronnies de Saintois, Ferlynn et Aumont elles-mêmes pour produire des étoffes finement tissées portées par toute la Noblesse locale et même au delà des frontières.
Enfin, l'Artisanat Aumontois se démarque également par ses productions Argentifère de la vallée de la Flüss, Flüssthal comptant un certain nombre de grands bijoutiers dont les productions s'exportent loin au delà des frontières.
Naturellement, la production de vitrail Aumontois fait écho à un style Gothique très développé dans les cathédrales du Duché, les Aumontois cherchant toujours plus de lumière et d'ouverture dans des constructions dont les flèches culminent parfois à cent cinquante mètres de haut. A noté d'ailleurs que l'architecture gothique Aumontoise se caractérise justement par ces flèches qui sont présentes sur les trois grandes cathédrales du Duché. Situées au centre de la façade des édifices, elles sont toutes uniques, abondamment décorées et largement pourvues de gargouilles, sculptures et autres fresques murales.
Les villes Aumontoises se caractérisent en outre par leurs nombreuses constructions à colombages dans le plus pur style germanique, presque toutes peintes de couleurs vives et claires. Ces couleurs indiquent en effet la profession de l'habitant de la demeure et permettent ainsi de le repérer facilement. Ainsi, les demeures Aumontoises sont-elles rouges, jaunes, vertes ou bleues, ce qui jure énormément avec les constructions blanches, brunes et grises des villes du Sud. Les maisons ont ensuite des toits de chaume ou de tuile, ces dernières se rencontrant plutôt en ville néanmoins.
Enfin, les forteresses Aumontoises sont également des éléments clefs du paysage architectural du Duché. Généralement petites, ramassées et trapues, elles sont pensées pour être facilement défendables, par des garnisons peu nombreuses, et néanmoins complexes à capturer. Les forteresses de Touare, Saintois, Lunegir ou Davin sont ainsi d'excellent exemples de ces places réduites, ramassées sur elles mêmes et pourtant solidement défendues. Chacune de ces places représentent souvent un véritable exemple de l'architecture défensive du moyen-âge central.
Coutumes, traditions et rituels communs
La Faide
Ancienne règle datant du Haut-Moyen Âge, la Faide est une loi régissant les réparations en cas de meurtre ou d'assassinat. Elle autorise la famille de la victime a prendre une vie dans la famille du meurtrier en réparation du crime commis. Et cette loi du talion a très longtemps été légale en Aumont. Ce n'est qu'en 950 qu'elle fut interdite et définitivement chassée du corpus juridique local. En effet, elle nourrissait les rancunes familiales, causant de nombreuses guerres et querelles entre les maisons nobles et les petites gens. Pourtant, beaucoup de familles Aumontoises, généralement issues de la petite noblesse et des campagnes reculées, ne jurent que par cette loi, et continuent aujourd'hui encore à l'appliquer dans leurs rapports avec leurs maisons rivales.
La Cérémonie du serment
"Un Aumontois tient toujours ses promesses." Telle est la devise de nombreuses maisons nobles du Duché. Et en conséquence, les serments prêtés ne sauraient être ignorés. La loi elle-même considère le manquement à une promesse ou un serment comme un délit, puni par le pilori, une réparation financière et une amende. Ainsi, tout serment prêté se fait au cours d'une cérémonie dans laquelle chacun des participants se doit de convier un témoin, qui pourra attester du serment prêté devant le Duc ou l'un de ses vassaux en cas de procès.
Mariages Aumontois
Si le mariage Aumontois est un mariage chrétien, d'anciennes traditions germaniques et franques restent solidement implantées dans le rituel nuptial, notamment le principe de dot versée à la mariée, et non l'inverse, comme cela se fait partout ailleurs en Dania. Ces cadeaux sont ainsi une double garantie :
- En premier lieu, ils assurent à la famille de la mariée des capacités financières de l'époux, et donc de son aptitude à gérer et contenter les besoins de sa future femme.
- En second lieu, cette dot n'est en général pas dépensée, et plutôt conservée par l'épouse afin de servir de garantie et de lui permettre de vivre après le décès de son époux. La tradition Aumontoise de la Faide, de même que les logiques guerrière qui sous-tendent de nombreux aspect de la vie quotidienne en Aumont ayant tendance à fortement accroître le taux de mortalité des mâles, cette logique a été introduite afin de protéger l'indépendance financière des veuves dès l'âge de la conquête de Dioclaire.
Leutes, Chevaliers, Châtelains et "Très petite Noblesse"
Il figure une exception dans la culture Aumontoise, liée notamment à l'idée très forte de la famille noble qui dirige le Duché, selon laquelle la Noblesse dispose de ses privilèges parce qu'elle combat pour protéger le peuple. Ainsi, la population Aumontoise comprend-t-elle toute une classe de très petits nobles, qui tiennent de petites places fortes, châteaux et autres manoirs dans sa campagne. Il s'agit bien souvent de châtelains ou de chevaliers, qui disposent de ces terres pour entretenir leurs armes et leurs armures. A cela s'ajoute une population nombreuse de soldats paysans, qui, exception locale, sont bien souvent nobles eux-mêmes. On les appelles les Leutes. Ils sont en règle générale de petits propriétaires terriens, détenant une grosse ferme. Etant propriétaires de ces dernières, ils ne versent pas de loyer à leurs seigneurs et ont été exemptés d'impôts et de taxes. En lieu et place, ils paient un impôt du sang. En cas de guerre, ils ont une obligation de service au sein de l'armée de leur seigneur qui ne peut cependant excédé plus d'un mois par an, toutes journées cumulées. Au-delà de cette durée, ils sont toujours obligés de combattre pour leur seigneur si ce dernier le leur demandent, mais doivent alors recevoir une solde de un danegeld par jours de service en échange de leurs services.
Mythes et Légendes Communs
L'un des plus anciens mythe Aumontois, que nombre de personnes continuent de raconter, est celui de la chasse sauvage. Les chasses sauvages sont des confréries de chasseurs fantomatiques, poursuivant les voyageurs au sein d'un territoire délimité, après avoir été tué au cours d'une chasse maudite. Ainsi quiconque invoque le nom du diable au cours d'une chasse peut devenir un chasseur fantomatique s'il devait être tué pendant cette dernière ...
Figures Historiques
Plusieurs personnalités Aumontoises majeures ont marqué l'histoire d'Avlägsen : Mérovée de Ferlynn d'abord, qui fonda le Royaume Mérovéen, puis Dagobert de Ferlynn, qui fut ordonné Comte, puis Marquis et enfin Duc d'Aumont par Octave Ier lui-même, et enfin Louis IV Maximilien d'Aumont et Alfric Raenweld de Touare, pour leur participation notable à la croisade des Darenigeois et la Guerre de Succession Danienne.
Ideals
Idéaux de Beauté
Pour les Aumontois l'idéal masculin est celui du guerrier ou du chasseur. On apprécie donc les hommes bien bâtis, endurants, et débrouillards, cette dernière caractéristique étant plus qu'essentielle au vu de la rigueur du climat local. Physiquement, on doit voir à la carrure d'un homme qu'il est capable de survivre, de se défendre, de défendre son foyer et de nourrir sa famille.
Pour les femmes, si l'apparence physique n'est pas un élément indispensable, elles doivent néanmoins sembler robustes, capables et autonomes, afin d'endurer les rigueurs des montagnes Aumontoises. En outre, la famille constituant une valeur clef pour les Francs d'Aumont, on estime qu'elles doivent avoir des hanches larges, afin de pouvoir porter les enfants de leur époux.
Notez toutefois que l'embonpoint ou une maigreur excessive sont considérés comme des traits caractéristiques de la laideur, ou d'un manque évident d'intelligence et de compréhension de leur environnement : l'embonpoint est un problème lorsque l'on vit en pleine nature car il signifie souvent que la personne ne saura pas se débrouiller seule pour un certain nombre de tâches indispensables à sa survie. De la même manière, la maigreur signifie généralement que la personne n'est pas assez musclée, solide, ou endurante pour survivre aux froides montagnes du nord.
Les cheveux, pour les hommes comme pour les femmes, se portent attachés, systématiquement, même dans les cours ou en ville, héritage culturel de la sauvagerie des terres environnantes : des cheveux longs et dénoués sont plus un handicap qu'autre chose en pleine nature. On les noue donc en tresses, nattes, queues de cheval et autres coiffures qui gagnent en complexité à mesure que l'on va vers les villes et la haute société.
On identifie en outre souvent un homme ou une femme mariée (outre l'anneau qu'il ou elle porte au doigt), au fait qu'il ou elle portera un couvre-chef : châle, voile, ou coiffe pour les femmes, bonnet, béret ou chapeau pour les hommes, tandis que jouvenceau et jouvencelles seront en général tête nue.
Idéaux de Séduction
L'amour courtois occupe une place essentielle dans le processus de séduction de la haute société aumontoise. Il est donc important pour les hommes de savoir jouer d'un instrument de musique et de connaître la poésie et les sagas épiques les plus en vogues dans les cours du moment, car c'est en choisissant ces dernières avec parcimonie, en les récitant et en les jouant à la perfection qu'ils pourront gagner le cœur de leurs belles.
De la même manière, être un bon guerrier, savoir monter à cheval, tenir une lance et combattre à l'épée est une caractéristique indispensable du parfait Don Juan Aumontois. Sur ce point rien ne diffère des chevaliers sudiens, à la différence prêt qu'ici, il faudra également savoir tirer à l'arc, car un bon Aumontois est d'abord un bon chasseur qui pourra ainsi nourrir sa famille des résultats de ses chasses.
Tournois, joutes, duels et autres affrontements entre chevaliers sont donc des caractéristiques essentielles du processus de séduction en Aumont. Que ce soit pour l'honneur, la gloire ou simplement afin d'attirer l'attention, les chevaliers Aumontois portent les couleurs de leur dame lors des tournois et s'affrontent en duel pour gagner leurs faveurs.
Pour autant, les mariages sont généralement arrangés à des fins politiques, et toujours soumis à l'approbation des deux familles.
Idéaux de Relations
Comme partout ailleurs en Dania, les relations entre hommes et femmes sont régies par la tradition : les hommes s'occupent de la guerre, de la politique, de la diplomatie et des relations extérieures qu'entretient la famille avec les autres maisons, tandis que les femmes sont confinées à la gestion du logis, des domestiques, et à l'éducation des enfants (jusqu'à leurs sept ans pour les hommes, au delà de cet age, ils deviennent page pour un chevalier).
Toutefois, à l'inverse de Dania, ou les conseils de régence sont beaucoup plus puissants, on peut trouver des femmes occupant les postes d'hommes dans certaines situations, notamment en cas de veuvage.
Organisations majeures
Le Duché d'Aumont a donné son nom à la culture éponyme.
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