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Danienne

La culture et la langue Danienne constitue la culture principale du royaume éponyme, lequel s'étend à travers toute la Messenie et l'Antanarie, dans les vallées et les plaines qui bordent le grand fleuve Ibren et ses affluents. La société Danienne est une société médievale, chrétienne, occidentale et féodale, dans laquelle la noblesse dirige et combat, avec l'assistance des prêtres et de l'Eglise qui leur fournissent une administration compétente et efficace, tandis que le peuple "travaille". Tout du moins techniquement, puisqu'il faut ici distinguer une bourgeoisie urbaine aussi riche qu'influente, même dans les plus hautes sphères du pouvoir, et une paysannerie rurale qui se compose autant de serfs assez pauvres, que de propriétaires terriens et d'hommes libres plutôt riches à leur échelle.   De manière générale, la culture Danienne est une hybridation plus ou moins forte selon les endroits entre les anciennes cultures Celtes, Franques, et Norroise, qui constituent les trois groupes de populations ayant globalement colonisé la plaine de l'Ibren. Trois dialectes et trois sous-ensembles culturels subdivisent ensuite le grand espace culturel Danien. Au sud, centré sur les Duché d'Arfin, de Boose et du Petit Danelaw, la culture dite "Basse-Danienne", avec sa langue, correspond à une forme de cette culture qui emprunte beaucoup plus aux cultures Danoises et Franque qu'à la culture Celte. Au centre, centré sur le Duché du Guevran, le nord de la Messenie et le sud de la Lansace, se trouve l'espace dit "Moyen-Danien", principalement dominé par des influences culturelles franques et celtes. C'est aussi la région la plus peuplée de tout le Royaume. Enfin, au nord, en Lansace et dans la vallée de l'Ordeness, prospère la culture dite "Haute-Danienne", très majoritairement dominée par des influences franques. La plaine de l'Ibren et le massif du Holzberg sont également le foyer d'un particularisme local du Haut-Danien : la culture Aumontoise, qui émerge au XIe et XIIe siècles du fait de l'ascendant culturel plus fort encore des Francs sur la région, et qui peut être considérée comme à part des trois groupes culturels précédents, tant les influences Norroises sont faibles, voire inexistantes.

Naming Traditions

Noms féminins

De manière générale, qu'ils soient masculins ou féminins, les familles Daniennes vont tout simplement chercher dans le calendrier des Saints pour nommer leurs enfants. On notera cependant une certaine prédominance des noms d'origine latine et romaine, comme un moyen de se rattacher aux anciennes provinces romaines d'Antanarie et de Messenie pour légitimer la présence Danienne dans la région.

Noms masculins

De manière générale, qu'ils soient masculins ou féminins, les familles Daniennes vont tout simplement chercher dans le calendrier des Saints pour nommer leurs enfants. On notera cependant une certaine prédominance des noms d'origine latine et romaine, comme un moyen de se rattacher aux anciennes provinces romaines d'Antanarie et de Messenie pour légitimer la présence Danienne dans la région.

Noms de famille

De manière générale, les noms de familles Daniens sont tout à fait similaire aux traditions de nomination qui peuvent exister dans d'autres espaces culturels européens. Ainsi, si les familles nobles prennent généralement tout simplement le nom de leur forteresse d'origine, la densité démographique des zones rurales ne rend pas toujours nécessaire le recours à un nom de famille pour différencier deux individus dans les milieux populaires. Quand il devient nécessaire, le nom de famille s'inspire alors toutefois des traditions qui peuvent exister en ville. Dans les villes, on voit généralement apparaître une tradition de dénomination qui descend en droite ligne des langues franques, celtes et Danoises. On voit donc trois origines potentielles aux noms de famille. Les familles bourgeoises, généralement soucieuses de préserver une forme de filiation et de prestige similaire aux maisons nobles, ont rapidement adopté des noms de famille qui peuvent se traduire par "Fils de ..." dans leur langue d'origine, ajoutant donc un suffixe (variable selon les trois ensembles culturels), au prénom du fondateur de la "dynastie". En Haut et Bas-Danien, ce suffixe est généralement "-ssen", en Moyen-Danien on utilisera plutôt "-sson", même si le "-ssen" existe aussi. Pour les familles d'artisans, la profession familiale constitue un excellent moyen de trouver un nom de famille en ville, tout en offrant une publicité peu onéreuse et efficace pour l'activité du maître de famille. Enfin, dans les milieux populaires, on retrouve les deux traditions, à laquelle s'ajoute une logique de particularité physiques ou de caractères, qui donnent un grand nombre de nom possibles.

Culture

Groupes de langues et dialectes majeurs

On l'a vu, le Danien existe en trois variantes, qui découlent toute d'une hybridation du Norrois et du Francique, avec des variantes locales qui n’empêche toutefois pas la compréhension, bien que parfois difficile, entre les trois dialectes (Bas, Haut et Moyen Danien). Le Moyen-Danien est clairement dominant dans cette logique, mais uniquement dans les milieux populaires. La noblesse de tous le Royaume utilise en effet plutôt le Bas-Danien comme lingua franca dans toutes les cours du Royaume, sauf en Aumont, ou les princes et seigneurs du nord utilisent le Haut-Danien.

Culture et héritage culturel

Un des marqueurs les plus forts de la société Danienne est son attachement à l'Histoire, à son héritage et à ses racines, pour lesquelles les Daniens ont un respect quasiment religieux. Ainsi, ils se livrent à la rédaction de chroniques dans quasiment toutes leurs villes, et ces chroniques servent ensuite de base à de nombreux ouvrages historiques, lesquels suivent généralement les accomplissements et les exploits d'une maison noble particulière ou d'une personnalité particulière. Ces histoires sont ensuite propagées et diffusées à travers tous le Royaume au travers des guildes de bardes et de troubadours, très respectées et ayant pignon sur rue dans la plupart des villes Daniennes. Ces bardes transmettent et véhiculent l'héritage politique de la société Danienne à la population, renforçant la cohésion et le sentiment d'appartenance du peuple. Ils le font généralement aussi bien par l'intermédiaire de chansons et de poèmes qu'au travers de contes et de la diffusion de la culture écrite. Ces bardes remplissent en effet une triple mission :
  • Ils sont des bouffons et des clowns qui amusent la population des mésaventures de leurs dirigeants, ou au contraire favorisent leur réputation.
  • Ils servent de messagers et de mémoire vivante de l'histoire Danienne en écrivant et consignant et les grandes aventures des dirigeants du Royaume.
  • Ils apprennent également à lire et à écrire à la population pauvre qui ne peut pas se payer les services d'un moine, souvent en échange du gite et du couvert.
Les Daniens ont en effet bien compris l'intérêt politique de l'histoire. Et contrairement à beaucoup d'autres puissances du continent, ils en font un usage extensif, et un moyen d’exalter leurs racines et leur histoire riche. Cela a largement contribué à souder le peuple Danien en un seul bloc pendant ces cinquantes dernières années. Toutefois, comme chaque famille noble cherche également à faire connaître sa propre histoire et à consolider son propre pouvoir, on ne peut pas parler d'un sentiment d'appartenance fort à une même culture et une même nation, mais plutôt d'un attachement particulièrement fort aux personnalités nobles de la principauté à laquelle ils appartiennent.

Coutumes et valeurs partagées

Les Daniens s'illustrent principalement à l'étranger pour leur code d'honneur, et notamment pour leurs codes de chevalerie qui constituent une véritable fierté nationale et culturelle. Ainsi, ils sont célèbres dans tout Avlägsen pour leur utilisation de la cavalerie, qui constitue généralement un bon tiers de toutes leurs armées, quand elle n'atteint pas la moitié de l'effectif. Cette logique militaire a ainsi aboutit, dans le domaine civil, à toute une économie centrée sur l'élevage des chevaux, qui sont une ressource abondante dans la plaine de l'Ibren. Cela étant, cette réalité reste néanmoins variable entre le nord et le sud du Royaume. Les chevaux sont ainsi beaucoup plus rares dans le sud Bas-Danien, tandis que le Guevran et la moyenne plaine de l'Ibren y font un recours quasi-permanent, toutes les familles paysannes libres des environs de Guédargent et du Briennois possédant ainsi en général un cheval au minimum, deux la plupart du temps. Par contre, il s'agit rarement de chevaux de guerre.   Autre valeur fondamentale des Daniens : l'autosuffisance. Il est ainsi essentiel pour chaque famille Danienne, d'être capable de subvenir à ses besoins et de dépendre au minimum des autres. A la campagne, cela signifie que les familles de paysans Daniens apprécient de multiplier les cultures, et évitent de trop se spécialiser. Cela a toujours offert aux Daniens une protection passive, relativement efficace, contre les maladies ou les infestations de nuisibles. Pour les Daniens, cette autosuffisance correspond en fait à deux idées forces : une famille autosuffisante ne sera jamais une charge pour les autres, et il est donc possible, et normal d'organiser des solidarités locales avec cette dernière en cas de coup dur, puisque le reste du temps, elle fait sa part pour la communauté. D'un autre côté, l'autosuffisance garantit la liberté. Et les Daniens sont ainsi fiers d'affirmer l'indépendance et la prospérité de leurs possessions, qui sont un témoignage de leurs propres libertés. En ville, autosuffisance rime désormais plutôt avec individualisme. Et donc, avec la recherche permanente de l'affirmation de sa différence, de ses droits, et de sa capacité, par son autonomie financière, à subvenir aux besoins de sa famille et de ses proches.   N'allez toutefois pas croire que la société Danienne se constitue pour l'essentiel de petits propriétaires terriens autonomes et solidaires. C'est tout l'inverse. En fait, la plupart des paysans de la campagne sont des serfs, ou des familles de journaliers qui travaillent pour quelques grandes familles, elles-mêmes propriétaires de grands domaines fonciers. La plupart des villages Daniens comptent ainsi trois ou quatre grandes propriétés outre celle du seigneur local, dont les propriétaires sont les notables du village de père en fils. Ils sont parfois nobles (chevaliers en règles générale), mais la plupart du temps, il s'agit simplement de paysans plus riches que les autres. Un certain nombre de petites propriétés existent ensuite indépendamment de ces grandes familles, lesquelles vivent en relative autonomie : elles ne dégagent pas de revenus substantiels, mais n'ont pas forcément besoin d'employer des journaliers pour tenir des récoltes convenables dans leurs champs. Enfin, plus de la moitié de la population de ces villages se compose généralement de serfs et de journaliers (en proportions variables selon les endroits).   Il découle également de cette logique que les Daniens sont très attachés à la propriété. Posséder sa maison est la première étape que devrait tenter d'atteindre tout bon citoyen Danien. Après quoi il devrait chercher à faire l'acquisition d'un cheval, puis du champ qu'il travaille. Pour beaucoup de familles, c'est l'affaire de plusieurs générations, mais une fois cela fait, le chef de famille pourra alors porter le titre de "Landereger". Ce titre ne correspond à aucun rang de noblesse. Il signifie simplement "Propriétaire". Mais un propriétaire dispose en fait bien souvent d'une capacité juridique bien supérieure à ceux que l'on appelle souvent les "nodli", les indigents, les sans-terres.   Cette recherche constante de la propriété et de la recherche de l'autonomie, a donné également lieu à des logiques claniques. La famille Danienne n'est donc généralement pas la famille nucléaire (le père, la mère, les enfants), mais plutôt une famille étendue à l'ensemble de la maisonnée paternelle : le père vit sous le même toit que ses fils, qui amènent dans la maisonnée leurs épouses et leurs enfants, et travaillent ensemble les champs et propriétés de la famille. En règle générale, ce n'est qu'après la naissance de son deuxième enfant qu'un chef de famille lui cédera l'un de ses champs pour qu'il puisse fonder un nouveau foyer.   Du même coup, il résulte de ces logiques que les femmes n'ont donc pas beaucoup de droits en Dania. Et pour cause, elles sont exclusivement vues comme un mode de transmission des terres ou d'accaparement d'un capital agricole. Les alliances matrimoniales sont ainsi la meilleure manière d'étendre ses possessions familiales. En conséquence, même si l'Eglise insiste aujourd'hui sur la nécessité du consentement des deux époux dans le mariage, on ne peut pas dire que les Daniens soient les moutons les plus obéissants de la bergerie en la matière.

Code Vestimentaire commun

Les Daniens ne présentent pas de dress code ou de tenues particulières différentes des tenues que peuvent porter les habitants d'autres régions du monde. Ils s'habillent donc généralement de tenues colorées, ou dominent généralement les couleurs rouges, blanches, jaunes et bleues. Le climat pluvieux, quoique chaud, de la vallée de l'Ibren méridionale a par ailleurs conduit les habitants de cette région a privilégier des tenues en laine légères ou en lin. Un manteau significatif est également apparu au fil des âges dans la région. Il s'agit d'une cape en lin, imperméabilisée à l'huile de pin, pourvue de manches et généralement attachée autour de la taille par une ceinture de cuir, pour que les pans de la veste ne flottent pas dans tous les sens et ne gênent pas l'ouvrier dans son travail. Ces manteaux, confortables, légers, et performants sont principalement présents dans le sud de Dania cela dit, et ils sont d'ailleurs devenus un signe distinctif des armées du Petit Danelaw, d'Arfin, de Boose et de la Côte d'Or. Portés par chaque soldats, ils troquent le gris, le vert ou le brun habituel des paysans de la région pour des couleurs chatoyantes figurant les armoiries de leurs seigneurs.   Le climat particulièrement pluvieux du sud de la Messenie a d'ailleurs largement contribué au développement de techniques d'imperméabilisation, et les Messeniens de Chascus ont ainsi inventé la Chasquienne, une bout de tissu en cuir, imperméabilisé à l'huile de pin et porté au-dessus des bandes molletières traditionnelles afin de protéger le tissu et les vêtement de la boue, de l'humidité et de la pluie. Il s'agit en fait de rien de moins que de cuissardes primitives.

Art & Architecture

En termes architecturaux, les territoires de culture Danienne sont très majoritairement influencés par leurs racines germaniques et scandinaves. Du fait de leur tendance à garder toute la famille sous un même toit, les Daniens vivent également dans de grandes demeures, qui abritent parfois jusqu'à cinquante personnes dans les plus grandes familles. Les longères Daniennes traditionnelles mesurent ainsi généralement vingt à trente mètres de long, pour huit à treize mètres de large, et se composent de fondations en pierre, rehaussées de murs en torchis, et d'une charpente en bois généralement recouverte de chaume imperméabilisée à l'huile de pin ou d'ardoises pour les maisons les plus aisées. Les toits particulièrement raides des maisons Daniennes en font également des demeures assez hautes, atteignant en moyenne sept à huit mètres de haut, et douze mètres pour les plus grandes.
L'intérieur varie selon le niveau de richesse des habitants. Chez les plus pauvres, la longère prendra ainsi simplement la forme d'une grande pièce occupant tous l'espace, d'un sol de terre battue pourvue de quelques estrades et, élément récurrent et permanent, d'une mezzanine, qui se trouve au niveau de la charpente et sert généralement à stocker les denrées les plus sensibles à l'humidité. En règle générale, on y trouvera également un espace prévu pour les bêtes de la famille (notamment les chevaux, la volaille, les petits rongeurs et le bétail si le troupeau ne dépasse pas la dizaine de têtes). Par ailleurs, la longère est généralement organisée autour d'un ou plusieurs âtres, qui servent autant à la cuisine qu'au chauffage et à l'éclairage. L'évacuation des fumées est généralement organisée par l'intermédiaire de lucarnes qui peuvent être ouvertes ou fermées facilement en cas de mauvais temps.   Les habitations les plus aisées ajoutent ensuite à cette base un sol travaillé, en bois pour les plus pauvres, voire en pierre pour les plus riches, et comprennent généralement une ou plusieurs pièces, qui donnent toutes sur une vaste salle commune centrale, organisée autour d'un âtre qui prend généralement des proportions de plus en plus imposantes à mesure que l'on visite des familles riches. Cette salle commune sert aussi bien d'entrée, que de pièce à vivre et ou accueillir les visiteurs. Dans la plupart des familles, c'est aussi là que l'on fait la cuisine, mais chez les plus riches, cette activité bénéficie généralement d'un emplacement dédié. Enfin, certaines longères, notamment dans les plus gros bourgs ou en ville, sont dotées d'un deuxième étage, qui prend la place de la mezzanine et sert également de zone d'habitation. La mezzanine est alors remplacée par un grenier, qui rempli les mêmes fonctions mais se trouve simplement un étage plus haut. Les longères des familles les plus riches peuvent ainsi compter une trentaine de pièces, dont principalement des chambres individuelles pour chaque membres de la maisonnée.
Pour ce qui a trait de l'architecture monumentale des Daniens, on y trouvera principalement des références à leurs racines scandinaves au sud, franques au nord. Les bâtiments Daniens sont toutefois généralement construits soit sur d'anciennes ruines romaines, quand il ne s'agit pas de ruines romaines restaurées, soit à partir de bâtiments religieux ayant généralement une architecture gothique plutôt que romane, l'essor du christianisme en Dania étant d'avantage le fait des francs, de Dioclaire et de ses successeurs que des romains. Plusieurs signes distinctifs sont toutefois à signaler :
  • Le recours aux colonnes, généralement de style dorique, en marbre ou en gré, présent à de multiples reprises dans la plupart des bâtiments Daniens est une manière architecturale de capter une partie de l'héritage de l'Empire Romain, dont, à son époque, Jorl II Lurenssen se voulait restaurateur (en fait il se voulait restaurateur du Royaume de Dioclaire. Mais Dioclaire lui-même se prétendait restaurateur de Rome ...)
  • Le profond sens politique des Daniens se trouve également dans leurs recours massif à l'art des statues et à la sculpture de bas-reliefs, parfois, mais pas toujours, peints, qu'ils préfèrent aux fresques et aux mosaïques. Les Daniens emploient d'ailleurs souvent des artisans nains pour les aider dans ce genre d'entreprise. Ces sculptures et ces bas-reliefs figurent généralement des personnalités et des membres de l'aristocratie Danienne. Il est ainsi fréquent, dans les familles nobles, qu'on fasse sculpter un buste du Pater Familias dans la fleur de l'âge pour qu'il soit stocké et exposé dans un caveau familial prévu à cet effet.
  • Les bâtiments officiels et gouvernementaux Daniens présentent également généralement la caractéristique d'être relativement hauts, plus que le reste de la ville, et de s'accompagné d'un beffroi, pourvu de cloches à son sommet qui servent à transmettre les messages rapidement de ville en ville, au travers d'un code pré-établi et connu de l'échevin.

Foods & Cuisine

Peuple d'éleveurs, mais aussi, et surtout d'agriculteurs, ayant un attachement particulier et fort à la diversité de leurs cultures, il résulte naturellement que les Daniens sont aussi de grands gourmets et de grands cuisiniers. Chacune des régions du Royaume présente ainsi sa propre variante de plusieurs grands plats nationaux, tandis que chaque ville et chaque village dispose ici de son fromage officiel local, la de son vin, de sa bière ou de son hydromel, ici encore d'une soupe, d'un bouillon ou d'une manière de cuisiner le cerf tout à fait spécifique à l'une ou l'autre vallée perdue de Trénéie.

Rites de Naissance et de Baptême

Etant de culture chrétienne, la plupart des rites marquant de la vie d'un homme et d'une femme et des coutumes funéraires sont tout simplement ceux du christianisme. On notera toutefois ici l'existence de lois qui rendent le recours aux cercueils dûment scellés obligatoires lors des enterrements, ou, à défaut, la crémation du corps, et ce peu importe la religion ou la culture de la population concernée. Le fait est que les autorités Daniennes se méfient profondément des Nachzehrers.

Mythes et Légendes Communs

Une des légende récurrente du peuple Danien est ce qu'ils appellent le Nachzehrer. Il s'agit d'une sorte de goule-vampire, un mort-vivant qui naît des cadavres issus de suicides ou de morts accidentelles, mais les Daniens ajoutent aussi à cette liste de causes de la mort, les fratricides, infanticides, paricides et tous les meurtres ayant put être commis à l'intérieur d'une même famille. Dans tout les cas, le mort se relève pour aller tourmenter ceux qui sont responsables de sa mort, ou qu'il estime responsables de sa mort. En règle générale, il se repaît de leurs chairs pendant leur sommeil de sorte que leurs victimes se reveillent en pleine nuit alors qu'elles sont en train de se faire dévorer. Un Nachzehrer a cependant le pouvoir de les rendre muettes, tout en les dévorant jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, puis, il retourne à sa tombe qu'il referme derrière lui. De ce fait, au matin, ses proies ont simplement disparues, sans laisser de trâce. Chaque disparition en Dania est donc prétexte à une histoire de Nachzehrer. Il semble toutefois que l'ensevelissement des cadavres dans des cercueils rend la sortie des Nachzehrer de leurs tombes beaucoup plus complexe. Et c'est pourquoi ils sont obligatoires dans toute la Messenie. Cela étant, on ignore toujours pourquoi la Vieille magie ne semble produire ce type de monstres que dans la vallée de l'Ibren. Après diverses autopsies et évaluations scientifiques, les académiciens et spécialistes de la Nécromancie de la Tour Blanche ont classé ces créatures comme relevant de la famille des goules.

Figures Historiques

Les deux plus grandes personnalités politiques du XIIIe siècle de culture Danienne sont naturellement, et sans discussion possible, Noémie Ruvaria de Lurens, et Antoine de Ruslin, son rival de toujours. Avant eux, il serait toutefois très injuste pour ses exploits de ne pas mentionner leur prédécesseur Octave III de Lurens, et naturellement le fondateur du Royaume Octave Ier de Lurens.

Organisations majeures

Le Royaume de Dania est le principal état de culture Danienne.

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