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Catholicisme

Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
  L'histoire du catholicisme est aussi ancienne que la Résurrection. Plusieurs prétendent même que l'histoire du monde, depuis la création, se confond avec l'histoire du catholicisme et du christianisme, car le Tout-Puissant se confond avec la religion, et le Tout-Puissant a créé le monde.   Cet article ne détaille pas la foi chrétienne, qui est connue déjà de beaucoup de lecteurs au moins dans ses grandes lignes. C'est à la place un résumé de l'histoire du catholicisme afin de fournir un cadre général, plus précisément concentré sur la Gaule et la France.

History

Le christianisme est attesté en Gaule dans les années 177 qui sont l'occasion de quelques massacres, à Lyon notamment. Malgré des émotions fortes au cours du IIIe siècle lorsque l'empereur Dèce demande que chaque citoyen sacrifie aux dieux romains et que l’Église refuse (position que ne suivent pas tous les fidèles), le christianisme se répand et gagne des adhérents de plus en plus nombreux dans les villes : lors du concile d'Arles (314), 16 diocèses gaulois sont présents, venant à la fois du sud et du nord. Les deux siècles suivants sont un moment d'essor encore plus accéléré caractérisé à la fois par une expansion géographique et par une mise en ordre de la hiérarchie et la structuration des communautés. L'instabilité du Ve siècle renforce la foi de beaucoup de chrétiens.   Dans la Gaule franque qui s'installe ensuite, les évêques ont un grand pouvoir politique, civique et économique. Ils conseillent les souverains, dirigent les villes et bâtissent des monuments. Les rois se convertissent, mais pas tous au catholicisme : le roi des Francs est le premier, le roi Burgonde vient ensuite, tandis que les Goths se tiennent à l'aryanisme auquel tous s'étaient convertis d'abord, parce qu'il prêchait dans les langues locales et était le premier arrivé. C'est également l'essor du monachisme qui existe depuis longtemps en Orient, mais qui était jusqu'ici resté embryonnaire en Occident. Les élites laïques fondent des monastères, testent en faveur des églises, et s'impliquent davantage dans la vie religieuse qui gagne en ritualité.   Le premier roi carolingien, Pépin III, est également le premier roi sacré, en 751 sous le nom de Pépin Ier. Il initie des conciles sous convocation pseudo-laïque, à savoir la sienne : le roi n'est pas un religieux mais dispose désormais de certains droits qui le placent à mi-chemin entre laïc et clerc. L’Église est réformée, distinguée plus fortement du monde laïc et sa structure se dote lentement d'une tête, et même d'une double tête : l'empereur et le pape. Les moines se dotent pour la première fois de règles strictes, écrites, et communiquées d'un établissement à un autre, c'est la règle de saint Benoît. Les laïcs, eux, célèbrent désormais des mariages religieux plus souvent et le baptême systématiquement ; ils se rendent plus souvent à la messe pour atteindre le quota d'un jour par semaine (le dimanche) et sont invités à prier tous les jours. Le livre avait toujours été important, mais désormais l'éducation est un point d'intérêt central contrôlé par les autorités laïques et ecclésiastiques et la conformité des copies des livres saints ou d'intérêt religieux est contrôlée par des experts. Plusieurs ouvrages dont les textes avaient été corrompus sont restaurés par de grandes entreprises philologiques, dont la Bible elle-même.   Depuis le début, des hérésies étaient pointées du doigt, comme l'aryanisme ou plusieurs pratiques orientales telles que le manichéisme. À partir du IXe siècle, chaque vague de réforme appelle immédiatement à la définition de nouvelles hérésies, et plusieurs mouvements religieux créent des polymiques : Cathares, Vaudois, Béguines, spirituels et mystiques, sorciers se succèdent jusqu'à la plus grande de toutes : le protestantisme, qui apparait au début du XVIe siècle et provoque en France des conflits qui vont jusqu'à dégénérer en guerre civile. Entre temps, l'harmonie entre la papauté et la royauté a été remise en cause par le fractionnement de l'empire carolingien et l'affirmation de chacun comme souverain chez lui. Le gallicisme s'est opposé à la trop grande place du pape, et même certains souverains pontifes ont montré qu'ils adhéraient partiellement à cette idéologie. La plupart toutefois se sont battus pour affirmer leurs pouvoirs et les conflits religieux divers, comme la croisade des Albigeois, ont été l'occasion pour chacun de tenter de montrer qu'il était le plus apte à surmonter la crise — et donc à diriger le clergé local.   Une fois les guerres de religion réglées, le catholicisme semble se stabiliser. Son organisation est fixe depuis longtemps et les gens n'ont plus envie d'y penser. La routine s'installe et dure jusqu'aux années 1650, un demi-siècle plus tard, qui voit l'éveil de la crise janséniste : ça y est, quelqu'un a parlé de religion à voix haute, et désormais les idées folles repartent. Les rigoristes ou jansénistes s'opposent au courant majoritaire, demandant un renforcement des règles dans les couvents et une purification du clergé souvent fautif. Le mouvement fonde des monastères et en convertit d'autres à ses idées, tel Port-Royal. Le jansénisme survit au XVIIe siècle mais subit des transformations qui en font le protestataire universel, contre le pape, contre les interventions laïques dans le clergé, contre l'immoralité du clergé, contre l'immoralité des laïcs, en plus d'en faire un mouvement de classe répandu chez les Parlementaires. Il faut dire que le siècle des Lumières donnent moult prétextes de mécontentement aux dévots, avec son libertinage intellectuel et sexuel, l'essoufflement de la foi dans de nombreuses communautés, et l'irrévérence de beaucoup d'auteurs face à la religion. Le catholicisme est plus qu'une religion, c'est un acteur à part entière de la vie économique, du soutien aux malades et aux pauvres, de l'éducation, et un des plus grands propriétaires du royaume. Il y a ceux qui veulent le ramener à la sobriété et ceux qui se contentent de s'en moquer.   La Révolution est un coup presque fatal à l’Église française. Ses possessions sont saisies, depuis les terres arables jusqu'à l'or des objets liturgiques, ses églises et monastères sont détruits, ses prêtres persécutés, ses privilèges abolis. Pendant un temps, on tente de le remplacer par un culte de l'Être suprême et on lui retire la responsabilité des mariages, des enterrements et des déclarations de naissance, en clair de l’État civil.   Alors le catholicisme ne sort pas indemne de la Révolution, et il est déjà bien qu'il en revienne. Sous la Restauration, Victor Hugo ou Chateaubriand font assaut de mysticisme et décrivent la foi avec un enthousiasme qui rappelle les premiers temps du christianisme ou le soulagement frénétique de celui qui a vu sa vie défiler devant ses yeux. Les Républicains pourtant restent en grande partie attachés à la laïcité et la position de l’État face à l’Église devient dépendante des moyens de l'un et de l'autre : qui pourra s'occuper des écoles ? Qui aura les moyens humains de pouvoir des professeurs à la France ? Car même si l'instruction ne devient obligatoire que tardivement, la demande est forte désormais pour que les enfants passent par l'école. Les deux institutions se bloquent dans une position qui tient de la tolérance mutuelle faute de mieux jusqu'à la Séparation obtenue en 1905.

In nomine patris et filii et spiritus sancti

Deities
Le Tout-Puissant
Head of State
Le pape (rank)
Type
Religious, Organised Religion
Demonym
Catholiques

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