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Ponts, remparts et voies de Pôle

Les ponts

Il y a huit ponts à Pôle. En fait, si on compte les trois ponts qui enjambent le canal ça fait onze, mais comme ces ponts là ne sont pas vraiment sur La Wilkes, ça ne compte pas. Ne me demandez pas pourquoi, c’est de la logique de polard.

Sur les huit ponts de Pôle, cinq sont elfiques et trois sont de facture naine – comme les trois ponts du canal, mais vous avez compris qu’on ne les compte pas. Et oui, aucun pont fabriqué par l’homme à Pôle. Pour les Vorozions, c’est une preuve de plus que Les Dérigions sont des décadents.

Le plus impressionnant des ponts elfiques, est l’Arche impériale [e1], qui relie le quartier éponyme – quartier 32 - l’Arche impériale – aux hauteurs des Larmiers. C’est une stupéfiante arche d’albâtre soutenue par des piliers obliques qui semblent défier les lois de la physique. Il y a, entre les quartiers [32] et [326], environ 150 mètres de dénivelé pour une distance de 130 mètres. Afin que le pont n’ait pas une pente excessive, les elfes l’ont bâtie de manière à ce qu’il atteigne le sol 200 mètres après le bord de la falaise. De ce fait, l’arche impériale mesure presque 350 mètres de long pour une trentaine de large et se termine sur une place au cœur du Quartier 326, le Quartier de la haute larme.

À l’époque des elfes, cette haute colline surplombant le fleuve – nommée colline des larmes – était un immense jardin, décoré de statues et de bosquets de plantes étranges. Cela correspond au quartier 326 et aux autres quartiers se trouvant entre le Coude et le Port et descendant vers le Vieux camp. Bien entendu, maintenant toute cette zone est couverte d’habitations humaines. D’ailleurs tous les piliers du pont entre la place de l’arche et le bord de la falaise servent de support à des grappes de maisons anciennes bâties par les premiers habitants humains de Pôle.

Le deuxième pont elfique [e2] est celui qui permet à la Voie des chimères d’enjamber la Wilkes. C’est un pont d’albâtre plus massif que les arches de l’Envol, large de 60 mètres et long de presque 200. Il prend appui sur un unique pilier d’albâtre situé en plein milieu du courant, et dont la surface est sculptée d’une multitude d’animaux aquatiques et terrestres. Beaucoup de gens vous diront que ces animaux bougent lentement à la surface du pilier, changeant de place au fil de saisons.

Les deux ponts qui relient l’Envol au Coude [e3] et au Port [e4] sont des arches d’albâtre beaucoup plus sobres et discrètes (toute proportion gardée ; on parle de ponts d’un blanc luminescent). Elles sont identiques en tout points et chacune termine sa course dans un bâtiment nain dans lequel elle s’enfonce jusqu’à l’étage médian.

Le dernier pont elfique [e5] est relié aux Cimiers par un petit tronçon de voie d’albâtre. Il est large de 30 mètres et traverse le fleuve en s’appuyant sur deux piles. Il est entièrement décoré de statues et fresques représentant des chevaux, des pégases, des chevalumes et quelques autres créatures chevalines d’aspect étrange, y compris plusieurs humanoïdes à tête de cheval. Ces décorations très équestres font que ce pont est particulièrement cher au cœur des vieilles familles issues des tribus dess.

Les deux ponts nains qui relient respectivement le Coude au Bas-flanc [n1] et le Port à la Côte [n2] étaient, pour ainsi dire, des entrées de service pour les esclaves des elfes. Ce sont des ponts solides et sobres suffisamment larges – 30 mètres – pour s’être transformé au fil des siècle en ponts bâtis. Cela pose d’ailleurs régulièrement des problèmes de juridiction entre les quartiers qu’ils relient.

Du temps des elfes, la zone des quartiers [351] à [353]  – ou quartiers des gens du fleuve – abritaient des esclaves qui pour une raison ou une autre ne logeaient ni dans le Coude ni dans le Port. Le pont [n3] qui relie les quartiers [352] et [215] est de construction naine et servait d’accès à cette population. Les restes de lourdes portes à herses sont encore visible, mêmes si le métal a été volé depuis longtemps. Ce pont est une version plus petite des deux autres ponts nains. Il ne fait que 15 mètres de large, mais il est aussi devenu un pont bâti. S’y déplacer est une galère sans nom, et l’ambiance est franchement mal famée.

Les remparts

À Pôle les murs sont innombrables, mais il n’y a que trois remparts... pour faire simple. Parce que si on veut pinailler c’est plus compliqué, et les mouches ne méritent pas ça.

Le rempart extérieur, le dernièr en date, fixe les limites actuelles de la capitale dérigione et l’a protégée de nombreuses attaques tout au long de la déchéance impériale. Il fait 10 mètres de hauts pour 6 mètres de large au sol et 4 mètre à son sommet. Des tours massives de 12 à 15 mètres sont érigées aux abords des portes et en d’autres points stratégiques. Pour donner un ordre d’idées, le rempart extérieur mesure dans les 30 kilomètres de long et il y a environ 150 tours. Certaines parties de cet ouvrage défensif ont été abîmées, voire détruites, au fil des décennies et rebâtis plus ou moins bien.

Le mur d’Alino a été construit pour marquer les limites de la cité. À l’époque il était peu probable que Pôle soit attaquée par des armées et cette muraille avait donc essentiellement un rôle symbolique. C’est un mur de 12 mètres de haut pour 3 à 5 mètres de large, soutenu par des contreforts. Il n’a pas de parapet mais de loin en loin se dressent de hautes tours de guets de 25 mètres de haut dont le style architectural imite celui des tours elfiques.

Sur la rive gauche le mur d'Alino suit les premiers escarpements de la colline qui borde la Wilkes. De ce fait les Sentènes et les Champs sont la zone la plus plate de Pôle. Il y a bien là quelques petites collines et pentes, mais rien à voir avec les hauteurs vertigineuses qu’on associe généralement à la capitale dérigione.

Au nord-ouest, entre la Wilkes et l’Envol, le mur d'Alino a été bâti de la même manière qu’au sud, en s’appuyant sur les bas des pentes du Bas-Flanc .

Les deux sections du mur au nord-est, entre l’Envol, le Castel et le fleuve sont elles construites sur une ligne de crête.

Le rempart qui entoure le Vieux Camp fait officiellement partie du mur d'Alino mais existait avant lui, les Dérigions ayant fortifié leur camp dès l’installation. Le Vieux camp a été construit sur une zone qui surplombait les plaines alentours et se trouvait au bas des pentes de la colline des larmes. Le rempart du Vieux Camp était à l’origine un mur de pierres relativement bas. Ce mur d’origine fut agrandi et renforcé lors de la construction du mur d'Alino. Sur son secteur sud le mur du Vieux Camp domine les quartiers voisins du haut d’un escarpement rocheux d’une vingtaine de mètres, contre lequel sont maintenant adossées des terrasses d’habitations.

Les Remparts elfiques qui entourent l’Envol font partie de l’imposante magnificence de la cité elfique. On a déjà parlé de leur hauteur au niveau de la Wilkes. Au niveau de la Norplaine et l'Enclume, ils s’élèvent à près de 100 mètres de haut, permettant aux quartiers de l’envol de regarder de haut, littéralement, les quartiers populaires en-deçà.

Au niveau du Bac-Flanc et de la Côte  les remparts de l’Envol sont moins élevés puisque les quartiers en dessous sont construits à flanc de colline.

Les voies

Il s’agit des grandes voies, aussi appelées « pénétrantes ».

Ces longues rues entrecoupées de pentes et d’escaliers correspondent aux vieilles routes d’accès à Pôle. Lorsque les premiers quartiers de l’Anneau apparurent, le Palais décréta qu’on devait sauvegarder ces voies pénétrantes à tout prix. Elles devinrent les axes privilégiés de l’entrée dans la capitale.

1 – Sud-est ...............Voie des chimères.........Porte des pégase 
2 – Sud-ouest ..........Voie du désert..............Porte des tributs
3 – Nord-ouest .........Voie des égides............Porte des vertus
4 – Nord ...................Voie impériale..............Porte des lames
5 – Nord-est .............Voie océane..................Porte des Crêts
Chaque grande voie commence par un large portail à deux battants, donnant sur une grande cour couverte, fermée par un autre portail identique. Ces cours sont appelées « les Pas », (Pas des pégases, Pas des tributs, etc). Les cours servent à l’accueil des nouveaux venus, par la garde, la douane ou les autorités, selon qu’ils s’agissent de voyageurs, de commerçants ou de diplomates.

Une fois la cour passée, le voyageur se retrouve dans la pénétrante elle-même. Il s’agit d’une sorte de grand couloir, une rue entière prise entre deux murs hauts et massifs, filant entre les quartiers jusqu’au mur d'Alino, voire jusqu’aux terrasses pour la voie impériale et celle des chimères. Tout du long, des portes, des escaliers, des ruelles en colimaçons, permettent de quitter la voie pour rejoindre les quartiers adjacents.


Les voies sont larges, mais pas toujours faciles à naviguer. Pour commencer, les polards s’en servent comme raccourcis pour naviguer la ville, et elles sont donc facilement surchargées. Mais le vrai souci, c’est le commerce. Les voies n’étant sous la responsabilité d’aucun quartier, tous ceux qui n’ont pas les moyens ou l’envie de s’installer avec une vraie boutique en dur, profitent de ces zones franches pour se lancer. On trouve de tout, des paysans de banlieue venant vendre leurs restes, jusqu’aux trafiquants d’épices opérant sous le nez des épiciers de la petite Durville.

Ces voies étant importantes pour la navigation des forces de défenses, il arrive que l’armée prenne sur elle de libérer un peu d’espace en ordonnant une charge dans un ou l’autre secteur des voies, pour dégager un peu le paysage. Cela arrive surtout aux mois les plus violents, et peut lancer de véritables émeutes.

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