Milice de la Mère

Fondée par Arésiel Fitzord, la Milice de la Mère protège le royaume de Binah. Binah est le royaume des ophanim. C’est dans sa capitale, Shabtaï, que se trouve le noyau de leur esprit-ruche, qui surveille la Création toute entière. Grâce à la vigilance des ophanim, les élohim préviennent de nouvelles déchirures dans l’espace-temps et suivent les mouvements des hordes démoniaques. Els peuvent aussi veiller sur les petites-âmes, que ce soit au royaume de Malkouth ou sur les routes célestes. Enfin, Binah accueille aussi le Berceau, où reposent les âmes de tous les élohim défunts. La Milice de la Mère a donc la mission cruciale de protéger ces infrastructures fondamentales.

Stratégie et tactiques

Composition et polyvalence tactique

La Milice de la Mère repose sur une structure militaire équilibrée, intégrant harmonieusement infanterie, blindés et soutien aérien. Cette synergie permet des stratégies complexes, combinant puissance de feu écrasante et manœuvres précises. Capables d’adapter leurs tactiques aux conditions changeantes du ciel de bataille, els déploient des frappes coordonnées, souvent multi-directionnelles, pour submerger et désorienter l’ennemi. Cette approche leur confère une réputation de force hautement imprévisible et efficace.

Unités spécialisées : Termin’ailes et Speed’ailes

Au sein de la Milice, deux types de combattants se distinguent. Les Termin’ailes sont des unités lourdes, conçues pour l’assaut direct et le combat rapproché. Leur résilience et leur puissance de feu sont idéales pour briser les lignes ennemies lors des engagements critiques. À l’opposé, les Speed’ailes se déplacent à grande vitesse grâce à des véhicules agiles. Spécialistes des missions de reconnaissance, de harcèlement et des manœuvres de flanc, ils excellent dans les tactiques de “hit and run”, frappant vite et disparaissant avant la riposte.

Flexibilité opérationnelle

Grâce à la complémentarité entre Termin’ailes et Speed’ailes, la Milice de la Mère peut alterner avec aisance entre des postures offensives et défensives. Cette flexibilité stratégique leur permet d’exploiter chaque faiblesse de l’adversaire et de s’adapter à toute situation. Leurs formations intégrées et hautement coordonnées leur donnent une longueur d’avance dans les batailles complexes et imprévues.

Une mission secrète : la traque des Déchus

Depuis la Seconde Brisure, la Milice de la Mère mène une mission secrète : retrouver et éliminer les Déchus, anciens membres de la milice qui l’ont trahie pendant la guerre. La nature exacte de cette trahison demeure inconnue, même parmi les autres milices. Cette quête de justice est menée par les plus hauts échelons de la Milice, dans le plus grand secret. Les opérations de traque impliquent infiltration, collecte d’informations, assassinats ciblés et usage de tromperie pour dissimuler leurs véritables objectifs. Cette double vie fait de la Milice une organisation à la fois militaire et conspiratrice, opérant souvent en toute autonomie.

Culture militaire et héritage de Binah

Forgée dans l’environnement austère et dangereux de Binah, la Milice de la Mère est imprégnée d’une riche tradition martiale. Ce passé difficile a bâti une fierté profonde et un sens aigu de l’honneur parmi ses membres. Leur discipline est stricte, leur entraînement rigoureux et leur loyauté indéfectible. Chaque guerrier porte en el la mémoire d’un royaume rude, mais résilient, et le poids d’une quête de rédemption qui transcende les simples affrontements.

Conclusion

La Milice de la Mère est une force unique au sein des armées célestes. Sa force repose sur une tactique hybride, son expertise logistique et son engagement dans une mission occulte. Portée par la rigueur, l’honneur et une tradition de guerre ancienne, elle reste une milice redoutable, entièrement dévouée à la défense de Binah et à la poursuite du Grand Dessein.

Histoire

Arésiel Fitzord et la Fondation de la Milice de la Mère

Lorsque Arésiel Fitzord tomba dans le royaume de Binah, el découvrit une terre à l’opposé de la nature lumineuse des élohim. Un désert de sable d’obsidienne noire s’étendait à perte de vue, reflétant faiblement la lumière d’EL en éclats d’argent et d’or. Le ciel était aussi sombre que le sol, donnant l’impression d’un royaume suspendu dans le vide. Binah n’était pas un royaume de ténèbres, mais un royaume où la lumière était absorbée, réfléchie, distordue.

Les élohim n’avaient rien de commun avec ce paysage. Faits de lumière colorée, ils semblaient des anomalies dans ce monde monochrome et froid. Ils devaient constamment lutter pour exister dans cet environnement austère, pour préserver l’équilibre fragile de la Création.

Mais Binah n’était pas qu’un défi esthétique ou symbolique. Comme Guebourah, le royaume était en proie à des attaques incessantes des démons. Les créatures de l’Abysse s’insinuaient dans les cavernes souterraines, où les âmes en attente de réincarnation cherchaient refuge. Les élohim combattaient sans relâche pour sécuriser ces sanctuaires.

Arésiel, assigné à la protection de ces cavernes, s’immergea dans la bataille. El y découvrit des démons d’une diversité inégalée, chacun nécessitant une réponse différente, une méthode spécifique pour être vaincu. El comprit rapidement que la clé de la survie à Binah n’était pas la force brute, mais l’adaptabilité.

El forma donc des combattants capables de s’ajuster à chaque menace, de se remodeler en fonction de leur adversaire. Sa tactique était fluide, imprévisible, capable d’évoluer à chaque combat. Grâce à son efficacité, les autorités locales lui confièrent bientôt la gestion de l’ensemble du royaume.

Le Mystère de la Milice de la Mère

Les archives sur l’histoire de la Milice de la Mère durant le Haut-Tikkun sont pratiquement inexistantes. Binah est un royaume secret, et sa milice semble partager cette tendance au silence. Peu d’informations subsistent sur la façon dont Arésiel a organisé sa force, ni sur la manière dont el a disparu.

Ce qui est certain, c’est qu’el a fondé la Milice de la Mère. Mais el ne l’a pas dirigée longtemps. Puis, plus rien. Après la Seconde Brisure, les événements deviennent beaucoup plus clairs, et la Milice de la Mère entre enfin dans l’histoire connue.

La Reconstruction de Binah et la Surveillance du Berceau

Lorsque la guerre prit fin, Binah fut envahi non par des démons, mais par des chérubins. Ces derniers avaient pour mission de sécuriser le Berceau, un mystérieux édifice construit durant l’Âge d’Or du Tikkun, conçu pour accueillir les âmes des élohim défunts en attente de réincarnation.

Mais le Berceau était un mystère en soi. La technologie qui l’avait bâti avait été perdue durant la guerre, et les chérubins passèrent des siècles à essayer de la comprendre, à percer les secrets du cycle de réincarnation.

Pendant ce temps, le roi Mohiam refonda la Milice de la Mère. Sa mission : protéger le Berceau à tout prix. Mais une nouvelle crise se préparait dans l’ombre.

La Révolte des Ophanim

Les ophanim furent créés après la Seconde Brisure pour remplacer les trônes disparus et surveiller la Création. Els étaient des élohim artificiels, conçus avec une pensée algorithmique et une structure mentale de ruche. Mais rapidement, els devinrent plus que des outils. Els évoluèrent. Et bientôt, els réclamèrent leur indépendance.

Binah était leur bastion. Déjà largement majoritaires dans le royaume, les ophanim se rebellèrent, revendiquant Binah comme leur territoire légitime. Le roi Mohiam hésita. Devait-il écraser la rébellion en usant de la force de la Milice de la Mère ? Mais Métatron, souverain absolu des royaumes supérieurs, lui interdit toute action violente. Mohiam ne pouvait désobéir à Métatron, mais les tensions ne cessaient de s’accroître. Le royaume était au bord de la guerre civile.

Après de longues négociations, Métatron finit par céder. Els ophanim obtinrent Binah.

L’Adaptation de la Milice de la Mère aux Ophanim

Avec Binah sous leur contrôle, les ophanim prirent le commandement de la Milice de la Mère. Mais un problème demeurait. Les puissances de la Milice de la Mère ne comprenaient pas les ophanim. Ces êtres pensaient différemment, fonctionnaient par logique, par esprit-ruche, avec une imprévisibilité algorithmique qui déconcertait les guerriers habitués aux stratégies classiques.

L’adaptabilité de la Milice, jadis sa force, fut mise à bon escient. Pour coopérer avec leurs nouveaux maîtres, els durent changer. Els devinrent plus technologiques, plus polyvalents. Els apprirent à travailler avec l’esprit-ruche, à synchroniser leurs décisions avec la pensée collective des ophanim. La Milice de la Mère devint progressivement une force étrange, mi-organique, mi-mécanique, où la rationalité se mêlait au chaos. Ainsi, deux types de combattants furent créés. Les Termin’ailes gardèrent la force implacable des puissances. Les Speed’ailes intégrèrent la rapidité tactique des ophanim.

L’Alliance avec Gadreel et la Milice du Cœur

Lorsque les royaumes supérieurs et inférieurs furent réunifiés, Gadreel et la Milice du Cœur vinrent en aide à la Milice de la Mère. Gadreel, qui avait vécu avec les trônes et comprenait leur mode de pensée, enseigna aux puissances comment interpréter les intentions des ophanim. En retour, la Milice de la Mère enseigna aux guerriers du Cœur comment travailler avec les esprits-machines.

Cette collaboration renforça les deux milices. La Milice de la Mère perfectionna sa maîtrise de l’espace-temps, suivant l’héritage des trônes et des ophanim. La Milice du Cœur apprit à gérer l’instabilité de l’esprit-ruche, une connaissance qui s’avérerait précieuse dans la guerre à venir.

Le mystère persistant des déchus

En parallèle de ces péripéties durant le Far-Tikkun, la Milice de la Mère garde une part de secret, connue parmi les élites élohiennes seulement. Les miliciens de la Mère traquent sans arrêt les “Déchus”. Ce sujet et son histoire sont cependant classifiés.

Date de Fondation
2800
Founders
Localisation
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