Le livre vierge
La source de son pouvoir doit être entre ces pages
Propriété de Lavestia Psellios (aussi appellée Ecorcheuse), ce livre paraît vierge à quiconque le consulte en son absence. Pourtant, lorsqu'Ecorcheuse le manipule, il semble détenir toute la connaissance des mondes. Il peut répondre à des questions précises sur l'environnement qui l'entoure autant qu'à des questions plus générale, sans jamais faillir.
Consciente de son pouvoir, Lavestia l'utilise peu et toujours pour sa sécurité.
Craint par certains, il est l'objet de la fascination de nombreux érudits qui rêvent de le tenir en main. Si seule Ecorceuse peut l'employer, ils pensent pouvoir en apprendre plus sur ses secrets.
History
Personne ne sait exactement comment Lavestia est entrée en la possession du livre. Elle prétend l'avoir confectionnée elle-même, quand elle est interrogée, mais cette histoire n'est généralement pas crue.
Selon Lavestia, elle a hérité ses grands pouvoirs de sa mère, qui portait des dieux une bénédiction à transmettre à son premier enfant. Sa connaissance pratique du monde et son physique lui venaient de son père, qu'elle présente à qui veut l'entendre comme le premier bestial à obtenir la bénédiction lunaire des olérins, avant qu'ils ne se mêlent aux olérins bestiaux.
"Le froid perçait à travers les murs de bois de la cabanne, hurlant à la nuit, quand mon père me bordait avant d'aller rejoindre le peuple de la lune, dont il était sous-chef." - Lavestia Psellios
Le temps a fini par emporter ses deux parents, laissant Lavestia seule avec sa bénédiction, dans un vieux laboratoire où elle campait. Elle a alors appris à relier et à enchanter des objets par la magie ancestrale. Devenant douée, elle canalisa les pouvoirs de connaissance de sa bénédiction dans un livre. Epuisée, elle dormit toute une semaine après l'avoir produit, puis dut fuir ce laboratoire.
Importance
Présenté comme un objet très précieux par Lavestia elle-même, comme par ses compagnons de voyage, le livre ne présente pas quoi que ce soit de particulier, au premier regard. Composé de deux plaques de pierres et d'une quarantaine de pages de cuir, il est relié à la corde, avec des noeuds maladroits, décorés de perles et de coquillages. Les pages, elles, sont vides et vierges.
Malgré ce qu'elle prétend, Ecorcheuse ne semble pas exactement attachée à l'objet. Il lui arrive souvent de le laisser traîner ou de le faire tomber sans faire attention. Elle prend alors le temps de réagir, parfois, de façon dramatique. Cela dit, ces excès semblent forcés et beaucoup doutent de sa sincérité.
Malgré le peu d'enthousiasme de sa créatrice présumée, ce livre est devenue légendaire. On en parle dans des ouvrages vieux de huit siècles et certains scientifiques prétendent même avoir vu des mentions antérieures. Différents noms sont donnés pour sa porteuse, mais toutes correspondent à la description physique de Lavestia et aux pouvoirs dont elle fait montre.
Unique
Je serais curieuse de connaitre l'épaisseur d'un livre dont les couvertures sont en pierres et les pages en cuire ?