Mbuggotsi Sio est l’
Amaran du
Sahramar, ainsi que le
Dwita de la cité de
Baggdran.
Personnalité
Mbuggotsi est un lettré et un homme pieux. Ascète, il n’a que faire des représentations ostentatoires de richesses. Bien qu’assez âgé, il conserve une vivacité d'esprit et une acuité remarquable.
Apparence
Mbuggotsi est petit pour un
Kirasi. Très sec, il a un maintien très droit, à la limite du guindé. Sa barbe et ses cheveux, coupés courts, sont d’un blanc immaculé, contrastant avec sa peau très sombre. Ses yeux d’un bleu-gris remarquable ressortent au milieu de son visage austère.
Mbuggosti porte habituellement une longue robe de lin bien coupée mais très simple. Il orne son front d’un large diadème de cuivre dénué de toute fioriture, symbole de sa charge d’
Amaran.
Langues
Mbuggotsi est un lettré. Il maîtrise parfaitement plusieurs langues et parle le
temelien, le
stanaquéen, l'
odanien et l'
apralien.
Activités
Mbuggotsi applique de manière rigoureuse les interprétations des grands principes de la
Loi en cours au
Sahramar et se montre intransigeant dans ses jugements. Il n’a aucune tolérance pour la corruption ou les écarts de conduite, même parmi les élites, et peut rendre d’impitoyables jugements le cas échéant.
Mbuggotsi n’a pas beaucoup d’intérêt pour les intrigues politiques, il ne cherche pas à favoriser une faction plutôt qu’une autre, mais s’appuie largement sur les prêtres de la
Loi pour administrer le
Sahramar.
Relations
Le strict respect de la
Loi vaut à Mbuggotsi l'approbation des prêtres et des populations rurales, mais lui attire souvent l’hostilité des
Suliks et des marchands. Beaucoup voient dans son règne un frein à leurs ambitions (et plus d’un craignent ses sentences).
En privé, Mbuggotsi a une femme qu’il délaisse,
Swumita, et deux fils adultes,
Jessubé et
Lakono. Un
Amaran règne seul, et Swumita a renoncé à tenter d’aider ou influencer son époux. Dénué de toute passion, Mbuggotsi n’a aucune maîtresse ou concubine.
Histoire
Mbuggotsi fut désigné comme
Amaran du
Sahramar par ses pairs
Dwitas en 370 CC. Ils voyaient sans doute en lui un stabilisateur peu ambitieux et prévisible, manipulable d'une certaine manière du moment qu'ils respecetaient les enseignements de la
Loi.
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